Les voyages de Danae au Sahara, en Asie et ailleurs

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Au Tibesti (4) camping « toubou style »

Classé dans : TCHAD TIBESTI — 28 avril, 2008 @ 7:50

dans notre camp      fillette pilant le mil

Là nous pénétrons dans l’enceinte du campement entourée d’une haie de palmes et restons émerveillés par la paix qui s’en dégage

Des zéribas ou huttes en roseaux alternent avec les tentes igloo bleues, tout autour d’un jardin potager formé d’une mosaïque de minuscules carrés de terre d’où surgissent quelques pousses vertes. Près de l’entrée, un puits à balancier et un grouillement coloré de femmes et d’enfants peu effarouchés et bavards. Quelques palmiers, des mimosas sauvages étendent leurs ombres sur le réfectoire et la cuisine, tentes allongées construites à la mode Toubou d’un entrelacs de branchages soutenant des nattes. Il y a même une salle de douches à toit ouvert et des arbres couchés qui peuvent servir de bancs. Les cases de la famille d’Edeye le cuisinier et de Barkaï le gardien sont encloses dans le camp. 

 

L’arrivée de l’avion est un évènement. Les femmes du village, dont certaines d’une grande beauté, anneaux dans l’aile du nez, chevillières et bracelets d’argent, arborent leurs plus jolies toilettes, paradant sous des parapluies multicolores passés à l’usage d’ombrelles. Une petite fille porte sur un bras un bébé et en équilibre sur la tête un bol rempli de cailloux. Nous voulons la photographier mais en une seconde le bol se renverse sur la tête de l’enfant qui se met à hurler ! Les fillettes ont des poupées extraordinaires, le corps en bois recouvert de chiffons, la tête en datte et les nattes en ficelle noire. A la nuit tombante les élégantes dansent à petits pas une ronde lente jusqu’à accomplir un cercle presque parfait, levant un bras au rythme du tam-tam du forgeron. 

 

Il est inutile de chercher une porte aux zéribas, il n’y en a pas. Aussi choisissons-nous en vue du froid nocturne une tente plus confortable, de prime abord, mais qui nous jouera le tour de se dégonfler. Un adorable gamin de quatre ans, flottant dans son boubou décolleté, porteur d’une crotte embrasée qui doit servir à allumer un feu, nous réveille dès six heures du matin pour réclamer un bonbon. Il a gelé pendant la nuit, la glace a pris dans la cuvette. Nous attendons la venue du soleil. Barkaï s’allonge face contre terre pour la prière. 

 

L’avion passe en rase-mottes à quinze mètres au-dessus du camp, battant de l’aile pour un dernier adieu auquel nous répondons en agitant nos bras. Désormais nous restons seuls, loin de tout. Paris est à cinq mille kilomètres ! 

Nous apprenons à dire bonjour : « cala a », ça  va bien : « boudi gali », ça va très très très bien : « boudi boudi boudi gali ». Les salutations en langage Toubou ressemblent à des litanies : « ça va ta mère, ton mari, ton oncle, ta cousine, ça va toute ta famille, et ta sœur ? » Rien que par plaisir nous les répétons à « toubou d’champ ». 

 

Une mère débarbouille le visage de son jeune enfant avec l’eau d’une calebasse et termine sa toilette sommaire en lui mouchant le nez entre ses doigts mouillés. Juste derrière le camp s’ouvre le jardin de Lamaye, notre guide Toubou. Il passe une partie de sa journée à puiser l’eau, un dur labeur, pour arroser le blé et les tomates auxquelles il nous fera goûter précieusement. J’ai vu des norias fonctionner au Maroc activées par des chameaux ou des ânes, à Djanet par des zébus mais ici c’est l’homme qui remplace la bête. Sa fille pile consciencieusement le mil et en tamise la farine. L’intermède du thé est de rigueur. 

Un message d’un habitant de là-bas :
« Vous les occidentaux. Faut nous aider vous savez Que nous sommes souffrants faite en quelque sorte de dire aux ONG pour nous aide,dans l’éducation,santé,et de l’eau »

 

 

Au Tibesti (3) perdus dans le ciel d’Afrique

Classé dans : TCHAD TIBESTI — 25 avril, 2008 @ 8:14

  

avion pour le tibesti

 

Le DC 3 affrété spécialement pour notre groupe, après une escale à Sebha en territoire libyen, se dirige sur Bardaï au nord du Tchad. 

 La monotonie des immensités sablonneuses et l’atmosphère surchauffée nous rendent un peu somnolents jusqu’au moment où nous sommes tirés de notre assoupissement par la voix des pilotes appelant à l’aide notre chef d’expédition. L’avion survole alors une zone montagneuse au relief tourmenté. De tous ces pics, quel est donc le Toussidé, l’unique point de repère pour situer l’oasis ? Suspense éprouvant. Nos pilotes le font durer vingt bonnes minutes, envisageant même d’atterrir dans un oued le temps de réfléchir … Ce qui mit du piquant à notre voyage mais nous empêcha de survoler le trou au natron, faute de carburant. 

Enfin avec bonheur, nous apercevons la coulée verte de l’oasis de Bardaï, baissons d’altitude, frôlons de l’aile une montagne et atterrissons dans l’insoutenable luminosité du Tibesti, à l’heure où le soleil à l’aplomb darde ses rayons les plus chauds. 

 L’avion cadenassé est abandonné à sa solitude. Entassés jusque sur les ailes et le capot de la Land Rover et dans le camion de la mission de géographes allemands venus nous chercher, nous étrennons cahots et poussière blanche jusqu’à l’entrée de l’oasis. 

 

Au Tibesti (2) non pas vivre mais survivre

Classé dans : TCHAD TIBESTI — 22 avril, 2008 @ 2:54

   une vieille femme de Bardaï                Toubou de Bardaï            

Depuis des siècles, l’existence du Toubou est une lutte incessante pour la vie, un combat contre la faim, pour se maintenir dans son habitat ancestral. D’une résistance incroyable, le Toubou ne craint ni la mort, ni la souffrance, ni la faim, ni la soif, ni la fatigue, ni le froid, ni le vent, ni le soleil. 

Les Toubous musulmans conservent des pratiques païennes qu’ils manifestent lors des grands évènements. Les sadagas ou repas sacrés ne sont qu’anciens sacrifices orientés de nos jours vers Allah. Malgré des convictions religieuses faibles, ils écoutent cette parole de Mahomet : « le déshonneur entre dans la maison avec la charrue ». 

La seule occupation noble est le nomadisme. Les jeunes montrent leur valeur par des randonnées qui les éloignent pendant des mois de leur village. Les Toubous sont fiers de vivre dans ces montagnes et d’être seuls capables d’y vivre. Ils méprisent les sédentaires.  Dans l’oasis, les Kamadjas se livrent à l’agriculture, les Azzas à l’artisanat et les Tiyénis, descendants d’esclaves, aux travaux domestiques, toutes ces tâches étant considérées comme indignes 

La récolte des dattes, celle médiocre du blé et du mil, le lait des troupeaux et la cueillette des plantes sauvages sont les seules ressources du pays Un important trafic caravanier découle du fait que les économies du nomade, de l’oasien et du sédentaire du sud sont complémentaires. Les différentes denrées subissent des écarts de valeur souvent considérables entre les centres de production et les centres de consommation. Ainsi une charge de cent vingt kilos de sel s’acquiert aux salines pour vingt kilos de mil et se revend au Bornou pour quatre cent quatre- vingt kilos de mil. 

Les Toubous utilisent le troc. Une chèvre vaut un sac de cuir ou une couverture ou cinquante kilos de mil ou cent kilos de dattes ou un kilo de thé ou quatre kilos de sucre. Un âne vaut quatre chèvres, un chameau adulte de douze à quatorze chèvres. Une famille de cinq personnes aurait besoin de vingt quatre chèvres par an pour ses achats divers, total qu’elle n’atteint pas le plus souvent. 

Ces statistiques sont tirées du livre : « nomades noirs du Sahara » du Commandant Chapelle. 

Partir, une poésie d’Aimé Césaire dédiée aux opprimés

Classé dans : citations — 21 avril, 2008 @ 3:40
« Comme il y a des hommes-hyènes et des hommes-panthères,
 je serais un homme-juif
un homme-cafre
un homme-hindou-de-Calcutta
un homme-de-Harlem-qui-ne-vote-pas,
l’homme-famine, l’homme-insulte, l’homme torture

on pouvait à n’importe quel moment le saisir, le rouer de coups, 
le tuer - parfaitement le tuer -
sans avoir de compte à rendre à personne
sans avoir d’excuses à présenter à personne
un homme-juif
un homme-pogrom
un chiot
un mendigot

mais est-ce qu’on tue le Remords, beau comme la
face de stupeur d’une dame anglaise qui trouverait
dans sa soupière un crâne de Hottentot?  »
                                                    

Tchad – au Tibesti chez les Toubous en 1968 (1/18)

Classé dans : TCHAD TIBESTI — 19 avril, 2008 @ 9:38

L'oasis de Bardaï

L’oasis de Bardaï
photo Thomas J.Abercrombie

 

Présentation du pays 

Le Tibesti est le plus vaste ensemble montagneux du Sahara dont le volcan l’Emi Koussi avec ses 3415 mètres domine de presque cinq cents mètres les plus hauts sommets du Hoggar. Situé sous le Tropique du Cancer, au nord du Tchad, ce bastion rocheux couvre une superficie de 100.000 kilomètres carrés. 

Sa structure est nette : socle schisto-cristallin recouvert par une masse sédimentaire sur laquelle repose l’énorme appareil volcanique. La couverture de grès épaisse de plus de mille mètres est disposée en plateaux que l’érosion transforme. 

Nachtigal, le premier étranger, a pénétré au Tibesti en 1869. Il faut attendre l’année 1914 pour voir une colonne française entrer à Bardaï. Pendant la deuxième guerre mondiale, des Toubous enrôlés dans les troupes de Leclerc participeront à la libération du Fezzan. 

Pour accéder au Tibesti, il faut emprunter soir un avion militaire atterrissant à Zouar, soit un avion privé, soit l’une des trois pistes extrêmement difficiles qui partent du Fezzan, du Tassili ou de Largeau. 

Les populations du désert ont appelé les habitants du Tibesti « Toubous » (de « tou » montagne et « bou » habitant) qui se nomment eux-mêmes « tédas » dans les montagnes et « dazas » dans les vallées. Ils représentent la fraction la plus pure du groupe qui compte environ treize mille individus. 

Ce qui frappe dans cette race, c’est l’alliance d’une peau noire avec des traits nettement europoïdes, aucune analogie avec les touareg, les noirs ou les arabes

Présentation du voyage

  Il s’agit d’une première visite « touristique » du Tibesti en 1968 (quelques années avant que Madame Claustre n’y soit prise en otage) une véritable expédition organisée par Gabriel Osmont guide saharien, malheureusement aujourd’hui disparu.

 Nous arriverons à Bardaï avec un avion loué, se perdant un peu dans le ciel d’Afrique, nous visiterons l’oasis et les villages alentour allant jusqu’à découvrir le site rupestre de Gonoa, le trou au natron une des curiosités volcaniques du Tibesti , nous irons jusqu’à la frontière libyenne à Aozou le foyer de révolte des toubous contre le gouvernement, pour finir par une marche à  pied de cent quarante kilomètres pour aller humer les senteurs soufrées des sources chaudes de Soborum. 

Paysages du Cap-Sizun

Classé dans : BRETAGNE — 16 avril, 2008 @ 12:03
Quelques paysages du Cap-Sizun
Album : Quelques paysages du Cap-Sizun
Le Cap-Sizun est une terre marine. Ses dunes, ses côtes rocheuses battues par l'océan, le rappellent à chaque instant. Au printemps les landes se couvrent d'ajoncs et de bruyères composant une symphonie de couleurs. C'est l'endroit où j'habite.
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Et le malade fut guéri ! 2/2

Classé dans : TCHAD DIVERS — 14 avril, 2008 @ 11:26

« A sa demande, un forgeron apporta alors une tige de fer à pointe aplatie, dont l’extrémité était rougie au feu. Bahad l’appliqua aux quatre extrémités de la croix qu’il avait incisée sur le crâne du patient. Les chairs grésillèrent. A la pointe de chaque volet, le guérisseur planta une épine et y attacha une nervure de palmier-doum. Les quatre liens pendant autour de la tête furent ensuite tirés et noués sous le menton de l’opéré, ouvrant les téguments en une fleur sanglante et fantastique qui découvrait l’os. 

Lorsque l’hémorragie cessa complètement, Bahad nettoya la paroi osseuse. Guiane vit alors distinctement la trace du coup de sabre, un sillon noirâtre et profond.Et la trépanation proprement dite commença. A l’aide d’un burin Bahad traça autour du sillon une ellipse régulière et suivant ce tracé, il se mit à inciser l’os, à petits coups lents, précis et puissants. Dans un coin de la case, le faki accroupi marmonnait les formules saintes en égrenant son chapelet. Il commençait à faire chaud.

Au bout de quelque temps, Bahad laissa tomber son instrument émoussé et en saisit un autre. Il taillait sans relâche et dans l’os le cercle se creusait, de plus en plus profond. Eguédé qui avait tressauté à plusieurs reprises lorsqu’on lui ouvrait le cuir chevelu, demeurait maintenant immobile, la tête toujours appuyée sur le coude.

Les heures s’écoulaient et Guiane vit enfin ce qu’il attendait. Dans les mains nerveuses du guérisseur, l’outil se fit plus circonspect. Une sorte de contact mystérieux parut s’établir entre la pointe métallique et les sens du vieillard. Au-delà de l’écorce osseuse, Bahad avait senti qu’il allait atteindre l’organe essentiel et fragile.

Le moment crucial était arrivé. Les risques étaient énormes . Le vieux guérisseur eut soudain conscience de son grand âge et une terrible lassitude parut courber ses épaules. Il posa son regard sur Guiane , sa jeunesse et son calme le rassurèrent.

 D’une main qui ne tremblait plus, il appliqua l’extrémité du burin en un point du sillon et il fit levier.La rondelle d’os remua dans son logement, mais ne céda pas .Bahad localisa les adhérences et donna encore deux ou trois coups de tranchant délicatement. A la seconde tentative, le fragment se détacha d’un seul coup. Le chirurgien le recueillit entre deux doigts et le tendit à Guiane émerveillé. Au-dessous, la surface palpitante des méninges apparaissait. Quelques mouches s’en approchèrent. Le jeune homme les chassa d’un revers de main.

Le patient était prostré et ne réagissait plus maintenant. Bahad lava la cavité avec de l’eau fraîche, puis y versa du beurre de chèvre.L’opération était terminée.

Comme il avait prévu de le faire, Guiane resta près de l’opéré, afin d’observer le processus de guérison. Dès lors, tout se passa normalement. Chaque matin, du beurre était versé dans la plaie et, jusqu’à la nuit, quelqu’un se tenait près du convalescent pour écarter les mouches.

Au bout de sept jours, on appliqua de nouveau de la poudre de garat et l’on ôta les bâtonnets qui empêchaient le cuir chevelu de se refermer. Peu de temps après les  attaches de fibre se rompirent et on laissa les chairs se rabattre lentement sur l’ouverture béante du crâne.

Au bout de quinze jours, Eguédé déclara qu’il ressentait de violentes douleurs en divers endroits de la tête. Bahad s’y attendait, car il en était ainsi habituellement . Il localisa les points douloureux, par palpation et y appliqua l’extrémité d’une tige de fer rougie au feu. Les douleurs cessèrent.

Un mois plus tard, Eguédé était définitivement guéri.  »

Au Tchad, un marabout opère comme au temps d’Hérodote 1/2

Classé dans : TCHAD DIVERS — 11 avril, 2008 @ 9:36

Je dédie cette histoire à un ami qui se reconnaîtra pour le faire un peu frissonner rétrospectivement !  

Le texte qui suit est tiré du livre « la ville de sel » de Carl et Petit, publié par Julliard en 1954.  Il s’agit d’une trépanation qui se passe au Borkou, au nord du Tchad. Tous les détails techniques y sont authentiques affirment les auteurs. Au Sahara plus qu’ailleurs peut-être « le vrai peut quelquefois n’être pas vraisemblable ». 

Ce serait un secret transmis de génération en génération ayant ses origines en pleine préhistoire.

test sur une coloquinte  Reconstitution de l’opération sur une coloquinte ! 

  

« Le vieil Ounia, nommé Eguédé, qui souffrait de violents maux de tête depuis quelques mois, alla trouver Bahad. Il avait reçu dans sa jeunesse un coup de sabre qui lui avait entamé la boîte crânienne. Après avoir longuement examiné et palpé la tête du malade, Bahad déclara :

- L’os n’est pas bon, il faut l’arracher … C’était la trépanation. 

Le vieux hésita, puis accepta enfin de se soumettre à la redoutable opération.

Pour le célèbre guérisseur, cette intervention devait être la dernière d’une longue carrière. Il fit demande à Guiane, de venir l’assister.A l’aube du jour convenu, Guiane arriva à la case d’Eguedé. Deux forgerons étaient déjà là et ils commençaient d’installer leurs soufflets en peau de chèvre près d’un petit brasier.Eguédé était couché sur une natte, à l’intérieur de la case. Le faki Brahammi se tenait accroupi près de lui et murmurait des prières.

Bahad arriva à son tour. Il alla s’installer près du patient et lui parla quelque temps à voix basse. Eguédé lui demanda comme une faveur de ne pas être maintenu durant l’opération.Alors Bahad commença son office.Sur son ordre, Eguédé s’était allongé sur le ventre, la tête appuyée sur le coude droit. 

Bahad sortit de son sac quelques nervures de palmier-doum, une douzaine d’épines de thala et quatre burins qu’il aligna près de lui sur la natte. Dehors les gens se turent soudainement. Guiane écrasait dans un mortier un mélange de garat (plante qui combat l’infection et cicatrise les plaies) et d’écorce d’édri (qui arrête les hémorragies).

Bahad saisit un burin dans sa longue main desséchée et, après avoir palpé pendant quelques secondes le crâne du patient, il prononça le Bismillah et trancha hardiment le cuir chevelu, en croix, sur l’emplacement à opérer. Le sang jaillit aussitôt, en flot épais. Sans s’en inquiéter, le guérisseur posa la pointe de son instrument au centre de la croix et se mit à décoller les quatre volets de peau, comme on écorce un fruit. L’hémorragie se fit plus abondante. Alors, Bahad fit un signe à Guiane ; celui-ci lui présenta le mélange de graines et d’écorces qu’il venait de broyer. Le vieux l’étendit aussitôt sur la plaie à vif et rapidement l’hémorragie diminua d’intensité. »

  

 

Algérie – Tassili n’Ajjer (16 et fin)

Classé dans : ALGERIE TASSILI — 4 avril, 2008 @ 9:50

 

http://www.dailymotion.com/video/x6r06c_tassili-1970_travel

 

Cette vidéo de J.C. Courbon
« sur le plateau du Tassili au-dessus de Djanet en 1970″
vous fera revivre magnifiquement tous les épisodes du récit que vous venez de lire dans les articles  de mon blog. ( La qualité en est médiocre c’est du super 8 numérisé).

 

Algérie – Tassili n’Ajjer (15) épilogue

Classé dans : ALGERIE TASSILI — 3 avril, 2008 @ 8:18

 

Il ne fait aucun doute, nous sommes fascinés par le désert et cette ensorcelante Afrique à un point tel que peut-être nous avons été « borborisés » par quelque femme touarègue ! 

Nous n’aspirons plus qu’à vivre « hors du temps des hommes, en plein temps de la terre » et le contraste sans transition entre le calme de l’oasis et la vie agitée des grandes villes est cruel. 

 Ces  touareg n’ont-ils point raison de vivre au ralenti sans désirer autre chose que le silence, l’eau pour emplir l’oued et l’ombre d’un palmier sur un mur de pisé blanc ? 

 Nous revenons riches de souvenirs mais surtout d’une philosophie nouvelle apprise au contact de ces gens simples qui mène à la sagesse et au bonheur. 

Petite fleur abandonnée à ton ombre bleue 
               Un peu de notre âme est restée près de toi                   
Car nous avons aimé ton royaume plus que tout 
Et nous n’avons pu lui dire adieu.

fleurs du désert

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