Turquie d’ouest en est (7/17) Zelve – Derinkuyu

 

Nous terminons notre séjour dans cette merveilleuse Cappadoce, le 10 août, à ZELVE. Zelve nous a paru le plus beau paysage de Cappadoce. Ancien village habité jusqu’à une époque récente par les grecs. Nous y voyons des églises, des moulins, une mosquée datant de l’occupation musulmane. Partout des trous avec à l’intérieur des cavités et des dédales. Les cônes sont surmontés de chapeaux faits de roche dure et forment des cheminées de fée.

N’oublions pas de parler de la ville souterraine de DERINKUYU qu’il faut absolument visiter. Nous y sommes descndues armées de bonnes chaussures car le sol est glissant. Elle comporte sept étages mais on ne peut en visiter que quatre. On y trouve des silos, des chapelles, des celliers, des tombes. Cette ville fut creusée pour se protéger contre les razzias des perses et surtout des arabes. Il faut remarquer le système ingénieux de fermeture des issues avec une grosse roche que l’on fait basculer une fois à l’intérieur.

Nous quittons la Cappadoce avec quelques regrets pour Kayseri, que nous visitons rapidement, en attente d’un bus pour Khata. Ce fut alors l’interminable nuit dans le bus et dès notre arrivée à Khata au petit matin, à peine trouvée une pension, nous faisons une sieste.

Turquie d’ouest en est (6/17) Gorême – Orthahisar

GORÊME, un des plus beaux ensembles monastiques de la Cappadoce. Nous y visitons ses églises (église au pommier, au serpent, sombre …) puis avec un turc nous montons jusqu’à l’église cachée. L’intérêt de ces églises vient autant de l’originalité de leur construction que des fresques ou peintures murales.

Le 8 août nous montons au vallon d’ORTHAHISAR et tout en haut, nous pouvons voir les toits garnis d’abricots séchants. L’exercice de la descente est périlleux. Puis un turc admiratif de Tino Rossi nous laisse écouter une chanson. Puis nous nous égarons quelque peu dans la vallée de Kizilcukur, puis de Gulludere au milieu des vignes. Notre journée se termine à Cavusin, où fatiguées nous n’avons pu escalader le rocher en son entier.

L’un de nos pique-niques est agrémenté de la présence d’une charmante enfant qui goûte à toutes nos victuailles…

Le 9 août nous faisons le grand tour de la Cappadoce. Nous visitons un ancien caravansérail. Ce qui nous amène dans la vallée de Soganli, un autre vallon peuplé d’églises décorées de fresques,

Turquie d’ouest en est (5/17) Cappadoce – Avanos – Uchisar

 

Puis c’est le départ le 7 août pour la CAPPADOCE où nous choisissons comme « point de chute » AVANOS, la ville des potiers.

L’un des spectacles les plus étranges du monde, voilà ce qu’offre la Cappadoce. On marche le long d’une crête. Tout à coup, le regard plonge dans la vallée et découvre un amoncellement d’étonnantes silhouettes pointues. Le sol de ce plateau est constitué d’un terrain volcanique tendre creusé d’étroits vallons, de roches déchiquetées.

Nous faisons notre première marche dans la vallée des Pigeonniers. Ceux-ci sont très importants pour l’agriculture car la fiente que l’on y ramasse constitue un excellent engrais. En échange de quelques bonbons, nous avons pu goûter aux abricots que nous ont donné de charmantes turques.

Au départ d’UCHISAR, nous avons quelques difficultés pour trouver notre chemin. Uchisar est un village connu pour son énorme piton de tuf percé de mille cavités. En cas d’attaque, les villageois se réfugiaient à l’intérieur de cette forteresse. Nous arrivons à Gorême après une marche de deux heures où nous avons rencontré une grosse tortue sur le chemin. Quel bonheur de se promener dans ces vallées de Cappadoce entourées de merveilleux vergers et de fleurs odorantes.

Turquie d’ouest en est (4/17) Antalya – Phaselis – Egirdir – Konya

Les 3 et 4 août nous séjournons à ANTALYA.

Il ne faut pas oublier ses ablutions avant d’entrer à la mosquée. La vieille ville et ses maisons de bois est l’endroit que nous choisissons pour dormir quoiqu’ un peu bruyant.. Nous ne pouvons qu’admirer la beauté et la richesse du port avec tous les caïques en bois pendant que nous dégustons une pizza .

Je dois vous avouer que le café turc n’est pas mauvais mais il y a autant à manger qu’à boire si l’on n’attend pas assez que le marc se dépose au fond de la tasse ! Nous préférons le thé servi dans un samovar dans la Karaali Parki, un joli parc sur les hauteurs, un vrai moment de fraîcheur dans la chaleur de la ville.

Nous profitons de notre séjour à Antalya pour visiter le site de PHASELIS dans une végétation exubérante, son théâtre, ses thermes, son port.

Puis nous partons le 5 août pour EGIRDIR qui est une ville dépourvue de monuments spectaculaires. Mais nous n’avons pu rester insensibles à la beauté de son cadre environnant. On dit que le lac d’Egirdir est le plus beau de toute la Turquie. Ville où nous avons pu apprécier, même très peu de temps, qu’elle est idéale pour le « farniente » et où l’on déguste de très beaux et bons poissons.

Nous voici le 6 août à KONYA. Konya où nous avons fait une petite escale pour visiter le Tekke de Mevlâna, lieu saint, spirituel, magnifique édifice à la tour côtelée de céramique verte. Ce Tekke (couvent) fut le premier de l’Ordre des Derviches Tourneurs dont la danse encore perpétuée de nos jours les emporte dans des transes mystiques..

Turquie d’ouest en est (3/17) Dalyan – Caunus – Fethye

 

Le 1er août, nous sommes à DALYAN.

Nous nous offrons une barque pour nous deux avec un turc qui rame pour une promenade parmi les roseaux et qui finit aux sources chaudes et aux bains de boue.Une française justement en sort et on ne lui voit plus que le blanc des yeux, le reste de son corps étant couvert d’une carapace gluante marron !

C’est ici que nous voyons les monuments de CAUNUS, ses tombes du IVème siècle avant J.C. Dans l’antiquité Caunus était une cité malsaine en raison d’une épidémie de malaria. Même les morts déambulaient dans les rues, dit-on ! La plage de Dalyan est célèbre pour ses tortues. C’est une zone protégée afin qu’elles viennent y pondre leurs oeufs.

Le 2 août nous visitons FETHYE et ses tombeaux à flanc de falaise. Puis nous nous rendons à OLUDENIZ, lieu favori d’ancrage des bateaux de plaisance dans un environnement paradisiaque d’îles et de montagnes mises en évidence sur tous les posters de Turquie. En fait le lieu pour s’y baigner est détestable tant la foule est nombreuse.

Turquie d’ouest en est (2/17) Aphrodisias – Pamukkale

 

Le 31 juillet, nous sommes à APHRODISIAS. Dans un environnement très bucolique, nous découvrons son théâtre, son immense stade , l’Odéon qui est une petite merveille de marbre, le temple d’Aphrodite et les thermes d’Hadrien. Je suis impressionnée en pensant aux joutes entre gladiateurs et animaux féroces qui se déroulaient là devant 20.000 spectateurs !

Et nous partons pour PAMUKKALE, le château de coton dont j’ai souvent rêvé. Nous profitons de la piscine de la pension et restons dans ce site naturel jusqu’au coucher du soleil.. Dévalant d’une grande falaise, des sources chaudes chargées de sels calcaires, ont depuis des milliers d’années, modelé, taraudé la montagne en une succession de vasques d’une blancheur éblouissante. Hélas des hordes de touristes envahissent l’endroit et maintenant il est interdit d’y marcher. De notre temps nous avons pu y tremper les pieds et c’était un délice de tiédeur !

Turquie d’ouest en est (1/17) Ephèse

Voyage de deux amies à travers toute la Turquie, de l’ouest vers l’est, durant 35 jours
4.000 kms de car d’Izmir à Trazbon avec retour sur Istanbul en avion

juillet – août 1990

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EPHESE

D’ IZMIR, un train nous dépose à SELCUK. Le guide du routard sous le bras, nous choisissons Star Pension pour notre première nuit sur la terre turque où nous dégustons un bon petit déjeuner, le lendemain matin, composé d’oeuf coque, tomates et fromage accompagnés de thé. Le thé turc, un peu fort, coloré et brûlant, est la boisson idéale lorsqu’il fait chaud et nous aurons souvent l’occasion d’en boire toute la journée un peu partout et lorsque nous aurons faim, nous trouverons des pains délicieux de toutes sortes vendus par des marchands ambulants. Nous commençons même tôt le matin à avoir un peu chaud. Nous sommes le 29 juillet et nous voyons quelques cigognes.

Le 30 Juillet, nous visitons EPHESE. Son grand théâtre, la Bibliothèque de Celcius, la Voie Arcadiane, sans oublier les maisons en terrasses si bien dallées. Là il fait bien 40° et mieux vaut avoir sa bouteille d’eau sous le bras !

Pendant la période grecque, Artémis, déesse de la fécondité, fut la patronne de la ville à laquelle on consacra un temple prestigieux, l’artémision. Lors de la période romaine, on imagine aisément, à la douceur du climat et du paysage, comme il faisait bon vivre ici, pour les riches marchands d’Ephèse. Au 1er siècle avant J.C. La ville compte jusqu’à 200.000 habitants et connut une grande période de prospérité. L’apôtre Paul vint y prêcher la bonne parole, St Jean et la Vierge Marie y séjournèrent.