Turquie d’ouest en est (17/17) Istanbul les citernes – fin du voyage

 

Nous visitons les musées archéologiques avec le célèbre sarcophage dit d’Alexandre. La décoration de ce tombeau en marbre retrace une partie de la vie d’Alexandre. Et le sarcophage dit des Pleureuses sur lequel figurent des femmes dans l’attitude de la douleur.

Puis nous terminons notre journée par la visite de la Citerne YEREBATAN SARNICI. Il s’agit du système d’eau de la ville construit par les romains et les byzantins. Composé de citernes couvertes et ouvertes reliées sous la terre par des canaux et des aqueducs, ce compliqué et étendu système de distribution d’eau est une réussite technique et une merveille artistique.

La Citerne DE BASALICA, que nous visiterons, est aussi nommée « le palais enfoncé ». On y a raconté des histoires de gens qui se sont perdus dans le labyrinthe des colonnes et revenus avec horreur. Certains même ne sont jamais revenus … C’est la citerne la plus étendue de la ville. On ne pourra qu’être admiratifs des têtes de Méduses qui, construites par les romains, sont employées comme de simples matériaux de construction par les byzantins.

Ici se termine notre voyage en Turquie. Signalons que nous avons vu beaucoup de maisons en construction dont le second étage ne sera jamais terminé pour la simple raison de n’avoir pas d’impôt à payer ! Nous nous sommes régalées de pâtisseries orientales dégoulinantes de miel et nous rapportons un petit pendentif représentant un oeil sur fond bleu qui doit porter chance et il nous a bien protégées ! Les turcs sont très hospitaliers, accueillants et ont sans nul doute une vie difficile à assumer, notamment dans l’est du pays.

Turquie d’ouest en est (16/17) Istanbul – palais Dolmabahce – tour Galata – grand bazar

C’est notre dernier jour à Istanbul. Une visite au Palais Dolmabahce s’imposait même s’il nous a fallu patienter plus d’une heure avant d’y entrer.

Ce palais se dresse au milieu de très beaux jardins. Il s’élève le long de la rive du Bosphore. C’est là que mourut Ataturk. Dans un somptueux décor baroque, sont rassemblés les objets les plus divers. Nous passons de salons en bureaux, de bureaux en antichambres pour traverser des salles de bains aux murs recouverts de marbres rares et arriver dans le décor saisissant de la grande salle de réception dont l’immense lustre fut un cadeau de la reine Victoria. J’espère qu’il ne va pas nous tomber sur la tête et qu’il est bien accroché !

 Les vues sur le Bosphore par les hautes fenêtres sont agréables. Heureusement que nous n’avons pas visité les 285 pièces de ce palais car je suis déjà « claquée » !

Puis nous montons à la Tour de Galata. D’une hauteur de 68 mètres, elle ne présente aucune originalité, mais du haut, nous avons une vue sur la ville. L’ascenseur y est si étroit que je n’aurais pas aimé qu’il tombe en panne !

photo Eva Baila

Shopping dans le grand bazar où je m’achète un sac en cuir avec ma carte bleue qui sera passée deux fois dans l’appareil sans que j’y prête garde (ce qui ne m’arrive plus maintenant) et qui sera débitée de la somme équivalente de la remise que j’avais discutée. Cela aurait pu être davantage et finalement je m’estime heureuse ! Il y a aussi de beaux tapis nommés kilims qui sont bien tentants. Nous avons vu beaucoup de femmes et même des fillettes attelées du matin au soir aux métiers à tisser dans le pays et je dois dire que j’avais pitié d’elles.

photo Eva Baila

Turquie d’ouest en est (15/17) Istanbul – palais Topkapi – mosquée bleue – basilique ste Sophie

 

Notre deuxième journée à Istanbul nous amène au palais de Topkapi à l’intérieur des remparts du sérail. Il s’agit d’une succession de musées et le célèbre palais habité par les Sultans du milieu du XVème siècle au milieu du XIXème siècle. Le sérail de Topkapi nous mène de salles en salles admirer miniatures et portraits, montres et horloges, trésors de pierreries , tissus rares, exposition d’armes et de faïences.

Bien sûr nous ne manquons pas la visite du harem, appartements, chambres, bains (avec ses pièces caractéristiques : vestiaire, salle chaude, salle de massage). Notons aussi les chambres réservées aux jeunes sultans qui, enfermés, y menaient une triste vie, la cour des concubines, ces dernières se jalousant entre elles projetant quelquefois d’empoisonner sa rivale !

Notre visite se prolonge par la visite à la Mosquée Bleue, une des plus célèbres d’Istanbul, avec ses six minarets et son décor de faïences bleues vertes et turquoises..

Face à elle, la Basilique Sainte-Sophie. De style byzantin, elle est aujourd’hui transformée en musée.

photo Eva Baila

Elle fut érigée en 325 par Constantin et consacrée à la sagesse divine; Elle fut brûlée et rebâtie en 415, puis brûlée une seconde fois en 532. C’est à Justinien que nous devons l’édifice qui existe encore aujourd’hui.

photo Eva Baila

Merci à mon amie Eva pour le prêt de ses photos
lien :  http://eva.baila.over-blog.com/

 

Turquie d’ouest en est (14/17) Istanbul – Bosphore – café Pierre Loti

 

ISTANBUL, à la recontre de l’orient et de l’occident, est la ville où il faut se mêler à la vie de la rue, mais attention pour traverser car il est presque impossible de se lancer dans ce sport périlleux.

Nous commençons notre visite à Istanbul par la promenade sur les rives du Bosphore. Sur la rive européenne nous remarquons le palais de Dolmabahce avec sa mosquée, Rumeli Hisar étonnant château, puis les riches demeures d’Istanbul.

La visite au Bazar Egyptien nous permet de nous parfumer des odeurs orientales. Le marché aux épices est assez moderne.

Nous terminons notre après-midi au Café Pierre Loti.. Nous y admirons le beau panorama sur la Corne d’Or en pensant à l’écrivain voyageur qui aimait s’y délasser en bonne compagnie en contemplant la merveilleuse vue sur Istanbul. Comme nous le comprenons…

Turquie d’ouest en est (13/17) Trabzon

 

Un séjour à Trabzon ne peut se compléter sans la visite de SUMELA. Mais il faut gravir ce site exceptionnel. Les bâtiments sont plaqués contre une paroi vertigineuse de la montagne.

 Les paysages sont purs et propices à la vocation pour la vie spiriuelle. Ce monastère est appelé monastère de la Mère Marie ou de la Vierge de la Montagne Noire. Les moines vécurent dans ce monastère jusqu’en 1923. Il fut plusieurs fois pillé et incendié, et reconstruit. Nous pouvons y voir les ruines de la bibliothèque, les restes de la cuisine, l’église de l’Assomption de la Vierge qui conserve en partie ses peintures murales .

Nous changeons de milieu pour passer la soirée dans une sorte de boîte de nuit qui se trouve dans une cave où les turcs balèzes à l’entrée me font un peu peur. A l’intérieur de pauvres filles maquillées et court vêtues chantent pendant qu’on nous apporte une assiette de raisins que nous paierons fort cher !

Nous profitons de nos quelques jour à Trabzon pour visiter également Rize, capitale du thé . Sur la plupart des collines environnantes, se trouvent de vastes plantations de théiers. Rappelons que cette culture a été introduite en Turquie peu avant la seconde guerre mondiale. Nous faisons une ébauche de visite d’une fabrique et ne manquons pas de nous faire offrir du thé par les employés.

Nous quittons Trabzon le 22 août et prenons l’avion pour ISTANBUL.

Turquie d’ouest en est (12/17) palais d’Ishakpasa Sarayi – Trabzon mer noire

 

ISHAKPASA SARAYI est cette petite merveille semblable un peu à un château de contes de fées. Datant du 17ème siècle, il fut construit par un gouverneur kurde, Ishak Pasha. L’architecte y a réuni les formes perses, arménienes, géorgiennes et une restauration a débuté en 1956. Nous pouvons remarquer la mosquée, le harem, les bains. Puis nous escaladons les rochers, étape difficile, mais quelle vue splendide sur le palais et la plaine environnante.

Le 18 août, nous quittons Dogubayazit pour Erzurum où nous faisons que changer de bus pour TRABZON. Trabzon se situe au bord de la mer Noire. Ville aux monuments byzantins. Nous y visitons l’Eglise Sainte Sophie, ornée de peintures datant probalement du XIIème siècle, qui sont du reste très bien conservées.

Nous montons à ATATURK HOUSE où nous nous imprégnons un peu de la vie d’Ataturk « père des Turcs ».

Turquie d’ouest en est (11/17) Hosap – Dogubayazit

Nous sommes le 16 août et c’est sur la colline de Cavustepe que nous rencontrons Térésio, voyageur solitaire dans l’est qui va nous accompagner pour quelques jours. Cavustepe est couronnée par les restes d’une cité fortifiée.

Puis nous visitons le site d’HOSAP avec sa forteresse et nous pouvons ici apprécier les montagneux paysages de l’est. La montée à la forteresse est difficile mais la présence d’une petite fille nous encourage . Les fillettes aiment se faire photographier une fleur à la main.

Nous remontons vers le nord-est de la Turquie, près de la frontière iranienne. Une escale à Muradiye s’impose pour la photo des cascades.

DOGUBAYAZIT est le but de notre passage en cette région qui nous semble quelque peu tourmentée. C’est la ville la plus orientale de Turquie. Elle se situe à quelques dizaines de kilomètres de l’Iran et de l’URSS. C’est aussi le lieu par lequel passent de nombreux camions pour l’Iran. En cette période tumultueuse, nous sommes arrêtées sur les routes par de nombreux barrages militaires. Ce ne peut être qu’une ville étape, prétexte pour y visiter l’un des palais les plus étranges du monde méditerranéen. Ajoutons que cette ville est située dans une plaine que domine à 5156 mètres le mont Ararat, toujours couronné de neige.

Turquie d’ouest en est (10/17) Van – île d’Athamar

Une halte photo-enfants nous semble nécessaire … Notons que déjà jeunes, les filles sont plus habillées que les garçons. C’était l’heure de la collecte de l’eau qui, souvent, se fait rare dans l’est en été.

Le 15 août, nous grimpons sur la citadelle d’où nous pouvons voir la vieille ville de Van. Cette vieille ville fut détruite en 1915 lors de combats entre turcs et russes. Elle s’étendait au pied d’une longue arête rocheuse encore couronnée par les impressionnantes murailles de la citadelle, renforcées de tours en briques. Elle est reliée à la ville basse par un escalier d’un millier de marches.

Puis de retour à la ville basse et en se promenant le long de l’embarcadère du lac, nous rencontrons des italiens et partageons avec eux une balade en bateau sur l’Ile d’Athamar avec retour au coucher du soleil.

La visite sur l’ILE D’ATHAMAR s’impose, ne serait-ce que pour l’église qui peut être considérée comme un chef-d’oeuvre de l’architecture arménienne. Cette île était un lieu de refuge d’une famille seigneuriale arménienne. Il ne reste que l’église de la Sainte Croix qui fut construite entre 915 et 921. Les murs extérieurs sont ornés de sculptures figurant des animaux, des pampres, des têtes humaines, des saints et des prophètes. Nous y découvrons aussi Adam et Eve …

Une particularité de la région : les chats sont de race nommée « angora turc « et souvent dotés d’yeux impairs dits vairon. Le gouvernement turc essaye de sauvegarder la race en créant un élevage.

photo Cecilia Delagarde Berthevas

Turquie d’ouest en est (9/17) Diyarbakir

Il nous faut quiter cet endroit magique de l’est de la turquie. Il faut préciser que l’est ressemble à la vraie Turquie et que la différence avec l’ouest, plus européenne, est frappante.

photo du net

Nous voici à DIYARBAKIR, que l’on dit la ville la plus chaude de Turquie, ce qui sembla être vrai. Ville un peu difficile à visiter pour deux européennes. Il faut préciser qu’il s’agit de la capitale kurde. L’architecture en est surtout militaire. Sans doute une ville non sans intérêt, mais à visiter avec guide. Il me semble me rappeler que c’est ici qu’un parc est réservé aux hommes et un autre aux seules femmes. La ville est habitée par les kurdes et nous les voyons en prière jusque dans la rue, la mosquée étant sans doute pleine. Nous sommes à la mi-août et les bruits de la guerre du golfe qui a commencé dès le 2 août, (l’invasion du Koweit par l’Irak) nous parviennent ici vaguement ! Nous commençons à voir des militaires armés de mitraillettes à tous les coins de rue et la nuit l’on entend des coups de feu ! Après notre repas d’aubergines farcies, nous préférons rentrer dans notre chambre.

photo du net

Il s’agissait pour nous d’une ville étape avant notre départ pour VAN. Van que nous allons découvrir sous un ciel bleu dans un décor de hautes montagnes volcaniques, auprès d’un lac .

Même si le voyage en bus est un peu périlleux pour y arriver, en ce qui nous concerne, les paysages environnants sont d’une grande beauté. Nous sommes toujours deux femmes étrangères dans les bus qui transportent les paysans du coin, mais nous sommes toujours bien accueillies. La coutume est de venir vous rafraichir les mains d’un jet d’eau de cologne ! On nous offre du raisin ou des graines de sésame. Pour le raisin, bien sûr il n’est pas lavé et je m’inquiète un peu mais on ne peut vexer ces braves gens. Une fois, il n’y avait plus de place et ils se sont poussés gentiment, je me suis retrouvée le dos appuyé sur la vitre arrière du car en plein soleil et j’avais l’impression d’être appuyée sur un fer à repasser !

Hélas à Van, je suis ratrapée par de la fièvre et une dysenterie carabinée. Je me traîne un peu pour les visites.

Turquie d’ouest en est (8/17) Nemrut Dag

 

 

Départ à 2h de l’après-midi pour le NEMRUT DAG, point fort de notre voyage . Aucun séjour en Turquie ne peut se concevoir sans cette halte où, après avoir parcouru des kilomètres de piste difficile, nous arrivons au pied d’un gigantesque tumulus qui culmine à 2150 mètres. D’énormes figures sculptées dans la pierre peuplent deux terrasses d’où nous pouvons voir le coucher ou le lever du soleil. Des siècles après la mort de ce roi de Commagène, Antioche, cette grandiose réalisation rappelle sa mémoire et son ambition qui fut de réunir les civilisations orientales et occidentales, déjà bien avant J.C. Aujourd’hui ces civilisations se battent encore …

 

Ce site fut découvert en 1881 par un géologue turc. Ce sanctuaire fut tiré de l’oubli en 1953 par un américain qui y effectua de nouveaux travaux, après ceux des allemands en 1890.

 

Nous n’avons pu rester insensibles à ce site et c’est pourquoi, un peu déçue de notre visite du soir avec trop de touristes, nous décidons, le 12 août, de monter à nouveau au Nemrut Dag par nos propres moyens avec un taxi.

 

Ainsi, nous profitons du spectacle pratiquement pour nous deux . Mais le retour à la civilisation fut plus difficile puisqu’il nous fallut faire du stop pour rentrer à Khata loin d’ une soixantaine de kilomètres de pistes. La nuit allait presque tomber, et nous étions fort inquiètes de devoir dormir dehors dans le froid de la montagne, lorsqu’un dolmus d’ouvriers turcs rentrant du travail nous prit . Le parcours fut agréable et heureusement sans problèmes même si les deux françaises furent regardées intensément tout au long du voyage par 18 paires d’yeux mâles !