Retour à Ko Samui (2/2)

 

Cécile a voulu goûter à tous les plats et à tous les fruits exotiques. Elle nous présente plein d’insectes grillés, mais là les gros vers blancs peut-être encore tout vivants , pouah. Je ne suis pas à Koh Lanta !!! Cécile, dis-nous si c’était bon ?

Il y a des fêtes certaines nuits de pleine lune sur les plages alors que de mon temps tout était calme. Il n’y avait pas de transports en commun, presque pas de motos, pas de boutiques qui vendent de tout ni de marchés de jour ou de nuit. Juste un bungalow doré sur une plage, un hamac suspendu entre deux arbres et la mer transparente au pied. Un gros Bouddha qu’il fallait aller voir à pied, tout en dégustant le lait de la noix de coco qu’on vous offrait sur la route. 

Je vous laisse découvrir les photos de Cécile Koch que je remercie chaleureusement.

Retour à Ko Samui (1/2)

Vous avez sans doute déjà lu mon récit se rapportant à la visite de cette île au sud de la Thaïlande. C’était il y a quarante ans. Vous le trouverez à ce lien : ICI

 

Grâce à la gentillesse de mon amie Cécile Koch, qui me prête ses photos, nous pourrons parcourir ce petit paradis à nouveau visuellement et y découvrir beaucoup de nouveautés. Je la remercie sincèrement. Elle en revient en cet été 2015 et a passé trois semaines de bonheur avec sa famille dans un bungalow loué en pleine nature avec une petite piscine qui leur a permis de se rafraîchir ! 

Vous n’y verrez pas les hôtels qui ont poussé comme des champignons, elle a privilégié la nature et la rencontre avec les habitants toujours souriants et amicaux. Elle n’a pas rencontré Tarzan et pourtant elle aurait pu, notre Jane pour l’occasion !!! Les lianes ne manquent pas autour des cocotiers, je m’y suis bien balancée autrefois !

Thaïlande – île de Ko Samui (5/5)

  Je me cache du soleil pour mon dernier jour sur l’île. L’eau de la baignade ne me rafraîchit même pas. Je me repose en essayant d’échafauder des rêves insensés, histoire de passer le temps, mais loin des gâteaux spéciaux ou des « bong » dans les water pipes (qui font bang dans la tête) !

 

Départ en bateau pour Khanon et bus jusqu’à Sura Thani. Retour sympa avec plein de gens dans le train. Toujours ma super couchette en papier journal. Au petit matin, un balayeur passe dans les wagons pour ramasser les ordures. Il fait une boule des journaux et les jette par la fenêtre … avec une chaussure de mon voisin de train qui repartira avec une seule chaussure et … un sourire !

 photos du net

 

Thaïlande – île de Ko Samui (4/5)

 Dans le petit restaurant où je dîne, j’aperçois sur un coin du bar, un bocal en verre qui contient des gâteaux. Chaque soir, je vois mes compagnons en prendre un. C’est un gâteau au haschich de couleur verte. J’ai envie de faire comme eux juste pour goûter mais j’aurais dû n’en prendre qu’un morceau, au lieu de cela je l’ingurgite tout entier. Une très mauvaise idée car trois heures plus tard je commence à me sentir mal et , seule, vais m’enfermer dans ma chambre.

 

photo du net

Alors là, l’effet se fait sentir, terrible. Je ne peux tenir debout, dans mon lit, je ne sais plus dans quel sens, ni dans quel pays je suis ? Mon cœur bat très vite. Avec les coups de soleil de la journée, mon corps brûle, je le vois même environné de flammes. Mon esprit s’égare. Mon corps tressaute comme chargé d’électricité. Je crois vraiment mourir. Cela dure toute la nuit, puis peu à peu, j’essaye de me calmer et les battements de mon cœur s’apaisent. C’est vraiment trop. La drogue, peu pour moi. Quelle tristesse de voir tous ces jeunes cherchant dans les drogues un bonheur illusoire qui les mène tout droit au cimetière.

Thaïlande – île de Ko Samui (3/5)

 8 mars 1981, année 2524 selon le calendrier thaï. Ici pas de transports en commun. J’ai profité que notre restauratrice allait au marché pour visiter des chutes d’eau . Nous avons remonté une rivière en sautant de rochers en rochers pour atteindre les waterfalls.

photos du net

 Il faisait si chaud que la sueur nous dégoulinait le long du visage et qu’une petite baignade s’imposait avec l’espoir qu’il n’y ait pas de crocodiles. Seul un iguane de plus d’un mètre s’est enfui dans les buissons.

 Ce fut une nice walk. On a aussi joué à Tarzan en se balançant avec les lianes de la forêt.  

 

A Lama Beach, les vagues atteignent deux mètres de haut. C’est sur cette plage que des corps décapités arrivent avec la marée. En effet, dans le golfe de Siam, des pêcheurs se sont transformés en pirates pour arraisonner les navires transportant des vietnamiens qui veulent échapper à leur pays. La côte est encadrée de rochers. Ma plage, devant mon bungalow est heureusement plus calme et propice au bain de soleil mais gare aux coups de soleil !

 

Thaïlande – île de Ko Samui (2/5)

 Le taxi est gratuit pour m’amener aux bungalows que j’ai choisis (Anuson à Bo Phut, à 19 kilomètres dans le nord de l’île).
 Il y a une dizaine de petites huttes en paille et l’endroit est très tranquille, sur une jolie plage de sable blanc, avec un hamac suspendu entre deux arbres . 

photos du net

Le lendemain je marche trois heures pour aller voir le Big Bouddha.

 Je longe la plage et au retour des pêcheurs m’offrent une noix de coco. Soirée tranquille. Il n’y a rien à faire d’autre que d’écouter le bruit de la mer, d’admirer le bleu de celle-ci, le lent balancement des palmes, la jolie couleur d’un bateau, le doré des bungalows ou les couchers de soleil orangés. Tout est quiétude.

 

Thaïlande – île de Ko Samui (1/5)

 A la suite de mon voyage en Thaïlande, je désirais passer quelques jours dans un des îlots paradisiaques au sud. C’était il y a trente ans , en voici le récit !

J’abandonne l’idée d’aller à Phuket car je n’ai pas envie de prendre un bus de nuit qui peut être attaqué et l’avion est trop cher. J’irai donc à Ko Samui en prenant le train plus sûr puisque gardé par des policiers armés, puis le bateau jusqu’à l’île.

photos du net

Train à 17 h 30 pour Sura Thani. J’achète un journal et je transforme le sol du wagon, sous la banquette, en super couchette. Je dors sur mon sac donc pas de risque qu’on me le vole. Malheureusement une cruche d’eau posée là aussi se renverse.

. Bateau à 9 h depuis Bandon pour Ko Samui. Arrivée à midi sur l’île, qui à cette époque là était d’une tranquillité absolue. Depuis cela a beaucoup changé et elle est devenue le rendez-vous des routards qui veulent faire la fête sur les plages la nuit entière !

Au royaume du Siam (8/8)

 Les Thaïs sont assez superstitieux.

 La tête est considérée comme la plus importante partie du corps. Toucher quelqu’un sur la tête est la plus grande injure parce que c’est le siège de l’esprit. Le mot utilisé pour « je ou moi » est littéralement « my hair » (mes cheveux).

 Ils ne signent jamais leur nom en rouge parce que le cercueil contenant le corps des morts gardés au temple attendant la crémation, a le nom du mort écrit en rouge. Cela pourrait signifier leur propre mort. Si l’on est en deuil et que l’on doive aller à un mariage, il faut demander à l’esprit du mort la permission de quitter le deuil pour ce jour là.

 Le lézard des maisons ou « ching chok » est ainsi nommé d’après le son qu’il fait. Vous pouvez voir ces sympathiques créatures grimper le long des murs. Elles ressemblent à des crocodiles miniatures. Une superstition dit que vous devez faire attention si vous entendez ce cri juste avant de sortir de la maison. Il y a un message qui diffère selon la direction d’où vient le cri.

 

Attaque de nuit d’un autobus sur la route de Chiang Maï à Bangkok, détourné sur un petit chemin où les voyageurs ont dû descendre et se sont retrouvés en caleçon !

 

Au royaume du Siam (7/8)

 

Jour de fête à Bouddha. Des autels improvisés sont installés dans les rues avec des plateaux d’offrandes de nourriture.

 Au Wat Pra Keo, il y a une cérémonie avec le Prince du royaume qui vient prier et ramasser les fleurs que son peuple agenouillé lui tend. Il est magnifique en habits blancs, une épée étincelante au côté, abrité d’un parasol qu’un aide tient. Les cerfs-volants occupent tout le ciel d’une place.

 J’assiste à l’Oriental Hôtel aux danses pour touristes,

 

à un spectacle de boxe thaïlandaise et de combat à l’épée.

 

Je traverse le fleuve pour voir le Wat Arum recouvert d’une mosaïque de milliers d’assiettes cassées.

 photo du net

 Des danois m’indiquent un wat où l’on peut trouver dans une niche des moulages de poteries de Bouddhas, un peu cassés mais valables. Il faut faire semblant d’observer le singe qui se balance au-dessus pendant qu’on se baisse pour ramasser ces débris invendables. Je reviens poussiéreuse mais joyeuse.

Au royaume du Siam (6/8) ferme aux serpents, maison de Jim Thomson

 Tous les jours à onze heures du matin, à la ferme aux serpents, on extrait le venin des cobras, pythons ou vipères devant les visiteurs. Pour les attraper c’est la corrida et ça donne un peu le frisson.

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La rue chaude de Bangkok où sont les boîtes de nuit et les salons de massage, la rue Phatpong, est vide de monde quand je m’y rends. C’est le matin et le soir quand tout s’anime, je suis dans mon lit. 

Petit arrêt à la maison de Jim Thomson qui aurait disparu en Malaisie à l’âge de 61 ans, on ne sait comment. Il faisait partie des services secrets américains. Peut-être a-t-on rendu sa mort mystérieuse simplement pour attirer plus de touristes à visiter sa maison, maison traditionnelle thaï, démontable et remontée au centre de Bangkok dans un décor de verdure avec statues, peintures, bronzes et porcelaines de valeur.

photo du net

 On emmènerait bien un objet sous le bras mais on hésite quand on sait que le gouvernement donne seulement un bath par jour pour nourrir chaque homme dans les prisons, soit 20 centimes (ils mangent des tripes de cochon) et pour les femmes six baths (on ne sait pourquoi).

 

La drogue, qui est cultivée pourtant dans le Triangle d’Or, est interdite en Thaïlande. Même quand on n’en possède pas, on n’est jamais à l’abri d’un policier véreux qui va en amener lui-même dans votre chambre et qui demandera un fort bakchich pour ne pas vous dénoncer.