Retour à Djanet (8/8)
Lorsque nous retrouverons la route, nous embrasserons le goudron de joie ! Les rencontres dans le désert sont sympathiques, un touareg qui s’approche son chameau tenu à la main et qui nous serre la main, ou un 4×4 qui s’arrête pour nous offrir une boisson fraîche !
Notre passage au Maroc sera marqué par une fantasia.
Puis sur la route des enfants font virevolter en tous sens de petits faucons au bout d’une corde.
Nous avons pitié d’eux et nous les achetons. Nous les attachons dans la voiture et ils restent si sagement sur la banquette arrière que les gens croient qu’ils sont faux. Mais au moment des repas, ils sont bien vivants, étalent leurs ailes d’une envergure d’environ soixante centimètres et me mordent le doigt en même temps que la viande crue que j’ai dû acheter pour eux !
Tanger, passage en bateau du détroit de Gibraltar puis route vers la France. C’est à Malaga que nous perdons le contrôle de la direction de la voiture (c’est que dans une ville précédente nous avons heurté un haut trottoir assez violemment) et nous … versons dans le fossé, descendons une quinzaine de mètres en faisant plusieurs tonneaux (tout dans la boîte à gants vole dans la voiture, mais nous restons assis sur nos sièges par la force centrifuge, il n’y avait pas de ceinture dans ce temps là). La chance c’est que la terre soit meuble et nos bidons sur le toit font amortisseurs! Bien sûr les oiseaux s’ébattent affolés !!! Tout le monde est bien vivant.
Ce n’étaient que des tonneaux de Malaga et pourtant nous n’avions rien bu !
Ici se terminent nos aventures en espérant qu’elles vous auront plu !
Nous avons gardé et nourri les deux faucons pendant quatre mois avant de les relâcher dans la nature ! Ils ne se sont jamais vraiment apprivoisés.