Île de Palawan aux Philippines (5/5)
J’ai repris le bus démantelé avec le toit qui remue à chaque secousse, montants des fenêtres dessoudés et roues qui s’enfoncent dans trente centimètres de boue.
A Puerto Princessa en attendant mon bateau pour le lendemain, j’habite chez une famille accueillante.
Un oncle vit avec cette famille. Il a les ongles nacrés et s’habille de rose. Ici dans ce pays, c’est un honneur d’avoir un homosexuel dans sa famille. Il paraît qu’ils portent bonheur !
Les enfants me tiennent compagnie. Je mange plein de bonnes choses. Je prends même une douche.
Je me sers de leur peigne avant de réaliser qu’ils sont en train de s’épouiller. Je me sens déjà la tête qui pique !
Adieux à la famille après un bon goûter de bananes cuites avec noix de coco et sucre.
Les deux fillettes m’accompagnent jusqu’au bateau.
les photos sont du net
Une demi-heure après son départ, celui-ci pas très grand, tout en métal, avec le fond plat, commence à s’agiter dans tous les sens très sérieusement. J’ai l’impression qu’il va se casser en deux tant il cogne avec une rare violence. Les gens vomissent partout et personne ne nettoie. Nous sommes dans un endroit fermé et nous nous étendons sur les banquettes pour dix-sept heures de roulis et tangage jusqu’à l’arrivée à l’île de Panay.
Les voyages, c’est pas toujours de tout repos !