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Archive pour la catégorie 'PHILIPPINES GUERISSEURS'

Les guérisseurs des Philippines (4/4) Juanito Flores

Posté : 18 août, 2008 @ 9:52 dans PHILIPPINES GUERISSEURS | 7 commentaires »

mains en prières

JUANITO FLORES

Depuis Carmen continuer tout droit après le pont en fer sur cinq ou six kilomètres environ et à gauche se trouve la maison du guérisseur. Il y a déjà là un car de patients mexicains.

Au milieu des arbres, des palmiers, sont construites des maisons de bois aux toits de paille. Elles sont plantées sur pilotis dans un sol poussiéreux qui révèle la sécheresse de la région. Autour des maisons courent les poules et les chèvres, les chiens, les cochons et une vache. Une agréable odeur de foin, à laquelle se mêlent des relents de fumier, traîne dans l’air.

Je découvre la chapelle blanchie à la chaux où officie Juanito Flores. L’intérieur est propre et paisible. Au plafond une bannière blanche est suspendue, l’appartenance à l’Eglise Espiritista, brodée en lettre jaune d’or.

Juanito apparaît tout simple, bras nus lui aussi, souriant et décontracté. Les gens montent sur l’estrade et se présentent à lui. Ici le style diffère. On n’a pas besoin de dire ce qui ne va pas. Il le voit avec l’aura qui nous entoure et soigne en envoyant de l’énergie aux points d’acupuncture. Avec ses doigts tendus, il donne de petites tapes rapides et l’on sent très nettement comme des piqûres d’épingle vous pénétrer la peau au point d’en faire une grimace. Cela se termine par un petit massage, particulièrement du ventre, à l’huile de coco par les assistants.

Après cela il y a un petit entracte où Juanito se remémore tous les cas qu’il a vus et choisit ceux qui ont besoin d’être opérés. Il se sert d’une feuille de papier blanc pour radiographier l’endroit malade. Nous on ne voit rien mais lui voit.

La façon d’opérer est la même que celle de Joséphine, mais Juanito est un peu plaisantin et le spectacle est digne du grand guignol. Il sort des bouts d’intestin qui sont encore attachés au ventre, qu’il coupe, qu’il raccorde. (si le bout tient encore au ventre, c’est bien que ce n’est pas un morceau rapporté n’est-ce pas ?). Il en sort un morceau long de trente centimètres qu’il balade sous le nez du patient un peu crispé. Un assistant verse de l’eau, Juanito enfonce très fortement une cuiller à soupe dans le ventre du malade ; ça fait floc floc. Il s’en amuse et il la ressort pleine de sang. L’opération dure une dizaine de minutes. Trois fois j’ai vu une patiente crier, alors on arrêtait tout et on lui ordonnait de se relaxer.

Les malades du monde entier viennent ici pour un dernier espoir. J’ai passé cinq heures debout pour assister au spectacle. J’ai aussi reçu l’énergie de Juanito et je dormirai quinze heures d’affilée tant je suis fatiguée. Heureusement que j’ai trouvé une gentille famille qui me fait partager la chambre de leur fille. Mon mal aux reins s’est évanoui !

 

Les guérisseurs des Philippines (3/4) légende , histoire d’Agpaoa

Posté : 18 août, 2008 @ 9:51 dans PHILIPPINES GUERISSEURS | 5 commentaires »

healing

Dans son enfance, Tony Agpaoa était considéré comme un personnage de légende car aux petits matins on le voyait à la fois endormi bien sagement dans son lit et grimpé au sommet d’un arbre et le mystère de son dédoublement restait entier.

Puis il s’appliqua à étudier la nature et les animaux. Il entendit une voix qui lui dit qu’il aurait pour mission de guérir les gens de leurs maladies. Avec vos mains, vous ouvrirez et refermerez des plaies.

Un jeune oiseau ayant chuté sur un buisson et perdu une aile, Tony, rien qu’avec ses mains lui remit l’aile en place et l’oiseau put voler à nouveau. Après cela il devint le réparateur d’orteils blessés chez les villageois qui marchaient pieds nus.

Jouant avec un ami à la balle, cette balle resta coincée dans un coin d’un toit en chaume, trop haut pour aller l’y chercher. Son ami lui dit, toi qui as des pouvoirs, pourquoi ne peux tu pas mettre le feu au toit pour faire un trou juste assez grand pour que la balle passe au travers et retombe à terre ? Tony concentre sa pensée et voila que l’endroit précis sous la balle se met à fumer, puis à brûler, puis le toit commence à brûler et Tony ne sait comment arrêter l’incendie. Avec son ami ils n’ont que le temps de vider la maison avant qu’elle ne soit consumée. Alors le propriétaire de la maison brûlée demande à Tony de faire brûler la maison de son ennemi. Mais Tony ne veut pas employer ses pouvoirs donnés par Dieu aux services du diable !

Sur les supplications d’une femme de lui enlever du ventre une tumeur, il essaya ses pouvoirs et fut tout surpris, rien qu’avec ses doigts d’ouvrir une plaie comme s’il avait utilisé un bistouri. Il extirpa la grosseur puis le sang se mit à couler. Il se sentit terrifié car il ne savait comment arrêter ce saignement qui signifiait la mort de sa patiente. Alors la voix d’un homme se fit entendre. Vous n’avez qu’à poser votre main au-dessus de la blessure et celle-ci se refermera sans cicatrice aucune. Ce qui fut dit, fut fait. Quand Tony voulut remercier l’homme qui lui avait soufflé ce qu’il fallait faire, celui-ci avait disparu.

Alors commença pour lui un défilé de malades qu’il dut soigner jusqu’aux limites presque inépuisables de ses forces. En effet il mourut avant ses cinquante ans.

Les guérisseurs des Philippines (2/4) Tony Agpaoa et Janine Fontaine

Posté : 18 août, 2008 @ 9:51 dans PHILIPPINES GUERISSEURS | 32 commentaires »

livre de Janine Fontaine

TONY AGPAOA

Qui sont ces guérisseurs philippins qui, d’un tour de main, enlèvent un appendice sans laisser de cicatrice ? D’où viennent ces fragments de chair qu’ils extirpent prestement des entrailles de leurs patients ébahis ? Charlatanisme ou science authentique ?

Après la mort de sa mère et la crise qui s’ensuivit, un médecin anesthésiste à l’hôpital parisien Broussais, découvre d’autres médecines et se rend à Manille pour suivre l’enseignement d’un célèbre guérisseur, Tony Agpaoa.

Le savoir exceptionnel des guérisseurs philippins permettra à Janine Fontaine d’accéder à une réalité invisible. Après une éprouvante initiation, elle observera l’existence de trois corps : physique, énergétique et spirituel qui doivent être en harmonie et dont elle nous parlera dans son livre : Médecin des trois corps. Elle arrivera à  en percevoir les vibrations émises qui lui permettront de soigner à son tour. 

C’est à Baguio, station de montagne à 1500 mètres, que je la rencontre alors que je déjeune dans un restaurant, dégustant une soupe aux nids d’hirondelles. Elle est très proche de ce guérisseur le plus connu de tous et participe aux opérations. Quand elle est épuisée d’être restée debout longtemps, rien que le regard d’Agpao lui redonne une énergie nouvelle

 Elle m’offre le repas et m’invite à venir prendre un bain dans sa chambre du magnifique hôtel le Diplomat, ancien couvent sur une colline et propriété d’Agpaoa. En effet tout ici est fait en grand pour recevoir les malades dans le meilleur confort. Les jardins sont splendides à Lucnab, centre de recherches spirituelles avec piscine et jardin japonais. Il y a aussi  des poulaillers de coqs de combat sans qui les Philippines ne seraient pas les Philippines et dont les jeux cruels m’horrifient   !!!

Elle me raconte une histoire incroyable : un de ses malades était à la dernière extrémité avec un cancer du poumon. Supportant le long voyage, il se rendit auprès d’Agpaoa qui, après l’avoir traité, lui dit : » vous pouvez rentrer chez vous, dans quinze jours vous irez beaucoup mieux ». Effectivement quinze jours après il était mort

Bain chaud, bain de soleil sur la terrasse avant d’aller écouter la conférence de Frère Tony sur l’aura. Comment la voir ? Deux exemples sont pris dans l’assistance et les personnes sont assises dans l’ombre devant un drap blanc. Il faut se relaxer et regarder fixement sans bouger un point un ou deux centimètres au-dessus du centre de la tête. On doit voir une lumière blanche, l’énergie qui pénètre le cerveau. J’ai beau écarquiller les yeux , je ne suis pas sûre de voir le rayon lumineux.

A la sortie de la salle, je suis présentée  à Tony qui lève à peine la tête pour me saluer, mais sa fille vient m’embrasser. Nous parlons du mantra OM et à ce moment, Tony se penche amicalement vers nous. Ma nouvelle compagne m’explique qu’il connaît tout de nos pensées, des vies passées, de la vie présente et de l’avenir, cela me gêne un peu.

Janine Fontaine est à l’heure actuelle une dame âgée, je ne sais si elle consulte encore mais le réalisateur Jean-Yves Bilien l’a contacté pour son 3eme film donc il suffit de le joindre pour s’en informer. Je vous précise cela car beaucoup de personnes cherchent à la joindre.

Les guérisseurs des Philippines (1/4) Joséphine Sison

Posté : 18 août, 2008 @ 9:51 dans PHILIPPINES GUERISSEURS | 29 commentaires »

Joséphine Sison     Joséphine me soigne

Les guérisseurs des Philippines ou guérisseurs à mains nues, qui ont souvent été décriés et accusés de charlatanisme, se trouvent tous dans les environs de Baguio, au nord du pays.

Je vais aller les rencontrer. 

JOSEPHINE SISON 

Je monte dans le bus direction Baguio et descends à la station Carmen. De là il faut prendre un tricycle jusqu’au pont en fer et trois kilomètres à gauche, le long de la rivière, se trouve la petite chapelle où opère Joséphine Sison.

Joséphine est une petite femme toute simple, sympathique et sans prétention malgré ses grands pouvoirs de guérisseuse. Un client guéri lui a offert un autobus qu’on peut voir dans un garage de son jardin.

Un car de touristes canadiens arrive et j’entre avec eux dans la petite chapelle. Il y a un écriteau sur lequel on peut lire

 « Dieu a fait le monde 

                                       Je ne suis que son instrument 

Priez » 

Je suis au premier rang, à un mètre de la table où les patients s’allongent et j’ouvre grand mes yeux. Toute l’assemblée récite un notre père pieusement. Chacun explique son cas et s’étend sur le dos ou le ventre selon. Joséphine élève ses bras en l’air (ses bras sont nus jusqu’aux épaules, donc pas moyen de cacher quelque chose dans les manches) puis les redescend et ses doigts semblent s’enfoncer dans la chair, assez difficilement. Il en sort du sang, des caillots que l’assistant éponge avec une lavette. 

 

 Joséphine touche souvent un petit cordon doré qui pend d’une bannière glorifiant Dieu. Quelquefois elle frotte la colonne vertébrale avec ses doigts bien appuyés et il en sort des petits bouts de matière sanguinolente qu’on jette et je vois aussi un caillou blanc gros comme une dent provenant d’un dos ! La patiente ouvre de grands yeux et voudrait l’emmener mais on lui dit que ce caillou est empli de mauvaises vibrations et qu’il ne faut pas le garder. Tout ceci évidemment sans provoquer aucune souffrance et ne laissant aucune marque, ni cicatrice sur la peau redevenue lisse et blanche. 

Puis je vois, ça je peux le certifier, un coton poussé par les doigts de Joséphine entrer dans la peau de l’épaule et disparaître à l’intérieur. Je le vois réellement en transparence sous la peau. Le patient devra revenir une semaine plus tard pour le faire retirer. Il est imprégné du pouvoir de la guérisseuse Enfin tout ceci me semble incroyable. Et c’est alors mon tour ! 

Je signale mon hépatite et des douleurs au bas des reins survenues après tant de secousses dans les transports. Je sens les mains de Joséphine appuyer assez fort et son ongle s’enfoncer le long de ma colonne vertébrale. On me photographie sur la table, ainsi je pourrai voir mon sang couler ! Je me relève un peu pâle mais souriante. Plus aucune trace sur ma peau. Je la remercie et laisse une petite obole qui est au gré de chacun.

J’avoue que j’ai été véritablement soulagée de toutes douleurs pendant environ deux ans … Joséphine, depuis,  a rejoint son royaume des cieux avant d’avoir ses cinquante ans.

Je ne cherche pas à susciter la polémique. Je raconte ce que j’ai vu. Il y a des imposteurs partout et de réels guérisseurs. Je pense avoir rencontré ces derniers.

 

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