Les voyages de Danae au Sahara, en Asie et ailleurs

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Archive pour la catégorie 'citations'

Conte de Noël

Posté : 20 décembre, 2014 @ 8:08 dans citations | 24 commentaires »

 

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« Sais-tu pourquoi la hotte de Papa Noël ne se vide jamais,

alors qu’il y a tellement d’enfants dans ce monde ?

Parce que bien qu’elle soit remplie de jouets,

il y a parfois des choses plus importantes à livrer,

ce qu’on appelle les « cadeaux invisibles ».

Dans un foyer divisé, il tâche d’apporter l’harmonie et la paix

dans la nuit la plus sacrée de la chrétienté.

Là où manque l’amour, il dépose une graine de foi dans le coeur des enfants.

Là où l’avenir paraît sombre et incertain, il apporte l’espoir. »

    Paulo Coelho

Lettre à un jeune voyageur par Sabine Aussenac

Posté : 16 novembre, 2012 @ 8:31 dans citations | 23 commentaires »

Lettre à un jeune voyageur.
par Sabine Aussenac

————————————-

Quitter Paris, me demandes-tu ?

Tu me dis la vitesse, et les gens, et le stress.

Tu m’écris que tu ne peux plus vivre « ici ».

Je ne sais que te dire, mon tendre et jeune ami. Si ce n’est d’écouter et ton cœur et ta vie.

Parcourir ses voyages, oser prendre des trains, c’est aussi quelque part le pari d’un demain.

Il faudra découvrir, et oser, et plonger. Dans des villes inconnues, aux senteurs différentes,
en des terres où les femmes seront moins insolentes.

Tu verrais à Bordeaux une ville océane, des embruns, des secrets, des voiliers immobiles.
Et puis non loin de là ces vignobles aux tons roux, où l’automne vendange les soleils les plus fous.

A Toulouse les cambrures d’une Espagne affolée, tant de nuits où Garonne prend des airs d’Alhambra ;
tu lirais notre histoire en mon beau Capitole, tu saurais qu’en l’Autan mes écrits caracolent…

Si tu vas à Marseille, ton passé sourira. Arme-toi de sourires plutôt que de courage,
et sache qu’au-delà des rumeurs malveillantes, la blancheur algéroise est parfois bienveillante.

Lyon saurait t’accueillir en secrètes traboules, tu verrais des soieries
, et quand tu serais ivre d’avoir bu tant de foules, tu irais vers les Alpes respirer en névés.

Mais peut-être veux-tu parcourir les silences, quitter ports et fracas, découvrir les absences ?
La campagne saurait te donner abondance, quand les vents sont les seuls à parler au marcheur,
quand les blés et les bois te seront un seul toit…

Rimbaud lui est parti, il allait vers l’Afrique, mais sa muse est restée, toute seule, en sa Meuse.

Garde, toi, tous tes mots, ils seront ton armure, ta potion, ton calice,
quand des plaines du Nord aux soleils de Galice tu iras vers ta vie comme on aime une étoile.

Je t’attendrai toujours, pour te dire parfois, quand les nuits seront belles, les secrets des abeilles et des textes-soleils.

 

 

 

 

Une citation sur le voyage, de Léopold Sédar Senghor

Posté : 8 septembre, 2012 @ 2:05 dans citations | 7 commentaires »

Une citation sur le voyage, de Léopold Sédar Senghor dans citations leopold-senghor

 

« Que survienne le voyageur porteur d’autres connaissances, expériences, ayant sur le monde visible et invisible d’autres conceptins, d’autres avis, d’autres options,

 et voici que s’engage peut-être le dialogue, que s’amorce une découverte mutuelle où le plus riche n’est pas nécessairement l’étranger, mais où deux faces de la curiosité se rencontrent non pour un défi, mais pour un complément.

Et si le levain laissé par le voyageur est levain d’inquiétude au sens le plus profond, qui s’en plaindra ? »

Une citation du Dalaï Lama

Posté : 28 août, 2012 @ 8:17 dans citations | 8 commentaires »

 Une citation du Dalaï Lama dans citations citation1-Copier-300x224

petit clic pour agrandir 

Nous voyageons avec Issa Makhlouf

Posté : 23 juin, 2012 @ 6:59 dans citations | 8 commentaires »

 

Issa Makhlouf est un poète arabe né en 1955 au Liban.
  Voici  quelques extraits de  son magnifique poème arabe moderne,
traduit par lui-même et révisé par Mohamed Al Yamani.
 

Nous voyageons
pour nous éloigner de l’endroit qui nous a enfanté et voir l’autre côté du levant.

Nous voyageons
à la recherche de nos enfances, des naissances qui n’ont pas encore eu lieu. 

Nous voyageons
pour achever les alphabets incomplets
pour que l’adieu soit merveilleux, plein de promesses
pour nous éloigner comme le crépuscule qui nous accompagne et nous fait ses adieux.

Nous voyageons

vers des destins non écrits
pour dire à ceux que nous avons rencontrés que nous reviendrons les voir de nouveau . 

Nous voyageons
pour apprendre le langage des arbres qui ne voyagent pas.

Pour faire briller le tintement des cloches dans les vallées saintes.
Pour chercher des dieux plus miséricordieux.

 

« Que gagne-t-on à échanger ? Un supplément d’âme »

Posté : 21 juin, 2012 @ 7:52 dans citations | 6 commentaires »

 

 Comme je le disais dans la conclusion de mon article sur le Laos et Cambodge, la rencontre avec d’autres cultures apporte un vrai supplément d’âme. L’expression me plaît et je remercie mon amie Graindecel du Maroc   http://graindecel.canalblog.com/     de m’avoir fait connaître la copie de cet éminent philosophe sur le sujet.

 

Le philosophe Vincent Cespedes a planché sur un des sujets du bac de philo .

Par VINCENT CESPEDES, philosophe écrivain

De mon point de vue, «Que gagne-t-on à échanger?» est le plus beau sujet du Bac philo 2009. Beau parce que poétique (c’est-à-dire faisant trembler nos émotions les plus intimes) et politique (c’est-à-dire faisant trembler le monde).

Le présupposé est facile à déceler: «Nous avons la capacité d’échanger». C’est ce verbe assez mystérieux qu’il faut interroger d’emblée.

On pense tout de suite aux transactions matérielles – troc, argent, biens divers. Puis l’immatériel nous saisit – conversation, dialogue, confidences, apprentissage, mais aussi émotions, tendresse, amour. Point commun : pour qu’il y ait échange, il faut que je prenne et que je donne, autrement dit qu’il y ait transaction entre au moins deux partis, transmission mutuelle. Comment, dès lors, parler de «gain», si la nature même de l’échange est de tendre vers la réciprocité, le donnant-donnant, l’accord des deux parties ? Inversement, si l’échange est déséquilibré, s’il induit une nette différence permettant de parler d’un «gagnant» (victorieux) et d’un «perdant» (lésé), en quoi s’agirait-il encore d’un échange, à proprement parler ?

Une distinction semble ici nécessaire. Dans l’échange matériel, ce que je donne ne m’appartient plus, je le perds au profit de ce que je reçois en contrepartie ; tandis que dans l’échange immatériel, je ne me dépossède pas de ce que je donne. L’échange matériel inverse la possession des choses, change les titres de propriété (cela vaut également pour les flux virtuels de la Bourse) ; l’échange immatériel, en revanche, est un partage. Je ne perds pas le savoir que j’enseigne, l’information que je livre ni la caresse que je prodigue.

(…….)

Oui, c’est de la vie qui s’échange dans l’échange immatériel, y compris les informations prétendument «objectives» dont nous abreuvent les mass media. Qui n’a pas senti dans l’échange quel qu’il soit une certaine «magie qui passe», une «bonne vibration» qui chamboule nos émotions et ancre l’autre dans notre corps, notre cœur, notre mémoire ? La philosophie française, obsédée par l’allemande, a trop longtemps dénigré et méprisé cette expérience singulière et essentielle qui bouleverse tout un chacun.

Pour Julien Offray de La Mettrie (1709-1751), la conversation est un vital appétit d’échange qui «me rend le même service qu’un bon livre, elle relève mon âme, elle nourrit et restaure en quelque sorte un être qui mourrait comme d’inanition : c’est presque rendre la vie à un cadavre.» Dans l’échange philosophique, Socrate délivre les pédants de leurs préjugés et redonne vie à la pensée pétrifiée en dogmes. Dans l’échange pédagogique, le bon maître apprend à l’élève, mais aussi de l’élève : le cheminement de l’apprentissage s’opère par un va-et-vient passionnant. Dans l’échange amoureux véritable (à ne pas confondre avec l’encouplement qui met l’amour sous contrat !), les libertés se renforcent l’une avec l’autre, les horizons s’élargissent en se conjuguant ; les amants mélangent leurs jus et leurs joies dans une intense « percolation ». L’échange humain se décline sur le mode fertile et incontrôlable de la création.

Que gagne-t-on à échanger? – Un accroissement de vie ou, pour le dire autrement : un supplément d’âme. Un essor, aussi infime soit-il, qui déploie et vivifie grâce à l’autre nos désirs, nos rêves, notre identité, nos talents. C’est la leçon qu’Édouard Glissant nous chuchote, depuis sa Caraïbe : «Je peux changer, en échangeant avec l’Autre, sans me perdre pour autant.»

Vincent Cespedes, philosophe, écrivain

 Pour lire l’article en entier c’est à ce lien : 

http://www.liberation.fr/societe/0101574882-que-gagne-t-on-a-echanger-un-supplement-d-ame

 

 

« Partir » un texte de Dominique Baumont

Posté : 31 octobre, 2011 @ 8:28 dans citations | 17 commentaires »

«  Aimer prendre un avion un matin glacial d’hiver pour une mission lointaine et longue
c’est mettre sa culture en bandoulière et prendre le risque de se perdre.
Perdre ses repères pour retrouver, au bout du compte, les essentiels.
… Mais auparavant il faut accepter les mystères de l’inconnu, ses troubles et ses dangers, d’autres intelligences, d’autres cœurs, d’autres bontés, d’autres beautés.
Accepter de ne presque rien savoir des faits et gestes, des paroles de ceux que l’on aime.
Savoir partir le cœur léger malgré les séparations, tout laisser sans rien laisser.
C’est aussi assister au spectacle de la pauvreté, impuissant.
Chercher d’autres demains, s’approcher des autres, doucement.
Aimer les soirs incertains dans une capitale inconnue, les aubes douteuses…
Préférer les flottements de l’âme aux certitudes du savoir.
Croiser le regard d’un enfant pauvre de la brousse ou celui hautain d’une femme peulh.
Aimer les horizons qui reculent et les faire reculer si besoin est.

C’est savoir que l’on ne rentre jamais indemne d’absences au long cours.
Revenir sans jamais vraiment revenir, prendre le risque de devoir repartir,
vouloir rester et partir.
Partir c’est accepter les points de non-retour. »

 

 

Citation sur le voyage

Posté : 4 octobre, 2011 @ 7:13 dans citations | 19 commentaires »

 

Un voyage se fait toujours trois fois.
par Elisabeth Foch

Une première en rêve, en imagination, au ras des cartes.

Une deuxième le long des routes, dans des bus rapiécés, dans des gares en attente d’hypothétiques trains, dans des hôtels douteux ou des jardins radieux.

Enfin, une troisième et interminable fois en souvenir, dans la présence d’instants qui vous constituent désormais et que rien ni personne ne peut effacer. 

 

                                       

Citation sur le voyage – extrait de « cher amour » de Bernard Giraudeau

Posté : 18 juillet, 2010 @ 6:30 dans citations, livres de voyages | 21 commentaires »

aube en Mongolie

Aube en Mongolie
photo Chris-Tian Vidal

C’est avec tristesse que je salue ici tout le talent de Bernard Giraudeau qui vient de nous quitter et par la citation de son livre, j’espère le faire revivre quelque peu dans vos coeurs.

J’aime beaucoup la description du voyage qu’en fait l’auteur qui écrit à une femme imaginaire pour lui dire qu’il l’aime en lui racontant ses aventures de par le monde. Je vous l’offre en partage.

« Je ne vous écris pas ces voyages par nostalgie de l’exotisme, d’un ailleurs rédempteur, mais pour retenir des instants, des visages, des circonstances humaines et géographiques parce que là où le soleil se lève les hommes ont le même souci de vivre, de comprendre, de sourire à l’autre, d’effacer la souffrance et de donner un sens à leur existence. Les voir, les observer, les entendre est une richesse inouïe que nul ne conteste. Pourtant ce cavalier mongol en haut de la montagne, qui regarde le soleil se lever sur la vallée sans frontières, sait que le monde est là où il pose son regard et nulle part ailleurs. Il n’y a pas d’autres territoires que celui où tu poses ton regard, où la lumière, d’un doigt, te montre le chemin.

Le voyage est une aube qui n’en finit pas. Comme Jim Harrisson, je trouve que c’est beau , l’aube, les aubes du monde, à Saint-Pétersbourg, au Kenya, au Mexique, partout, que ce soit avec l’éléphant qui boit, les usines qui fument, les Andes poudrées, Paris la brume derrière Belleville. C’est l’aube qui est belle parce qu’elle embellit. C’est l’annonce de l’éblouissement, la naissance de la vie incompréhensible. Tu regardes l’aube, mon amour, non, tu la vis, tu es en elle, tu t’abîmes pour renaître. Le bonheur du voyage, c’est de faire tout pour la première fois.

Vous riez parce que je vous devine, provocatrice, me proposant le voyage immobile, celui des guides touristiques, de la carte géographique, du livre proposé et qui devient alors le grand voyage, sans frontières des formes, libre de l’espace et du temps. Ce que l’imaginaire propose est plus libre, dites-vous, plus déraisonnable. Il peut prolonger la naissance du jour comme le coucher du soleil, c’est si bref la réalité, si éphémère. Comment retenir les regards et ce que le regard boit avidemment. Celui qui visualise peut voyager de l’Arctique aux pentes du Kilimandjaro dans la seconde et tout ainsi, sans opacité, sans peur, sans départ ni retour glauque, tiède, avec un goût de nostalgie. Se déplacer dans le monde avec le monde en soi. »

Une citation du Dalaï Lama

Posté : 28 mai, 2010 @ 7:34 dans citations | 8 commentaires »

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