Pokhara au Népal (5/7)
Sarangkot
Aujourd’hui, nous décidons d’aller à Sarangkot à 1650 m d’altitude soit 750 m de montée sous le chaud soleil.
Barry a bien le look de l’australien, long short et chaussettes qui montent jusqu’aux genoux. Son nom me fait penser au chien loup de James Olivier Curwood ! Nous nous arrêtons souvent, discutons et plaisantons avec les villageois que nous croisons nombreux sur ce chemin escarpé et caillouteux, entrecoupé de hautes marches. Barry demande aux enfants s’ils veulent bien le porter dans leur hotte.
Les enfants, eux, demandent des bonbons « mitaï mitaï ». Les femmes ont des robes de couleurs vives et une démarche altière quand elles ne sont pas courbées sous le poids de leur hotte, maintenue par une large sangle autour du front.
Hommes, femmes ou enfants peuvent marcher des journées entières sur des distances considérables, pieds nus ou mal chaussés de sandales en plastique. Ils portent des charges énormes et des produits variés : terre, cailloux, fruits, casseroles aussi bien qu’un bébé ou un chevreau.
Les sherpas des grandes expéditions himalayennes ploient sous des charges qui dépassent leur propre poids. Des stèles de pierre disséminées le long des pentes permettent de s’arrêter sans avoir à ôter la hotte.