Maroc sud en 4×4 (2/32) Marrakech

L’endroit est loin de la ville, au milieu de nulle part, mais dès franchi le portail d’entrée, c’est un petit paradis à l’ambiance familiale. La piscine entourée de palmiers est pavée de mosaïque, partout des petits fauteuils décoratifs aux coussins colorés,

un patio ravissant tout rose contrastant avec le bleu saisissant du ciel et le jaune des portes des chambres, des bananiers aux feuillages verdoyants et des pots de fleurs d’un joli bleu, le bleu Majorelle dont je vous parlerai plus tard. Une navette est à notre disposition pour nous emmener là où l’on veut.

 

 

Marrakech, située au pied des montagnes de l’Atlas, est une immense ville de deux millions d’habitants, elle s’étend tout autour du cœur de la cité en avenues d’une longueur inouïe. Je retiens qu’il y a l’avenue de France qui a changé de nom, mais qu’on appelle toujours ainsi. La gare vient de fêter ses 50 ans et le théâtre est majestueux avec des colonnades qui rappellent les monuments égyptiens.

 

La Koutoubia  domine la ville de ses 77 mètres de haut, des remparts la cernent et des calèches aux cuivres rutilants la parcourent emmenant les touristes à la rencontre de l’agitation des rues. On vient de construire la plus grande discothèque de toute l’Afrique et je vois d’immenses faux palmiers servant de relais pour les antennes !

 

 

Maroc sud en 4×4 (1/32) le départ

Voyage du 17 au 24 novembre 2013

 

J’avais envie de faire une coupure dans l’hiver froid et humide de ma région de  Bretagne, et d’aller voir le soleil là où il est présent en cette période. Il me fallait un voyage peu lointain, si bien que j’ai hésité entre les Canaries ou le Maroc. Et j’ai opté pour un voyage dans le Maroc sud, destination qui me tentait depuis longtemps, l’an dernier ce voyage ayant été annulé par deux fois.

Le voyage pour y aller fut un peu galère du fait que j’habite tout au bout de la pointe sud du Finistère. Partie à onze heures du soir de chez moi, je suis arrivée à Marrakech à huit heures du matin, heure locale !

 

Le soleil est bien là malgré le sol du tarmac  inondé, il vient de pleuvoir, et l’air est frais. Le guide est présent et nous mène à notre hôtel de charme, Villa la Petite Marquise, où nous sommes accueillis avec un verre de thé à la menthe  par une Samira toute souriante. Je viens de faire connaissance avec deux de mes compagnons de voyage, un couple fort sympathique, Bernard et Françoise.

Retour du Maroc

Comme je vous le disais dans ma réponse à vos nombreux commentaires pendant mon absence, je vous remercie de votre visite et je viens vous donner quelques nouvelles de mon voyage qui a été merveilleux à tous points de vue.

J’en ferai le récit bien sûr mais pas tout de suite, il faut me laisser du temps pour classer mes photos et mes souvenirs dans ma tête nombreux !

J’ai fêté mon anniversaire dans le désert, au pied des dunes de Merzouga et bien que le lieu soit très touristique, cela n’a rien enlevé à la vue  magnifique sur le lever de soleil depuis le dos de mon chameau. Dromadaire qui en effet vu d’en bas était le plus petit du troupeau et vu d’en haut m’a semblé bien haut !!!

Ensuite nous avons dormi dans un palais d’Ali Baba et on a réussi à trouver une unique bougie afin que je souffle sur mes années passées trop vite. Les garçons m’ont chanté joyeux anniversaire en arabe et on a trinqué avec une bonne bouteille de vin marocain.

Il a fait bien froid et si le premier jour le ciel bleu était intense, les derniers ont été pluvieux. Ils étaient contents les marocains car ils ont vraiment besoin de la pluie quand on pense qu’en été il fait quelquefois 70 degrés de température. Il faut bien remplir les foggaras dans le désert, sinon la vie deviendrait impossible.

J’ai adoré la visite des jardins Majorelle à Marrakech, il y a des plantes exotiques , un ravissement sur fond de couleur jaune et bleu, le bleu inventé par le peintre Majorelle.

Ambiances orientales avec le Maroc de Charles Kérivel

 

Charles Kérivel est un peintre douarneniste qui s’est épris du Maroc au point d’y retourner chaque année . Il y croque personnages et paysages sur le vif

 

et l’ensemble forme un magnifique livre :
  « MAROC, itinéraire d’un peintre breton » qui vient de sortir aux éditions ACR,
 avec 580 de ses aquarelles dont j’ai eu l’autorisation de vous montrer quelques unes. Vous pourrez découvrir les autres sur son site que je vous recommande chaleureusement : http://www.sitesweb-online.com/KERIVEL-2009/index.php?lng=fr

Au Maroc, il organise des stages d’aquarelle et a beaucoup d’adeptes. Il connaît le pays du nord au sud et travaille sur le terrain. L’artiste aime se fondre dans le paysage, se perdre dans la foule et collecter bruits, effluves, lumières. Ce qu’il aime le plus c’est le contact avec les marocains. Il adore les souks, la vie qui grouille, les tissus bariolés qui drapent les silhouettes. « J’aime dessiner les gens que je rencontre. »

Ses aquarelles, à leur manière, participent à la sauvegarde d’un présent qui tend à disparaître. Ainsi à Essaouira, le peintre découvre une activité portuaire qui le replonge 40 ans en arrière sur le port de Douarnenez.

« Maroc, itinéraire d’un peintre breton » est un ouvrage qui éveille les sens aux ambiances orientales.

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