Mali, ma traversée du nord au sud (4/12) au campement de touareg
Au puits d’Aguelhoc, il est interdit de photographier. Un noir armé d’un fusil monte la garde pour distribuer l’eau aux touareg selon son bon vouloir, peut-être qu’à ceux qui ont bien payé leurs impôts !
photo du net
Le village est extrêmement pittoresque avec ses touareg qui portent la takouba, l’épée traditionnelle,
photo du net
mais nous essayons de le traverser le plus discrètement possible pour éviter encore un poste de police.
Deux voitures y parviennent, pas quatre ! Une demie-heure de perdue et quelques paquets de cigarettes distribués.
Gabriel décide que nous passerons la nuit près d’un campement de deux cents touareg qu’il connaît.
Il oublie de nous prévenir que ces braves gens ne voient jamais personne et sont tellement contents de notre venue qu’ils nous témoignent leur joie et leur amitié en nous caressant et en nous touchant ! Ce qui n’est pas apprécié par tous.
Nous sommes seuls face à cette tribu. Gabriel est parti rechercher Monique sûrement en panne une fois de plus.
Pendant ce temps je distribue des cigarettes et je me trouve acculée contre la voiture avec vingt femmes noires collées à ma personne qui m’arrachent des mains ce que je leur donne.
La plus proche a un œil crevé qui me fait un peu peur.
Et elles sentent fort, je vous assure, une odeur aphrodisiaque paraît-il !
Elles caressent mes cheveux blonds, elles n’en ont jamais vu de pareille couleur.
photo du net
Elles sont tellement envahissantes que certains d’entre nous affolés s’enferment dans la voiture, ce qui provoque leur mécontentement et quelques crachats sur les carreaux (on peut les comprendre).