Maldives île d’Embudu (2/13)

 

L’archipel des Maldives est situé à 600 kilomètres au sud-ouest de Sri Lanka, en plein océan indien. Il est composé de 1200 îlots coralliens regroupés en 26 atolls, dont 200 îles habitées réparties entre 130 îles de pêcheurs et 70 îles hôtels.
La population est de 280.000 habitants dont 80.000 à Malé la capitale. C’est une république islamique dont le président est le même depuis plus de 25 ans.

Les Maldives sont directement concernées par les variations climatiques dues aux problèmes de la couche d’ozone. En effet, si avec le réchauffement de l’atmosphère le niveau de la mer montait seulement de quelques centimètres, l’océan indien engloutirait les îles dont le plus haut point se situe à 2 m,40 au-dessus du niveau de la mer.

L’aéroport de Malé, qui se trouve sur l’îlot d’Hululé, a beaucoup changé. Il y a trente ans je l’ai connu avec un seul bâtiment et peut-être deux bateaux. On se promenait sur les bords du lagon en attendant d’embarquer. La piste est toujours aussi courte et s’arrête sur la mer.

Nous y arrivons à 7 h du matin (4 h heure de Paris) après une nuit d’avion pénible. 9 h 30 de vol pour effectuer 8300 kilomètres. A la sortie du boeing, une chaleur moite nous tombe sur les épaules. C’est le début de la saison humide, régime de mousson, avec orages, pluies et vents. La météo consultée sur internet est assez pessimiste pour la semaine à venir. En fait il ne pleuvra que la nuit.

La température est de 32° à l’ombre, chaleur ressentie 43° à cause des 80% d’humidité de l’air. La moyenne des températures est de 28°toute l’année, l’eau de mer restant à 27° dans les lagons, ce qui n’est pas pour me déplaire, moi qui trouve l’océan atlantique en Bretagne plutôt frisquet avec souvent ses 17° ! Par contre le rayonnement d’UV est à 10 ou 12, son maximum. Ne pas oublier que les Maldives s’étirent de part et d’autre de l’équateur sur une longueur de 750 kilomètres. Le soleil est beaucoup plus proche que dans nos régions et gare aux brûlures si l’on ne se protège pas. T-shirt obligatoire pour la plongée et il est conseillé de boire trois litres d’eau par jour.

Maldives île d’Embudu (1/13)

Mai 2006 

Tous les ans, nous allions, ma fille et moi, faire un voyage lointain afin de profiter des charmes de l’exotisme !
En 2005, nous avions choisi d’aller aux Maldives, manque de chance, ce fut le terrible tsunami.
En 2006, nous voulions nous rendre sur l’île Maurice, ce fut le chikungunya.

J’avais très envie de retourner aux îles Maldives que j’avais connues en 1977 d’une façon différente d’aujourd’hui. Entre les deux voyages, trente années se seront écoulées.

La première fois, je suis arrivée sur l’île d’Huraa avec un pêcheur qui avait bien voulu m’emmener sur son dhoni qui avançait à la voile. Le dhoni ayant un faible tirant d’eau présente l’avantage de passer plus facilement sur les dangereux récifs coralliens cachés sous la surface de l’eau. Je logeais chez l’habitant pour deux dollars par jour, je me lavais au puits et je me battais toute la nuit contre les moustiques qui pullulaient. J’étais reçue partout dans toutes les maisons comme si j’étais de la famille.

Cette fois, nous avons choisi l’île d’Embudu, que Brigitte connaissait déjà, pour son récif de corail à seulement trente mètres de la plage C’est une île hôtel, nous avons un bungalow avec clim., pas un seul moustique, l’eau courante, la douche et l’électricité. Le bateau qui nous y amène depuis l’aéroport est une vedette rapide.

Un été sur les plages de rêve (1/5) Maldives

C’est aux Maldives, sur l’île d’Embudu dont le séjour était enchanteur et que je vous conterai un jour !

Ils sont tentants ces sièges, n’est-ce pas ? Venez vous y asseoir à l’ombre d’une palme, en même temps caressé par une brise légère, pendant que vos yeux, clignant par la réverbération du soleil sur un sable d’un blanc étincelant,  errent sur l’infini bleuté strié par moment d’un éclair d’argent. Sous cette mer turquoise,  le spectacle est permanent, les poissons de tous coloris ne sont pas effarouchés à votre approche et vous nagez au milieu d’eux sans crainte. 

  C’est vraiment le pa- ra- dis  !

L’eau est tiède et délicieuse. Alors, un petit plongeon, ça vous dit ?

Je vous offre un coca après le bain !