Les voyages de Danae au Sahara, en Asie et ailleurs

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Archive pour la catégorie 'JAPON'

Le temps des tulipes La Torche en Bretagne

Posté : 18 avril, 2014 @ 7:37 dans BRETAGNE, HOLLANDE, JAPON | 19 commentaires »

Les Etablissements Kaandorp, bubiculteurs hollandais installés près de la Torche dans le Finistère, proposent leur nouvelle sculpture florale pour la 27ème année. Il s’agit de la reproduction du temple bouddhiste Horyu-ji situé à Ikaruga au Japon, pagode de cinq étages datant de la période Asuka, considérée comme l’une des plus anciennes constructions en bois du monde.

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C’est un travail monumental qui comporte plus d’un million de clochettes de jacinthes insérées à la main dans un grillage et beaucoup de bénévoles venus de partout s’y attèlent une quinzaine de jours avant la présentation.

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J’y suis allée un peu tard dans la saison, début avril et les clochettes avaient perdu leurs couleurs, mais je trouve que le temple a meilleure allure dans ces tons adoucis et plus sombres.

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Après les jacinthes, les champs se recouvrent de tulipes qui forment un décor éblouissant lors de la floraison qui a lieu environ trois semaines avant celle de Hollande, le climat étant plus doux en Bretagne.

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C’est un travail considérable. Une machine creuse les sillons et distribue les bulbes. Ensuite  deux personnes de chaque côté d’un tracteur, maintenues par un harnais,  permettent de mieux étaler les semences. Les cultures changent chaque année, les trois premières étant les fleurs, la quatrième les carottes de sable et la cinquième des céréales.

 

Japon – Où es-tu Sakura ?

Posté : 21 mars, 2011 @ 8:39 dans JAPON | 25 commentaires »

Pour nos frères du Japon si durement éprouvés,
mon ami Alain Marc, aquarelliste et peintre voyageur,
http://www.aquarelle-en-voyage.com/

a publié un merveilleux et très émouvant poème que je suis heureuse de partager avec vous.
Le « hanami » est la fête des cerisiers en fleurs au Japon.
Un grand merci Alain pour cet hommage délicat à ce peuple courageux et digne

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« Où es-tu Sakura ?


Le vent pousse vers la mer
L’exhalaison des fleurs
Blanches et roses
Avec l’exosmose
De terribles radiations …

A travers la neige qui tombe
Sur le silence des îles du nord
Et sur le vide immense
Qui a remplacé la ville
Qui a remplacé le port
Je recherche ton visage
A l’infinie douceur …

Tu me disais
Accepter la singulière Iphigénie
D’une nature pouvant
Sans aucune mesure
Décimer autant
Les enfants de ton pays
Que tout étranger
Venu en ta Tauride
Essayer de te conquérir.

Je découvrais alors
Ton regard perdu
A la seule pensée
De l’orgueil démesuré
Des hommes qui croient
Maîtriser le monde
En manipulant
Les forces de l’atome
En imposant
A leurs semblables
Le distat insensé
De leur unique pensée.

Tu fredonnais la musique inoubliable
De la venue du hanami
Cette métaphore de la vie
A la fois lumineuse et belle
Mais aussi fragile et éphémère
Qu’une floraison de cerisiers.

Ainsi dans tes yeux
Je voyais perler
Des larmes de cristal
Aux reflets indescriptibles
De pétales roses et blancs
Se mêlant aux flocons de la neige
Qui dispersaient dans ma mémoire
Un grand chiru silencieux
Et déchirant …


Où es-tu Sakura ? »

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photo du net

Rizières au Japon véritables tableaux d’art

Posté : 19 mai, 2010 @ 3:47 dans JAPON | 18 commentaires »

 

Voici des photos de rizières japonaises. Oui c’est incroyable mais vrai. Avant chaque période de semence, les paysans de ce village japonais prêt d’Osaka créent des tableaux à grande échelle en plantant différentes variétés de riz pour chaque zone de couleur.

Le rendu est impressionnant de précision. Une forme différente d’art ephémère, l’oeuvre ne dure que le temps d’une recolte. 

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Tout semble assez ordinaire d’abord, mais voyez lorsque le riz pousse !

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Une étonnante forme d’art se développe dans les champs de riz au Japon.

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Ce n’est pas une création extra-terrestre. Les dessins ont été vraiment plantés ! Les fermiers créent ces dessins sans colorant ou encre.

Plutôt, ce sont différentes variétés de riz qui sont plantés de manière précise et stratégique et qui poussent dans les champs tout au long de l’été pour permettre à l’oeuvre de se dévoiler.

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Un guerrier Sengoku à cheval a été produit avec des centaines de milliers de plants de riz.

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Ce sont différentes de variétés de riz aux feuilles de couleurs différentes qui produisent le dessin.
Cette photo a été prise à Inakadate, Japon.

Napoléon à cheval peut être vu à partir des nuages.

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Le guerrier fictif Naoe Kanetsugu et son épouse, Osen,

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ont tenu l’affiche dans la série « Tenchijin  »
sont apparus dans les champs spongieux près de la ville de Yonezawa dans la préfecture de Yamagata au Japon.

Cette année, différentes ‘oeuvres de riz’ sont apparues dans d’autres plantations de riz du Japon.
Ces ‘murales’ sont créées avec les variétés de petits riz aux feuilles pourpres et jaunes Kodaimai, en plus de leur habituel riz Tsugaru, une variété Romaine aux feuilles vertes. Les murales d’Inakadate s’étendent sur des champs de 15.000 mètres carrés.

Au niveau du sol, les dessins sont imperceptibles,et l’observateur doit grimper tout au haut de la tour de l’hotel de ville du village pour pouvoir percevoir l’oeuvre.

L’art des rizières est apparu en 1993 dans le cadre d’un projet de revitalisation, Une idée qui a  » germé  » pendant les réunions des comités de village. Pendant les 9 premières années, on exécutait une représentation simplifiée du Mont Iwaki, chaque année.

A partir de 2005, les producteurs ont convenu d’aller plus loin.Un an plus tard, on utilisait des ordinateurs pour planter les 4 différentes variétés de riz qui font vivre ces images complexes.

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Japon (17 et fin) Invitation à Fukuoka

Posté : 8 mai, 2009 @ 8:25 dans JAPON | 8 commentaires »

 

sous le tableau de Millet

Redescente en stop. Un camion me laisse en plein centre ville de Fukuoka, à 22 h dans la nuit noire. Perdue dans une ville inconnue, où vais-je dormir ? Les Youth Hostels sont fermés à cette heure tardive. Aller à la gare (qui se dit eki en japonais) ? Je demande mon chemin à un homme bien vêtu qui me fait comprendre de le suivre. En route, je me risque à sortir ma phrase toute prête pour demander s’il ne connaît pas une chambre chez l’habitant ? Il est tout heureux de pouvoir m’aider, a très bon genre et allure, est assez âgé et m’inspire confiance. Il m’offre de m’inviter dans son « office » et avant cela s’inquiète de savoir si j’ai dîné en faisant le geste avec la main d’un ventre creux ou plein. Je montre le ventre vide et il m’invite dans un snack à manger des brochettes accompagnées de bière.

Je le suis jusqu’à son office (bureau) et je découvre une pièce superbement décorée, paravent de bambou, plantes, télé et un divan au-dessus duquel trône … le tableau des glaneuses de Millet ! Je dépose mon sac et je sens qu’il aimerait bien que je sorte avec lui mais je fais signe que j’ai sommeil. Un peu dépité il m’enferme dans son bureau laboratoire en baissant le rideau de métal de sa devanture. Il m’a montré sur l’horloge qu’il reviendra le lendemain matin à 8 heures. Le bureau est chauffé, il y a même un petit cabinet de toilette. Ma seule inquiétude est de me sentir enfermée. Pourvu qu’il n’y ait pas le feu.

Le petit matin arrive. A 8 heures précises le voici de retour avec des sandwiches sous le bras. Il met en marche sa machine à café. Je suis comblée. Son associé plus jeune et parlant un peu anglais arrive et nous sert d’interprète. Il m’explique qu’ils vendent des produits pharmaceutiques. A 13 h je suis invitée à déjeuner, soba, plat de nouilles japonaises qu’on doit aspirer avec grand bruit. Après cela l’associé va chercher sa petite amie et tous deux vont me promener tout l’après-midi dans la belle voiture prêtée par l’homme âgé (une Toyota Super Saloon Crown) vers West Park et la plage. Ils ne savent que me dire des choses gentilles. Ils m’accompagnent jusqu’à la gare et me payent le billet de train jusqu’à Shimonoseki ainsi qu’un café d’adieu. Quand le train démarre, ils me font de grands signes touchants comme si j’étais de leur famille.

De Shimonoseki, c’est là que j’ai pris le bateau pour la Corée du sud.


Japon (16) Mont Aso

Posté : 6 mai, 2009 @ 7:37 dans JAPON | 8 commentaires »

 Ce matin, beau soleil. En route pour le Mont Aso (1592 m) qui est un volcan (qu’on trouve souvent dans les mots croisés). Une camionnette m’emmène pour Oita, mais surprise nous stoppons pour le déjeuner chez un jardinier de bonsaïs. L’un est vieux de 700 ans, le bonsaï pas le jardinier. Je visite aussi le poulailler. On m’offre du thé. Le repas mijote et je me trouve bien à la campagne et enfin au soleil. Mes hôtes sont amateurs de nourriture traditionnelle « tofu » qui est fabriquée à partir de fèves de soja.

Je fais du stop

J’ai dû me faire photographier avec le vieux couple. La femme me fait une pancarte avec le nom de Aso et la colle avec du scotch sur un grand piquet en bois. Me voilà au bord de la route, tenant le panneau et comble, assise sur une chaise. Je n’ai pas le temps de m’amuser de cette situation quand une voiture s’arrête et me prend. On m’offre du chewing gum, ce qui me permettra d’offrir à mon tour quelque chose à la prochaine voiture pour Akamizu. C’est compliqué car je n’ai pas de carte exacte.

Je suis seule au YMCA Youth Hostel, à part la compagnie de quelques souris. J’ai le choix entre cinquante couvertures, j’ai un bain chaud et un dîner avec pain et saucisses. Je n’ai plus d’argent. Il va falloir trouver une banque. Le paysage est très beau, face au volcan, avec une terre toute noire de cendres volcaniques riche pour les cultures.Beaucoup de marche à pied sac au dos avant d’atteindre Aso San, mais réconfort de thé et oranges offerts dans une auberge. Il fait un froid saisissant là-haut. Le spectacle est assez décevant car l’activité du volcan se présente sous forme d’un épais nuage de fumée.

mont Aso

Japon (15) Ile de Kyushu et Beppu

Posté : 3 mai, 2009 @ 7:17 dans JAPON | 15 commentaires »

 Nuit dans une maisonnette de Blanche neige

Je continue mon voyage de Miyajima à Shimonoseki. Mon conducteur a roulé toute la nuit et j’ai peur qu’il ne s’endorme. Il prend le tunnel de sept kilomètres sous la mer pour atteindre l’île de Kyushu.

De Shimonoseki à Usa, je monte dans un camion transportant des cochons qui ne sentent pas vraiment bon. Thé gratuit dans une auberge avant de continuer la route dans une superbe voiture (pourvu que je ne sente pas trop le cochon) pour Beppu où se trouvent les sources du diable. On prête à ces eaux bouillonnantes, ces boues, ces jets de vapeur ou d’eau bouillante et grondante, tous les dragons de l’enfer. Ici sont des bassins remplis d’eau verte, bleue ou rouge avec un geyser qui jaillit comme à Yellowstone toutes les vingt minutes.

les sources du diable à Beppu

Si hier j’ai voyagé dans un camion transportant des cochons, aujourd’hui j’ai trouvé la camionnette d’un charcutier emplie de cochonnailles qui me laisse sur le trottoir avec un kilo de saucisses et un beau sourire aux lèvres ! Les japonais sont d’une gentillesse incroyable.

Je découvre des bouddhas extraordinaires dans un temple au milieu d’une forêt solitaire auprès duquel se trouve une petite maison, comme celle de Blanche Neige, inhabitée. Une fenêtre n’est pas fermée et en montant sur un vieux seau je pénètre à l’intérieur. C’est la remise du sanctuaire qui renferme tous les coussins. Je serai confortable pour y passer la nuit ! Le seul problème, c’est que dans la soirée j’entends des pas, des gens qui se dirigent vers le temple et que je n’entends pas leur départ. Mon cœur bat un peu !

Japon (14) Matsue Hiroshima Miyajima

Posté : 30 avril, 2009 @ 7:29 dans JAPON | 9 commentaires »

Nuit à l’auberge de jeunesse

Je fais du stop pour me rendre à Matsue, un quart d’heure d’attente dans le vent, la pluie et le froid. Un quart d’heure de plus et j’étais comme un bloc de glace. Visite du Château de Matsue et continuation dans la même voiture qui se rend, quelle chance, vers Hiroshima, comme je le désire. Elle stoppe à soixante kilomètres d’Hiroshima et j’arrête un énorme camion dont le conducteur en gants blancs ne parle pas un mot d’anglais. Chaque fois que nous essayons de dire quelque chose, l’autre ne comprend rien. Alors je me tais. Le camion s’arrête comme toujours avant la ville et le garçon qui est jeune et sympathique prend sa propre voiture pour m’amener au Youth Hostel. Il me paye un café chaud, voudrait peut-être m’inviter à dîner, ou chez lui ? Nous nous sourions à défaut de mots. Il n’ose pas me prendre la main et impuissants à nous comprendre, nous nous quittons.

Château de Matsue

Je retrouve le confort du Youth Hostel et j’y rencontre une petite chinoise connue à Hong Kong. Nous allons ensemble au Mémorial Park d’Hiroshima voir les statues et le musée sur la bombe atomique. Bien tristes et horribles images, on en pleurerait . Les américains viennent aussi visiter cet endroit où il y a eu 250 000 morts par leur fait.

C’était le 6 août 1945. L’explosion, équivalente à 15.000 tonnes de tnt, a rasé instantanément la ville. L’un des seuls bâtiments à ne pas avoir été entièrement détruit par l’explosion est conservé, ce sont les ruines du Genaku Dome. Une flamme de la paix brûle dans le cénotaphe, destinée à rester allumée tant que des armes nucléaires existeront. 

Il ne faut pas oublier de lire «  Hiroshima mon amour » dialogue d’un film écrit par Marguerite Duras, titre étrange et poétique malgré la référence évidente aux atrocités de la guerre.

mémorial d'Hiroshima   Hiroshima la bombe

Miyajima serait le troisième beau paysage du Japon. A mon avis je le classerais premier. Le tori (grande arche) rouge sur la mer est superbe sous le soleil. Des daims sont en liberté et apprivoisés et cette fois je  ne mange pas leurs gâteaux.

Miyajima

Japon (13/17) Amano Hashidate

Posté : 27 avril, 2009 @ 7:19 dans JAPON | 8 commentaires »

Nuit dans un abri de jardin

Il pleut, comme d’habitude, à Amano Hashidate. Pas question de prendre le téléférique pour regarder la bande de sable la tête en bas entre les jambes et avoir l’impression de voir un pont qui va jusqu’au ciel. Alors je regarde les cartes postales et les statues de petits bonhommes la tête en bas ! Après une toilette près du temple, je m’accorde un café, vais quand même mettre la tête en bas et salis tous mes habits en redescendant pédestrement au travers des bois humides.

pour voir le pont qui va jusqu'au ciel

Je suis pourtant toute crottée et j’ai honte quand une voiture luxueuse avec une famille riche couverte de bijoux (possède un bar à Kyoto où je suis invitée pour un prochain voyage) me prend en stop, m’offre à dîner et m’emmène plus loin que Tottori. C’est le soir et ils se préoccupent de savoir comment je vais passer la nuit. Ils m’arrêtent à un hôtel chic à 2000 yens la chambre et viennent expliquer à l’hôtesse de me faciliter le bain, le petit déjeuner etc … Adieux touchants avec mille recommandations.

Je n’accepte pas de rester à l’hôtel parce que trop cher et je cherche dans la nuit et la campagne un abri sérieux car tout au bord de la mer, il y fait grand vent et grand froid. En cachette et sans bruit, je m’engouffre dans une sorte de grange, coincée entre des sacs d’engrais, d’oignons et des outils de jardin, j’essaye de trouver le repos. Lever 6 h. Les paysans ça se lève tôt. Je vais quand même prendre mon petit déjeuner dans l’hôtel pour me réchauffer. Des gens m’offrent tartines et bananes.

Japon (12/17) tout le Japon en stop

Posté : 24 avril, 2009 @ 7:22 dans JAPON | 8 commentaires »

 Première nuit dans un parking

Je deviens la reine du hitch-hiking. Il faut me voir avec ma pancarte au bord de la route. Jamais plus de cinq minutes d’attente. Ce n’est pas étonnant, il n’y a que moi à faire du stop ! J’arrive au bord de la mer, à Amano Ashidate, vers 15 heures, sous la pluie et je longe les quatre kilomètres de langue de sable bordée de pins. Je suis à la recherche d’un abri gratuit pour la nuit.

Juste avant l’arrivée de l’obscurité, je découvre un temple, le Kono Shrine, où je me précipite pour un tampon et où je demande la permission de dormir sous la grande porte, permission accordée. On m’allume même la lumière. Sous un toit qui déborde je découvre un banc en bois beaucoup plus doux que le ciment. Bon casse croûte de sardines. Je joue à la clodo. Oui, seulement au bout d’une demie heure, je n’y tiens plus tant je suis gelée car l’endroit n’est pas abrité du vent et rabat la pluie vers moi. Que faire, sinon me lever, replier mes affaires et chercher un autre coin.

 Il n’est que 19 h et déjà tous les magasins sont fermés. Je m’approche d’un sous-sol couvert, un chien aboie ; dans les bateaux amarrés, les portes des cabines sont closes. Il y a bien une camionnette couverte d’une bâche sur la place, mais si le propriétaire revient dans la soirée et qu’il m’emmène je ne sais où, ce n’est pas prudent. Je vois enfin un parking très propre, vide de voitures et tout doucement, sans bruit, j’y pénètre. Je m’installe sur le ciment froid (je n’ai plus ni pluie, ni vent) quand je découvre à proximité, devinez quoi, un tas de tatamis providentiel qui me permet de m’isoler du sol ! Pourvu que dans mon sommeil une voiture ne m’écrase.

forêt de bambous

Japon (11/17) Nara

Posté : 21 avril, 2009 @ 7:24 dans JAPON | 7 commentaires »

Daibutsu

Horyuji Temple, à une heure de bus de Nara, a été fondé en 607 par le Prince Shotoku, grand protecteur du bouddhisme. Ici sont les plus vieilles statues de bois existant au monde. A Nara, le Todaiji Temple est très connu pour le Daibutsu, la plus grande statue de bronze dans le monde représentant Bouddha. Hauteur du corps 16 m 21, de la figure 4 m 84, longueur de l’œil 1 m 18, de l’oreille 2 m 57 et du pouce 1 m 63. Je reste stupéfiée par cette statue absolument colossale, impressionnante et d’une réelle beauté. Je n’oublie pas de compléter ma collection de tous les tampons des temples.

De retour à Kyoto, soirée chez Tani à raconter mes aventures. J’étais si affamée l’après-midi qu’avisant un paquet de gâteaux dans le parc aux daims, j’en achète un et commence à les croquer quand voyant les daims venir vers moi, je comprends subitement que les friandises sont pour les daims et non pour moi ! Ce qui ne m’a pas empêchée de continuer à les manger.

Si je devais étudier le japonais, je crois que ce serait compliqué, la suite des mots n’étant pas dans le même ordre qu’en français.
Exemple :

Traduction de : « j’étudie le japonais »

Watashi wa nihongo benkyo shite imasu

moi (sujet) japonais étude faisant suis


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