A Java et Bali (11/41) Borobudur 1/2

 

 

 

 

L’après-midi est consacrée à la visite du temple de Borobudur  qui se trouve au milieu d’un immense parc très bien entretenu.

C’est là que j’ai gardé toutes mes forces car je veux absolument parvenir au sommet de ce temple bouddhiste, le plus important au monde, qui vu du ciel forme un mandala.

photo du net

Le bas représente le monde des désirs et des apparences et le haut le nirvana ou l’éveil spirituel ,

 

 c’est pourquoi moi (qui ai le nom de « flamme du nirvana » donné par un grand lama tibétain) je veux atteindre le suprême degré et contempler du haut de ses 34 mètres la jungle qui l’entoure !

 

 

Borobudur est une gigantesque pyramide initiatique destinée au culte et à la méditation considérée comme le plus grand stupa du monde, axe de rencontre entre le ciel et la terre destiné à servir l’ascension spirituelle des croyants !

 

Un siècle de travail et 10.000 ouvriers, 1,6 millions de blocs d’andésite, une roche volcanique noire provenant du volcan Merapi.

 

Une des symboliques de Borobudur est numérologique. On y dénombre 9 terrasses, 504 statues (5+4=9), 72 stupas (7+2=9), 108 niches (1+8=9) de chaque côté x4 =432 (4+3+2=9). Neuf serait le nombre des sphères célestes, neuf est le nombre de la plénitude, neuf est le nombre du yang chez les chinois.

                                                                                                                                                                                 

A Java et Bali (10/41) Yogyakarta ruelles de Taman Sari

 

Nous partons pour une longue promenade dans les ruelles de Taman Sari

 

 pour découvrir une mosquée souterraine

 

 ainsi que de vieux bassins en plein air dominés par une sorte de pavillon à deux étages.

 Le lieu est assez surprenant surtout si l’on imagine que, naguère, le sultan venait s’y baigner en compagnie de sa cour. Un autre bassin servait à ses concubines et il pouvait suivre leurs ébats aquatiques depuis une petite fenêtre.

 

Puis nous découvrons un atelier de fabrication de marionnettes. Il y en a en peau de buffle que l’on perce de trous et qui servent aux théâtres d’ombres.

 

 

A Java et Bali (9/41) le palais du Sultan, le Kraton

Ensuite c’est la visite du palais du Sultan, le Kraton où vit encore ce dernier avec sa femme unique alors qu’autrefois ses parents étaient polygames et vous n’avez jamais pensé, mais avoir cinq femmes oblige à supporter cinq belle-mères !

 

On voit les photos dans un musée.

 

 

 Nous avons un guide très rigolo et il nous montre même une grande boîte qui servait à récolter les impôts !

 

 Le sultan a ses appartements privés mais autour de lui, c’est toute une ville qui s’agite

.

Hélas ce n’est pas le jour des concerts et les instruments de musique resteront muets

 

. Dans une très longue enceinte vivent près de 5 000 personnes dans un dédale de maisonnettes et de jardinets. Beaucoup travaillent pour le palais.

Dans les plafonds

un diable vous tire la langue !

 

A Java et Bali (8/41) visite usine de batiks

Jour 2

La matinée commence par la visite d’une usine de fabrication de batiks.

La technique est de faire plusieurs bains de couleurs tout en protégeant certaines parties du tissu par de la cire pour créer des motifs. Plus il y a de couleurs différentes, plus le travail est long et le résultat beau et … cher.

 

Une jeune femme est là sur un minuscule tabouret pour nous faire la démonstration pendant qu’un petit réchaud chauffe la cire pour la rendre liquide et pouvoir à l’aide d’un petit réservoir exécuter les dessins sur le tissu.

Elle m’invite en souriant à m’asseoir auprès d’elle sur le tout petit tabouret afin de m’essayer à tracer une fleur sur le tissu.
 La cire dégouline, le résultat est un peu raté !  Je lui rends son sourire pour faire oublier ma maladresse .

 

A Java et Bali (7/41) arrivée à Yogyakarta

Nous faisons beaucoup de car pour retourner à Yogyakarta et s’installer à l’hôtel, un très bel hôtel avec deux ascenseurs transparents,

 un orchestre de gamelan pour nous accueillir, un breuvage offert, une pièce d’eau avec des carpes.

 

 Il nous faut ressortir pour le dîner et voilà ce qu’on nous a concocté, à nous qui tombons de sommeil, (merci à l’agence) un spectacle du Ramayana qui durera une heure et demie et où nous somnolerons sur nos chaises malgré les coups de gongs tonitruants accompagnant les danseurs.
Le Ramayana raconte l’éducation du prince Rama, 7ème avatar du dieu Vishnou, la conquête de Sita et son union avec elle.

 

Enfin me voici à fermer les yeux sur une première journée fatigante dans mon lit king size de trois mètres de large pour moi toute seule !
Enfin après une douche rapide et la mise du réveil sur 6 h demain matin !

 

A Java et Bali (6/41) le temple de Prambanan

L’après-midi sera consacrée à la découverte de Prambanan, le site bâti vers l’an 800 après JC et inscrit sur la liste du patrimoine mondial de l’Unesco en 1991 et pour lequel nous sommes venus à Java.

 

Symboles de toute l’Indonésie, les temples de Prambanan et de Borobudur comptent parmi le fleuron architectural d’Asie du sud-est. Depuis plus de mille ans, les temples de Prambanan s’élancent vers le ciel comme d’imposantes fusées de pierre.

Qui pourrait imaginer que les deux temples les plus grandioses de Java sont tombés dans un grand sommeil de près de mille ans. Ils furent abandonnés à peine deux siècles après leur construction qui avait demandé tant d’efforts, avant d’être redécouverts par Sir Thomas Raffles en 1814. Pourquoi la civilisation hindo-bouddhiste a-t-elle délaissé de telles constructions, même si l’hypothèse d’un tremblement de terre et d’une éruption volcanique colossale soit la plus vraisemblable.

 

En attendant je ne ménage pas ma joie de les découvrir comme de gros ananas plantés dans un magnifique parc verdoyant et fleuri. Je me contente de les voir de loin et je laisse le reste du groupe s’en approcher car avec mon genou j’ai du mal à marcher.

photo du net plus nette avec du ciel bleu  !

 

 

Ces temples étant sacrés, nous sommes obligés pour la décence de mettre de petites jupettes sur nos pantalons et nous voilà déguisés comme des gens d’une même famille.

 Au milieu de la visite, la pluie se met à tomber, une pluie tropicale, de véritables cascades qui vous trempent un homme en une minute et pas de feuille de bananier pour se mettre à l’abri dessous. Cela doit arriver souvent car il y a des parapluies à louer, mais moi je suis sèche à les attendre, finalement pas si mécontente que ça.

A Java et Bali (5/41) Solo suite

Le temple chinois que nous visitons est plus gai par ses couleurs rouge et or.

 

Lorsque nous roulons pour sortir de la ville, les rues montrent des étalages sordides, de pauvres bicoques, des motos à perte de vue et des panneaux publicitaires criards. C’est le centre de Java et quand nous serons plus à l’est, le pays sera un peu plus riche car les industries se trouvent là-bas. Je suis très déçue par cette première approche.

 

 

Heureusement l’heure du déjeuner arrive et nous voici sur une charmante terrasse que borde un petit cours d’eau rafraichissant qui coule au milieu des palmiers et des bambous.

 

 Une vraie détente même si je m’oblige à ne manger que du riz !

A Java et Bali (4/41) Solo

Donc à partir de maintenant je ne vous parlerai plus que des découvertes que j’ai faites dans ce pays.

Il est 3 h du matin en France et 9 heures à Solo (soit 6 heures de décalage horaire en plus) où nous rencontrons notre guide jeune et sympathique. Nous entamons la journée directement et comme je l’avais prévu, j’ouvre mon bagage pour changer mon gros sac à dos contre un petit. La douche ce sera pour ce soir !

La chaleur est là, environ 34 degrés avec 80% d’humidité qui fera que la chaleur ressentie sera de peut-être 39. C’est dur quand on vient de France et que cette année on n’a pas vu le printemps arriver.

 

Nous voilà prêts pour la première visite, un marché aux puces tout poussiéreux qui ne nous laissera pas grand souvenir.

 

 Ensuite, c’est la découverte du grand marché aux légumes et fruits de la ville qui nous semble miséreux, crasseux, plein de mauvaises odeurs, avec de pauvres gens qui nous font pitié. Pourquoi l’agence de voyage emmène les touristes dans cet endroit, nous nous sentons voyeurs et gênés.

 

 

 Dehors les rickshaws attendent les clients,

 

 des femmes croulent sous des charges de vanneries ou autres à vendre.
Je me croirai au Bangladesh ou dans les endroits d’Inde les plus tristes.

C’est peut-être la chaleur écrasante qui me fait voir tout moche !

A Java et Bali (3/41) dans l’avion pour Solo

L’aéroport de Singapour est immense, très joli avec des décors de plantes et de fleurs. Pour gagner notre porte d’embarquement, il est écrit, je vous jure que c’est vrai, gate à vingt minutes de marche. Je vois même des voiturettes et j’aurais bien aimé en emprunter une !

 

Nous voici dans l’avion pour Solo pour 1h ½ et voilà qu’une fulgurante douleur me traverse le ventre. Je n’ai pas pu pousser la porte des toilettes à temps, vous savez la porte en accordéon qu’on a du mal à ouvrir, où il est écrit « push » !

Je vous passerai les détails. C’est la première fois que cela m’arrive. Déshabillage complet, je remets mon pantalon trempé que j’ai lavé par endroit, heureusement qu’il y avait beaucoup de kleenex, et je sors de là en m’excusant, le petit lavabo est plein et « bouché » ! Sorry ! Le monsieur qui attendait recule et la pauvre hôtesse s’enferme !!!

 Une fois sur mon siège, vite un imodium, le petit comprimé qui sauve. Hélas dans mon émoi, il m’échappe des mains et me voilà à quatre pattes à le chercher sous le siège. Finalement j’abandonne, mes mains tremblent, ma voisine me dit de me calmer. J’en ai d’autres et finalement j’en avale trois, ce qui fera que quatre jours après j’ai peur d’une occlusion intestinale et j’ai besoin du seul médicament que je n’ai pas emmené dans toute ma liste, un laxatif !

Je suis « repérée » et huit jours plus tard je rencontrerai des voyageurs qui me demanderont si je vais mieux !

 une fleur de lotus pour changer d’atmosphère !

Bon vous êtes venus pour découvrir l’Indonésie et pas les problèmes de santé qui arrivent aux pauvres voyageurs.

 

A Java et Bali (2/41) dans l’Airbus A 380

Nous sommes dans la classe économique et dans la partie basse où déjà je compte 60 rangs de dix personnes, soit 600 passagers. A l’étage, je ne sais pas combien ils sont. C’est sûr que pour récupérer ses bagages, ce doit être long.

 Mais pour nous ce n’est pas le cas car nous allons jusqu’à Solo à Java par un second vol et nos bagages sont enregistrés jusqu’à cette destination.

 Les hôtesses sont très élégantes.

 Les sièges ont l’air un peu plus larges que d’habitude et il y a une petite télé devant chacun de nous. L’avion prend son envol silencieusement pendant qu’une petite musique douce est distribuée. A l’atterrissage aussi il sera silencieux tandis que pendant le vol le bruit sera le même que sur les autres appareils.

C’est incroyable l’envol de cette masse aussi importante si facilement.

Il n’y a plus qu’à faire passer le temps, essayer de dormir dans le jour (pas évident), lire, regarder le parcours de l’avion sur l’écran ou un film ou jouer sur ma tablette tactile, manger, marcher pour se dégourdir les jambes (l’avantage là est que l’avion étant plus long, il y a plus de distance !)

 Au petit déjeuner je choisis l’omelette aux champignons noirs et j’ai bien tort car l’oeuf ne devait pas être frais et vous saurez dans la suite combien je l’ai regretté !