A Java et Bali (21/41) les repas

 

C’est vrai que nos repas dans différents restaurants présentent toujours les mêmes mets souvent épicés, porc en sauce, brochettes de poulet, beignets de ci de ça, riz ou nouilles et le dessert traditionnel en trois couleurs, rouge, jaune et orange ou vert, pastèque, ananas, papaye ou melon !

 

 Normalement chaque plat doit contenir quatre saveurs : sucré, salé, épicé et amer.

 Et ce qui est bizarre, c’est que pas une fois on nous aura présenté des bananes, c’est bon les bananes et on en voit des mains entières dans les marchés et je peux vous dire qu’elles sont petites et excellentes.

 

Le plat national est le Nasi Goreng, riz frit agrémenté de viandes ou de poissons.

 

Nous allons le soir dans des restaurants chics où un spectacle de danse nous est présenté. J’aimerais tant voir ces danses dans un décor autre, un temple par exemple et que ce soit authentique et pas pour les touristes !

 

 Et le prix de la petite bouteille d’eau sera proportionnel à la réputation de l’endroit, variant de 6.000 à 30.000 roupies soit multiplié par 5 quelquefois !

Le midi nous allons souvent dans des restaurants panoramiques qui dominent les rizières, mais malheureusement le temps dans les montagnes sera toujours brumeux en attendant l’orage du soir qui couve.

 

A Java et Bali (20/41) hôtel Mercure à Sanur

Ce n’est que dans la soirée que nous atteindrons nos quartiers généraux pour six nuits consécutives, l’hôtel Mercure à Sanur , dont les chambres (250) se situent dans de petits bungalows éparpillés dans un immense parc.

 

 

Et dans la nuit retrouver sa chambre malgré un plan est comme s’engager dans un labyrinthe où il faut finalement demander du secours si toutefois vous rencontrez quelqu’un dans les allées sombres !!! Je m’y perdrai encore pendant deux jours !

Mais ce parc de jour est magnifique avec des arbres et plantes tropicales et même des écureuils .

La mer est au bout mais je n’irai la voir que trois jours plus tard tant notre rythme de visites est soutenu. Les petits déjeuners sont excellents comme dans tous les hôtels intercontinentaux.

A Java et Bali (19/41) Tanah Lot

Dans la soirée nous arrivons au site du temple de Tanah Lot, le plus réputé de Bali pour sa silhouette aux airs de pagode chinoise se découpant sur la mer devenue pourpre par le coucher de soleil.

 Pour la couleur pourpre
il faudra que je revienne un autre jour !

 

La forme harmonieuse du rocher, sa couleur sombre, les petits toits superposés du temple, les arbres qui le camouflent en partie, les vagues qui le battent à marée haute et cette lumière en clair-obscur confèrent à l’endroit quelque chose d’étrange et d’assez fascinant si l’on fait abstraction de la masse touristique.

 

 

 

 

On dit que ce temple est habité par des serpents dont on peut admirer un spécimen moyennant un petit billet . Ici est un lieu sacré où l’on médite et prie les esprits de la mer.

 

 

 Sur la droite se trouve un autre rocher percé, on se croirait à Etretat !

 

 Pour en arriver là nous avons dû traverser les marchands du temple sur un bon kilomètre !

 

A Java et Bali (18/41) arrivée à Bali

Après cette étape sympa qui n’a duré qu’une demie heure, nous voici débarqués à Bali.

Ce que je vois tout d’abord ce sont les nombreux temples qui jouxtent les maisons. En effet il y a plus de temples que de maisons . L’île compte plus de 3.000 temples ou Pura, terme sanscrit qui signifie espace entouré d’un mur. Chaque maison a au moins un temple ou quelquefois trois car les gens passent un tiers de leur temps à prier et faire des offrandes aux Dieux.

Ces rituels de la vie quotidienne aident les balinais à atteindre la plénitude et le bonheur spirituel, l’harmonie et la paix.

 Les offrandes se présentent sous la forme de petites corbeilles tressées emplies de fleurs de toutes les couleurs, d’encens, de quelques grains de riz.

Si l’Indonésie est le pays où il y a le plus de musulmans au monde, Bali est à 95 % hindouiste et la ferveur religieuse est grande.

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Je ne voudrais pas décourager les futurs visiteurs de Bali, mais je dois signaler tout de même que la circulation de toutes sortes de véhicules dont des centaines de motos

 transportant toute une famille avec leurs bébés est démente, pire qu’à Paris.

 Deux cars vont se croiser sur la route étroite
et le précipice est de notre côté !

 L’île est plus petite que la Corse et je n’imaginais pas que notre car pour parcourir ses rues roulerait à 20 kms/h surtout dans le sud qui est le triangle infernal entre Sanur Kuta et Jimbaran ! Nous passerons des heures et des heures dans le car pour aller visiter le nord ou l’est seulement à environ 80 kms et je salue les chauffeurs qui sont de véritables as du volant !

 

A Java et Bali (17/41) bateau pour Bali

BALI

Jour 5

C’est aujourd’hui que nous allons découvrir Bali, l’île des Dieux !

 

 

Nous prenons le bateau pour Bali avec les javanais qui partent en vacances et qui sont tout joyeux

 

. Ils se laissent photographier avec plaisir. Ils ont tous des appareils photo et veulent notre portrait avec eux.

 

 

 

 Les femmes sont toutes voilées et les hommes ont de petits calots.

 

 

 Une femme au beau sourire à nos côtés sort une petite fiole et se frotte le cou pour soulager une douleur semble-t-il, aussi je montre aussitôt mon genou et elle vient à genoux me masser pendant que tout le bateau s’en amuse !

Et nous voici à Bali ! Première vision sur des temples.

 

A Java et Bali (16/41) Mont Bromo 3/3 dans la caldeira

L’aventure n’est pas terminée. Les 4×4 nous mènent par une route aux pentes vertigineuses dans la caldeira du volcan. Nous arrivons dans une vaste plaine sablonneuse faite de cendres et voyons au loin au bout d’une longue montée sillonnée par les pèlerins, un escalier très raide de 230 marches qui mène sur le pourtour du volcan le Bromo qui fume.

 Je sais, mes chaussettes noires ça fait pas chic, mais elles étaient chaudes !

Il paraît qu’à certaines fêtes, les gens amènent des offrandes au volcan, chèvres ou poulets et les jettent dans le cratère. Certains malins se placent au-dessous et essayent de les récupérer !!!

L’endroit est un peu comme une fête foraine.

 

 Les 4×4 Toyota de toutes couleurs sont à l’arrêt.

 

 

De petits chevaux les remplacent mais ils me semblent un peu trop nerveux

 

et je préfère rester à observer les gens qui s’achètent des soupes à de petites guinguettes sur roues pour se réchauffer.

 L’escalade a dû être rude car l’une de nous a eu un malaise cardiaque sans conséquence grave heureusement. Les autres reviennent le visage tout fatigué, cramoisi. J’ai aimé cet endroit et j’imaginais me trouver en Mongolie ou au Pérou avec tous ces chevaux piaffant et leurs propriétaires habillés de ponchos.

 

 

C’est au retour que nous avons eu droit au petit déjeuner !

Le restant de la journée se passera à rouler pour atteindre le village de Kalibaru.

 

 

A Java et Bali (15/41) Mont Bromo 2/3

Que faire ? De petits jeunes sont là avec leurs motos et ne demandent qu’à nous emmener. Je discute le prix, 100.000 roupies pour nous emmener tous les trois, ce n’est que 10 euros, accord conclu.

 

 

J’en profite pour vous parler des roupies indonésiennes qui se comptent par milliers, alors si on dépense 150.000 roupies, on a l’impression de faire une énorme dépense alors qu’il s’agit de moins de 15 euros puisque un euro est égal à 12.000 roupies !

 

Nous enfourchons les motos qui se faufilent au milieu de la foule et nous mènent au sommet qui était bien à 2 kms. On en veut au guide qui n’a pas su nous expliquer. Nous arrivons trop tard évidemment et l’on n’a plus qu’à redescendre, à pied cette fois, au milieu de la foule.

A Java et Bali (14/41) Mont Bromo 1/3

Jour 4

 

Lever 3 h du matin, départ 4 h !
Hier soir on nous a offert une boisson chaude au gingembre. Bien que le goût soit un peu épicé, j’ai vraiment apprécié sans me douter que je ne pourrai fermer l’oeil de la nuit tout en me sentant boostée ! Une sorte d’aphrodisiaque en somme, à retenir ! Lol !

 

Aujourd’hui est le grand jour tant attendu. Nous devons atteindre le sommet du mont Pananjakan à 2.700 m pour y observer le lever de soleil sur les volcans Bromo et Merapi, l’un des spectacles le plus beau au monde parait-il !

 

Mais nous devons compter sans la foule et c’est un dimanche, il y a plus de javanais que de touristes. Imaginez une route étroite qui monte et près de 400 4×4 garés de chaque côté avec au milieu des milliers de motos.et des milliers de gens.

 

De notre 4×4 nous sommes trois perdus dans cette foule, essayant de nous faufiler pour gagner quelques mètres tout en se tenant par la main pour ne pas se perdre dans la faible clarté d’un jour naissant.

 

 

 La route monte on ne sait jusqu’où, je n’en peux plus et l’on se demande où sont les autres, nous ne les avons pas vus devant, ils doivent être restés derrière ? Finalement nous descendons à contre sens tout en admirant la brume qui s’installe dans les vallées. Une fois tout seuls plus bas, le soleil se lève mais nous ne sommes pas sur le bon versant de la montagne. A coup sûr c’est RATé !

Heureusement que j’avais confié mon appareil photo à une autre voyageuse qui elle, a bien atteint le sommet, qui a fait les photos pour moi et que je remercie du fond du cœur.

 

 

 

A Java et Bali (13/41) dans le train

Jour 3

Aujourd’hui nous prenons le train pour Surabaya, environ 4 h30 de voyage, qui va nous mener tout à l’est de Java.

 

 

 

 Nous traversons des paysages de rizières. Tout à coup, plus de clim, plus d’électricité. Arrêt d’une demie heure, ce qui nous permet une petite détente sur les quais en attendant la réparation.

 

Nous devons rejoindre les cottages au pied du mont Bromo.

 

 

 Ils sont étagés sur plusieurs mètres de dénivelées si bien qu’un ascenseur pittoresque à rail fonctionne  pour nous mener dans nos chambres. Mais avant cela nous avons dû changer notre car pour des 4×4 de l’hôtel pour nous y mener, la route devenant trop étroite et montagneuse. Nous sommes à 2.000 mètres d’altitude. L’air y est très humide et mes vêtements me sembleront mouillés au petit matin.

 

 

 

Demain le volcan le BROMO nous attend !

A Java et Bali (12/41) Borobudur 2/2

Ce temple a été construit bien avant Angkor et les pluies diluviennes dans la région ont déstabilisé les blocs de pierres qui étaient juste assemblés sans aucun mortier. Il a fallu un siècle et demi de restauration pour le reconstruire pierre par pierre.

 

L’ascension des 150 marches est pénible, très raide mais les rampes sont là pour aider. Il y aurait même des gens vigoureux qui vous prendraient sous les bras pour vous tirer !

 

 Je fais la visite toute seule car je ne veux pas suivre le groupe qui va vouloir faire le tour des terrasses et je sais que si l’on veut voir tous les bas-reliefs, à la fin on aura marché 5 kilomètres !

 

Emmurés dans leurs stupas, les 72 bouddhas des terrasses supérieures semblent observer le monde à travers de petites niches. Parvenir à toucher les mains ou les pieds des statues est réputé apporter chance et réussite.

 

Je suis très déçue par toutes les têtes de Bouddha qui manquent et qui ont sans doute fait le bonheur de certains pour décorer leurs jardins !

 

On pourrait se prendre pour des stars car les javanais sont très heureux de poser avec nous pour les photos, ils sont tous souriants et très aimables et moi je suis ravie d’avoir parcouru ce monument dont j’ai souvent rêvé.

 

 J’arrive retrouver les autres avec dix minutes de retard. Deux compagnons de voyage ont disparu. La pluie du soir fracassante tombe. Ils reviendront avec des habits à tordre et avec la clim dans le car c’est pas le top.