A Java et Bali (31/41) plage de Kusamba

 

Il est presque midi l’heure du repas dans notre belle France quand nous entamons une marche harassante sur le sable noir et les galets luisants de la plage de Kusamba, sous un soleil de plomb.

 

La mer est bleutée avec une crête blanche sur le haut des vagues qui viennent lécher le sable.

 

 Des bateaux à balanciers attendent les pêcheurs. Je vois des silhouettes au loin, la tête penchée vers le sol, que peuvent-elles bien faire ? Lorsque je m’approche de ces gens coiffés de chapeaux de paille pour se cacher du soleil, je les vois ramasser laborieusement de tout petits cailloux qui serviront me diront-ils, à faire des mosaïques.

 

Un peu plus loin des hommes portant des sacs de 50 kgs chargent un bateau qui doit ravitailler l’île en face. Et à mon grand étonnement, ils apportent un … temple en morceaux détachés !

 

A Java et à Bali (30/41) Goa Lawah et Klungklung

 

Goa Lawah est le lieu où se trouvent un temple et une grotte qui abrite des milliers de chauves-souris. Nous ne pouvons y pénétrer, l’endroit est bruyant par les cris des animaux et le sol tout boueux de leurs déjections.

 

 

Nous sommes à Klungklung devant l’ancien palais de justice qui se trouve dans un joli jardin

 

 

 

 avec des bâtiments entourés de douves où fleurissent des nénuphars.

 

 

 Le plafond peint a subi les affres du temps et les panneaux disposés sur neuf niveaux ont été repeints.

 

Les châtiments encourus par les mauvaises gens sont dépeints de telle façon que les accusés en attendant la décision de leurs juges, ne pouvaient manquer de lire la longue série des supplices décrite sur les plafonds ! Le niveau huit parle des douceurs que l’on peut attendre du paradis et le dernier niveau représente un lotus entouré des colombes de la délivrance suprême.

A la sortie nous sommes entourés par des femmes qui portent sur la tête des piles impressionnantes de sarongs de toutes couleurs qu’elles veulent absolument nous vendre.

 

A Java et Bali (29/41) les fruits

 

Je ne vous ai pas encore parlé de tous les fruits bizarres qu’on y trouve.

 

 Il y a le durian, énorme boule avec des piquants dont la chair a l’odeur du camembert pourri et qui de ce fait est interdit dans les aéroports (je ne l’ai pas goûté !)

 ni non plus le salak qui est nommé le fruit du serpent car sa peau marron a des écailles comme les reptiles. La chair est blanche et a l’aspect d’une gousse d’ail.

 

 Je reviens au durian dont le goût est aussi puissant que l’odeur est forte, mais lorsque l’on s’y est apprivoisé, on en devient accro. Une petite histoire à ne pas manquer de vous raconter. Une société qui fabrique des préservatifs en a fait toute une série à ce goût et a tout vendu en moins d’une semaine ! 

Bon le fruit du dragon est plus appétissant, son goût se situe entre le kiwi, le melon et la poire.

Je m’arrête devant des seaux contenant des gélatines fluo vertes, roses ou noires. La noire est un médicament qui soigne les maux d’estomac. Je sens le mien se retourner à sa vue, il faudrait me payer cher pour y goûter !!! Chaque pays, ses coutumes n’est-ce pas !

 

A Java et Bali (28/41) l’atelier d’orfèvrerie et le marché

Jour 9

La première visite débute par un atelier d’orfèvrerie. De jeunes garçons sont penchés laborieusement sur les bijoux qu’ils fabriquent, usinent, meulent, soudent ou sertissent de pierres précieuses. Les salles qui les présentent sont grandioses et nous découvrons de véritables œuvres d’art prêtes à parer les plus célèbres mannequins de l’occident !

 

Nous sommes dans l’est, mais vous dire la ville, je ne me souviens plus sinon que nous pénétrons dans un important marché le Pasar Umum Gianyar.

 

 On y vend de tout en fruits et légumes

 

 

 

 

et aussi les petits paniers tressés emplis de fleurs que l’on voit en offrande partout.

 

 

 Même notre chauffeur n’oublie pas de renouveler ce geste de prière chaque matin dans son car. Ainsi nous nous sentons protégés.

 

 

A Java et Bali (27/41) le temple Ulu Danu

Jour 8 

Dans les environs de Begudul, le temple Ulu Danu (Pura Ulu Danu) avec son menu à onze toits est dédié à la déesse des eaux .

 

 

 Flottant sur le lac Bratan et sis dans un cadre enchanteur à 1.200 m d’altitude, il est l’objet d’une intense dévotion. C’est d’ailleurs lui qui apparaît en premier sur les brochures touristiques de Bali.

 

C’est le temple par excellence du système de gestion concertée de l’eau appelé subak. Des agriculteurs se rendent ici en pèlerinage avant d’irriguer leurs rizières.

 

A l’arrivée un petit îlot où surnagent deux nagas est spectaculaire pour la photo,

 

 avec au fond deux tigres sous un parasol doré. Le naga est un être fabuleux de l’hindouisme, à corps de serpent représenté avec des têtes effrayantes. Dans les légendes, les nagas sont des habitants du monde souterrain qui gardent les trésors de la terre, mais sont en fait une incarnation de Vishnou.

 

A Java et à Bali 26/41) temple de Batukaru

Jour 7

 

Ce septième jour est consacré à la visite d’un temple retiré dans la jungle,

 

 

 au pied du mont Batukau qui culmine à 2.276 m, souvent pris dans la brume.

 Le temple de Batukaru est un sanctuaire important avec un environnement fabuleux : les fleurs abondent, les murs croulent sous les mousses et les lichens verts qui ont envahi la brique, un cadre enchanteur où viennent les oiseaux.

 

Il est sacré et nous sommes obligés de porter le sarong et une écharpe autour de la taille, cette dernière séparant le bas du corps impur avec le haut où domine l’esprit.

C’est un lieu de pèlerinage important et nous avons la chance de croiser tous ces fidèles apportant des offrandes dans des paniers joliment ornés et tressés, posés en équilibre sur la tête des femmes, ce qui leur donne un port royal.

 

 

A Java et Bali (25/41) le temple du village

La journée n’est pas terminée et nous insistons auprès du guide pour voir autre chose.

 

 C’est là que nous sommes récompensés.

 

 La fin du jour éclaire joliment les roches rouges du temple du village de Batuan.

 

 

 Nous pénétrons entre les deux portes, contournons le mur qui cache l’entrée dans tous temples ou maisons et empêche ainsi les mauvais esprits de pénétrer et découvrons des bâtiments, véritables œuvres d’art avec des portes décorées,

 

 des sculptures d’une finesse extrême, des montants de bois ornés d’un luxe de peintures,

 

 des toits de chaume surmontés de cloches d’or.

c’est magnifique !

A Java et Bali (24/41) les rizières

 

Premier contact avec les rizières.

 

 Nous partons du village d’Ubud à pied. Sur la route par terre, les visiteurs ont gravé leurs noms avec quelques réclames pour les centres de méditations nombreux. Qui n’a pas lu le livre « mange, prie, aime » d’Elizabeth Gilbert qui est même sorti en film !

 

 Il fait très chaud et les rizières ne sont pas en étage et le riz n’a pas encore poussé. Je vous en parlerai donc plus tard. Une heure de marche pour … rien !

 

 

Nous visitons ensuite le musée d’art et j’en profiterai pour me reposer au frais.

 

 Une porte magnifique attire mon regard avec des oiseaux bleus et des personnages aux couleurs brillantes qu’on croirait émaillées.

 

A Java et Bali (23/41) sculpture sur bois et grotte de l’éléphant

 

Nous partons visiter un atelier de sculpture sur bois du côté d’Ubud, la ville connue pour ses artistes, peintres notamment.

 

Quel travail en finesse et combien d’heures pour ces employés à sculpter, poncer ces bois exotiques dont celui odorant du santal.

 

 

 Combien de Bouddhas me tentent ! Je me contente de les photographier.

 

Puis nous partons visiter Goa Gadjah, la grotte de l’éléphant.

 

 L’entrée présente une tête démoniaque et à l’intérieur est une statue de Ganesh et trois pierres phalliques, symboles de fertilité.

 

 Il n’y a jamais eu d’éléphants à Bali, les seuls existants sont venus de Sumatra, l’île voisine.

 

 Tout auprès se trouvent deux jolis bassins entourés de six statues de nymphes, chacune laissant couler un mince filet d’eau de son nombril. Il faut se mouiller la tête avec cette eau pour garder une éternelle jeunesse, mais impossible sans se mouiller les pieds aussi. Tant pis la jeunesse m’échappe !

 

A Java et Bali (22/41) la danse du Barong

La matinée commence avec une représentation du Barong, une lutte entre le bien et le mal.

 

Le premier personnage me fascine, il est impressionnant, une tête de dragon qui doit épouvanter les mauvais esprits, il roule des yeux, claque des dents, s’agite en soubresauts en rythme avec le son des gongs. Je vous mets la photo, vous pourrez ainsi l’admirer ! Il combat une horrible sorcière qui incarne le mal.

 

 Ensuite un singe batifole, se gratte les aisselles, va de l’un à l’autre et un détail stupéfiant me sort de ma torpeur : on coupe le zizi du méchant !!!

 Je ne saurais vous expliquer l’histoire car j’ai du mal à m’intégrer aux légendes !

 Puis nous sommes pris en photo entre deux superbes danseuses toutes parées d’or et de coiffures extravagantes et je me sens bien ridicule avec ma petite fleur de tiaré sur l’oreille et mes vêtements de baroudeuse. Je ne suis pas la seule, nous sommes tous « ridicules » !!! Mais bon, ça fait un souvenir !