A Java et Bali (41/41) au retour survol de Singapour

 

Survol de Singapour

Ici nous sommes en Malaisie !

Entre deux avions, nous n’avons pu voir grand chose de cette mégapole.

 Quatre heures à se dégourdir les jambes avant les 13 heures d’avion pour Paris.
Le car est magnifique mais le guide ne parle qu’anglais ! Je comprends quelques phrases.

Quartier des affaires,  quartier indien, quartier chinois avec découverte d’un magnifique temple. 

 

 Une petite visite au jardin botanique où je découvre dans un étang les immenses plateaux de feuilles de nénuphars comme on peut les voir dans le jardin des pamplemousses de l’île Maurice.

 Nous parcourons des rues avec de grands espaces verts et de hauts gratte-ciel jusqu’auprès de la rivière où trône une grande roue qui fera exploser le groupe entre ceux qui veulent y aller et ceux qui ne veulent pas. Finalement les uns iront et auront une jolie vue de là-haut quoique le brouillard ne permettra de voir toute la Malaisie

 

 et les autres se promèneront sur les bords de la rivière reflétant les couleurs des monuments illuminés dans la nuit.

 

 Un petit tour de bateau et nous voilà admiratifs devant le symbole de Singapour, l’immense lion qui crache un jet d’eau puissant.

 

Un dîner chinois et retour à l’aéroport.

Arrivée sur Paris. Le commandant de bord annonce à 7 h du matin, 10 degrés au sol ! Le ciel est gris. Brrrr…….. Je grelotte déjà.

 

A Java et Bali (40/41) fin du voyage

 

C’est la fin du voyage.

Dommage de n’avoir point vu de crémation qui est une fête religieuse spectaculaire, pleine de joie et de fastes, puisque les balinais ne voient pas la mort comme une fin.

Pour ceux qui auraient peur d’attraper le paludisme, le méchant moustique femelle a été éradiqué, par contre la dengue est encore à craindre.

Pour les surfers, Bali est un véritable paradis avec ses vagues réputées sur la plage de Kuta.

L’économie du pays repose en grande partie sur le tourisme.

Il existe encore des castes avec à l’échelle supérieure les Brahmanes et à l’échelle inférieure les Sudras ou paysans qui forment 90% de la population et ne portent que quatre prénoms. On a l’impression que tous les balinais s’appellent de la même manière. Le premier enfant se nomme toujours Wayan, le second Made, le troisième Nyoman et le quatrième Ketut. Quand le cycle est fini, on recommence et ainsi de suite. On dit que les premiers sont les plus sages, les seconds, les plus forts, les troisièmes le plus intelligent et le quatrième a les trois qualités à la fois !

Personne ne revient de Bali sans avoir pour toujours gravé dans son esprit

 le son d’un gamelan

 l’odeur des bâtons d’encens

 

 le goût des embruns ou l’ondulation d’un champ de riz sous la caresse du vent.

 

A Java et Bali (39/41) plage de Jimbaran

 

Vers 17 h nous avions rendez-vous pour prendre le car direction plage de Jimbaran

 

 pour une soirée très romantique devant le coucher de soleil,

 

à déguster de la langouste à la lueur des bougies.

 

 

Nous ne sommes pas seuls ! La plage est couverte de tables, de monde

 

 les langoustes et le poisson sont si pimentés que je ne peux en manger une bouchée.

 

 Heureusement que le cadre est beau avec l’écume des vagues qui prend des teintes oranges en ourlant la plage

et que des danses animent la soirée !

 

A Java et Bali (38/41) repos

Jour 11

Enfin un jour de repos à l’hôtel

 

.

J’aurais aimé en profiter pour prendre un bateau vers l’île proche de Nusa Lembongan dont le lagon abrite des fonds sous marins intacts, une île aux airs de Caraïbe.

 

Ou bien visiter le zoo pour voir le dragon de Komodo qui doit être bien impressionnant avec sa langue fourchue et sa peau de crocodile et me faire photographier avec l’un des derniers tigres de Bali !

Ou encore me promener dans la forêt des singes, mais attention aux lunettes, ils sont si chapardeurs !

 

Eh bien devinez ce que j’ai choisi ? Une bonne petite sieste avant de faire quelques pas sur la plage .

 

A Java et Bali (37/41) Temple Kehen et rues de Kuta

Nous finissons la journée par l’ascension des marches du temple Kehen,

 enfoncé dans la jungle

 

 auprès d’un énorme bamyan semblant étouffer de ses lianes les toits de chaume.

Pour le dîner nous voici dans le lieu le plus branché de Bali, une rue de Kuta, où des orchestres jouent si fort que j’aurais aimé me boucher les oreilles.

 De retour à la chambre, ouf, enfin le silence.

 

A Java et Bali (36/41) la source sacrée de Tirta Empul

 

La source sacrée de Tirta Empul attire chaque jour des dizaines de cars de pèlerins qui viennent se purifier dans les eaux miraculeuses du Lourdes local.

 

On pénètre dans un ensemble de temples disséminés dans des cours successives agrémentées de bassins où coulent les eaux sacrés. C’est du fond du grand bassin que sourd la source par petits bouillonnements.

 

 Les eaux passent pour avoir des pouvoirs magiques de guérison et de survie. Après avoir déposé leurs offrandes, les hommes et femmes vont se baigner.

 

 Ils attendent patiemment de l’eau jusqu’à la taille pour approcher du jet d’eau.

 

 Leur tour venu, ils inclinent leur tête à plusieurs reprises sous le jet, les mains jointes en récitant des prières.

 

 Quelques fleurs tombées du muret flottent à la surface. Ces rites de purification font écho à ceux pratiqués dans le Gange par les indiens.

Les jeunes en font une joie et leurs rires sont assourdissants. On se croirait dans une cour de récréation.

 

A Java et Bali (35/41) montagne des poèmes et rizières

 

Ensuite nous nous dirigeons vers la montagne des poèmes.

 

C’est au bas de 300 marches qu’ont été sculptées dans la roche des tombes royales alors qu’un joli ruisseau court dans la vallée. 

 

Je me contenterai du premier palier d’où je peux admirer un magnifique paysage de rizières en terrasses.

 

 Le riz qu’on y cultive fournit à la population sa nourriture de base, près de 200 g sont dévorés par personne quotidiennement. Grâce à un système d’irrigation partagé, l’agriculteur réalise deux récoltes par an.

 

 La vie des paysans s’organise autour du cycle du riz : labourage des champs, plantation, irrigation, repiquage, moissonnage, séchage et battage.
Pour chaque acte agricole, les balinais consultent les astres.

Ici ne pousse pas que du riz mais une grande variété de fruits, du maïs, du cacao et du café.

A Java et Bali (34/41) une maison balinaise

 

Jour 10

Nous allons découvrir l’intérieur d’une maison balinaise

 

. Plusieurs bâtiments donnent sur une cour et il y a même des statues ainsi qu’un petit temple que la jeune fille de la maison est en train d’orner d’hibiscus rouges.

 

Un grand père est dans son fauteuil auprès d’un chien. Ici on garde les anciens avec soi et ils partagent la vie de la famille qui ne bénéficie d’aucune retraite.
 Un enfant joue dans la cour.

 La cuisine est sommaire

 

et la chambre à coucher bien rustique.

 

 Sous les pavés, on a enterré le placenta des enfants afin que leur esprit retourne toujours sur leur lieu de naissance.

A Java et Bali (33/41) le temple de Besakih

 

Cet après-midi nous visiterons le temple mère de Bali, le temple de Besakih. Je sais déjà qu’avant d’en atteindre le bas, il y a un bon kilomètre de montée rude. J’ai déjà mon plan tout fait dans ma tête, y aller en moto ! Je trouve un jeune homme charmant dont j ‘enserre la taille avec bonheur, bon la moto est moche, mais elle avance !!! Cela me coûtera 60.000 roupies (5 euros) il me susurre dans l’oreille « un kilomètre à pied, ça use, ça use les souliers »

 

 et il m’attendra pour le retour. Les autres arrivent, me font coucou, ils sont fatigués, moi je suis toute fraîche, enfin presque !

Edifié sur les pentes du mont Agung , à environ 1.000 mètres d’altitude, Besakih est le temple le plus vénéré de tous à Bali, le nombril du monde.

 

Le temple principal est l’équivalent du mont Méru en Inde. Il fut miraculeusement épargné par les puissantes coulées de lave incandescentes de 1963.

 

Près de 90 édifices religieux sont regroupés sur le site. Les merus sont les toits successifs dont le nombre varie en fonction des castes. Une pagode à onze menus est édifiée pour une famille princière !

 Peu après l’entrée, une impressionnante volée de marches monte au temple principal.

 

A Java et Bali (32/41) les salines

Je vois le groupe qui me distance au loin, de plus en plus loin et soudain il disparaît. Je n’arrive plus à avancer, la sueur me dégouline sur les yeux tandis que des larmes s’y ajoutent tant je n’en puis plus. Enfin une dame charitable revient en arrière pour m’attendre. C’est à peine si je regarde dans la petite case atteinte la récolte d’un sel d’un blanc pur !

 

Dans les cahutes de chaume, les villageois raffinent ce sel selon une méthode qui n’a pas changé depuis des siècles. Les paludiers étendent du sable mouillé sur la plage, puis après l’avoir fait sécher, raclent le sel qu’ils déposent ensuite dans un grand récipient sous la hutte pour la décantation.

 

 On y ajoute de l’eau salée et on fait sécher à nouveau dans des troncs de cocotiers coupés en deux et évidés jusqu’à l’apparition des cristaux.

 

 La fleur de sel récoltée est d’excellente qualité.

Il est temps d’aller déjeuner !