Voyage dans le Hoggar (9/9) fin du voyage
Revenons à notre voyage.
C’est le retour sur Tam, en passant au pied de l’imposant et légendaire pic Iharen et devant la guelta d’Imalaoulaouène formée de cinq bassins communiquant en cascades.
A Tam, c’est la foire annuelle de l’Assihar qui attire tout ce que le sahara compte de commerçants.
La musique y est tonitruante et fait constraste après le silence du désert. On peut acheter du tissu au mètre pour se confectionner un chèche et pour que celui-ci soit valable, il faut compter entre six et quatorze mètres ! Le chèche est indispensable à qui voyage sous le soleil. Ceux des fêtes laissent la peau imprégnée d’indigo, on les croirait faits de papier carbone, ils coûtent très chers. C’est la pièce vestimentaire la plus importante. On raconte cettte histoire qui serait véridique un homme se lavait à un point d’eau, nu comme un ver quand une bergère le surprit. Aussitôt il empoigna son pantalon et s’en couvrit le visage sans se soucier de cacher son sexe !
Les étals montrent nombreux bijoux, colliers et croix du sud, qui sont différentes selon la région du sahara d’où elles proviennent. Au dos en caractères tifinars est gravée la signature du forgeron. Il y a aussi des cadenas que les femmes portent autour du cou et qui servent à fermer leurs coffres contenant leurs trésors.
Tout poussiéreux de huit jours de piste nous avons hâte de retrouver l’hôtel pour quelques ablutions et sommes très déçus d’arriver au moment de la coupure d’eau !!!
En conclusion voici ce que dit Simon, un auteur peintre et photographe, qui a décrit ce pays :
« Face à la beauté de tant de rien accumulé, s’étonner ; retrouver l’étonnement premier d’être, laisser notre innocence si décousue par la modernité, refaire un pas, puis un autre, attendre, pas après pas, que les bavardages et le superflu enfin se taisent ».
photo www.geo.fr