Milos île des Cyclades (10/10) la Vénus de Milo

 

La Vénus de Milo fut découverte fortuitement en 1820 par un paysan du nom de Yorgos en creusant son champ non loin des ruines du théâtre antique. Le premier informé fut l’officier de marine Olivier Voutier qui faisait route vers Constantinople. Il arriva à convaincre le consul de France de débloquer la somme de 300 francs, exigée pour le prix de la statue.

 Mais entre-temps, Yorgos avait cédé la statue très convoitée à un moine de l’île agissant pour le compte d’un dignitaire ottoman . La statue était prête à partir. Les négociations furent si mouvementées que les français menacèrent de faire couler le bateau à coups de canon. Un prix équivalent à 7 000 francs finit par clore le débat et la Vénus put faire route vers la France. Elle aurait perdu ses bras en cours de route !

En 1821, le marquis de Rivière l’offrit au roi Louis XVIII qui en fit don au Louvre. La Vénus taillée dans le marbre de Paros incarne la déesse de la beauté.

Milos île des Cyclades (9/10)

 

Je termine mon séjour plus tranquillement à Adamas où j’ai un grand studio pour moi toute seule avec un petit balcon d’où je vois le lever de soleil sur le port chaque matin pendant que les oiseaux me déchirent les oreilles de leurs cris.

 

Je passe mon temps à me promener sur le port impressionnée par la grandeur des ferrys

 

 et à inaugurer tous les petits restaurants. Il y en a un qui me plaît bien, tenu par un couple de grecs âgés. J’y rencontre quelques habitués et me régale de côtelettes et frites.

 

 Je vais souvent voir la seule amie que j’ai , la serveuse du grand café, qui m’accueille toujours avec le sourire.

 

Ma dernière nuit , se passe dans le chic hôtel Chronis, que j’avais réservé depuis la France. Les jardins sont verdoyants et fleuris . Autour d’un petit déjeuner international je me sens déjà loin du charme des îles grecques . Le retour n’est pas loin hélas !

Milos île des Cyclades (8/10)

 

Pendant la saison, des bateaux font le tour de l’île pour aller voir des rochers blancs percés qui font arche sur la mer. J’emprunterai une piste sur cinquante kilomètres, qui passe au pied du mont Profitis Elias, pour rejoindre la côte ouest . Ce sera plus d’une heure de grande solitude. Pourvu que ma voiture ne tombe en panne surtout que les derniers kilomètres ne sont que trous, bosses et cailloux pointus !

 

J’arrive enfin au terminus, un petit carré de trois mètres sur cinq, bordé par la mer sur trois côtés. Je suis au bout du monde.

 

 La vue est magnifique sur les rochers au loin, mais impressionnante est ma situation : comment faire demi-tour avec la voiture sur un si petit espace ?

 

 Je n’aime pas faire marche arrière ! C’est un peu la gorge sèche que je commence les manoeuvres. Je recule un peu, je serre bien le frein, je sors de la voiture pour voir où j’en suis, et ainsi de suite ! Enfin me voici sur le chemin du retour sans encombre, ouf. Je crois que je suis un peu inconsciente quelquefois !!!

Milos île des Cyclades (7/10)

 

Spectaculaire est le canyon blanc de Sarakiniko où je reste éblouie par la blancheur et la beauté de cette ancienne carrière. On peut pénétrer par des trous dans les parois rocheuses et se baigner dans la mer si bleue. A neuf heures du matin il n’y a pas âme qui vive et je me sens un peu angoissée.

 

L’eau bouillonne sous une arche. Un bateau est coulé non loin de là, on n’en voit qu’une partie, figé dans sa désolation. On se croirait sur la lune !

Avec ma petite voiture, j’arrive par une courte piste à la plage de Firiplaka.

  C’est une plage de sable magnifique encadrée de roches de toutes couleurs et pendant la saison elle doit faire le plein. Là je suis seule encore une fois et je n’ose me baigner. L’eau est claire, transparente, pourtant si tentante.

Milos île des Cyclades (6/10)

 

 

Klima a les pieds dans l’eau. C’est un ravissant petit hameau de pêcheurs où s’alignent les garages à bateaux peints de couleurs vives.

 

 Un homme part dans son petit canot en ramant pendant qu’un autre bat une pieuvre sur une pierre pour l’attendrir. Je m’assied sur un banc pendant que plein de minous viennent se frotter à moi quémandant une caresse.

Je lève la tête et je vois toute la route que j’ai descendue sur 5 kms et que maintenant je dois remonter. Je ne m’en sens pas la force avec la chaleur et je m’approche d’une des rares maisons pour demander secours. C’est une famille qui m’offre un verre d’eau avant de m’emmener gentiment en voiture jusque sur les hauteurs.

Milos île des Cyclades (5/10)

 

Mais avant cela, descendant vers Tripiti, je m’achemine vers les catacombes. Ce sont les premières communautés chrétiennes qui commencèrent à y enterrer leurs morts. Elles servirent jusqu’au 5ème siècle et possèdent plusieurs centaines de tombes dans un réseau souterrain de 180 mètres. Malheureusement je ne pus les visiter car elles étaient en travaux.

Un peu plus loin, un panneau indique le lieu de découverte de la vénus de Milo en 1820. C’est un lieu un peu désertique au milieu de roches brunâtres.Un peu plus bas, près de champs d’oliviers, le théâtre en marbre blanc, rénové à l’époque romaine, domine la baie de Klima.

Milos île des Cyclades (4/10)

 

La capitale Plaka, nichée à deux-cents mètres d’altitude, est bâtie sur un dôme volcanique, Elle est dominé par le kastro, ancien fort vénitien, qu’on atteint après une montée un peu raide.

 De là le panorama est époustouflant sur 360 degrés, on aperçoit la mer qui entoure l’île avec au premier plan la chapelle byzantine toute blanche que l’on vient de dépasser.

En bas après un passage à la patisserie, je m’assois sur un banc pour attendre le bus. Nous sommes en octobre, ce n’est plus la saison des touristes et les bus sont rares sur certaines destinations, si bien que je me déciderai sur la fin à louer une voiture !

Milos île des Cyclades (3/10) Kimolos

 

Tout en face se trouve l’île de Kimolos où j’irai passer une journée.

 

 On n’y voit que des cailloux,

 

des figuiers de barbarie,

 

 quelques chèvres et aussi des garages à bateaux. Elle est très paisible et la cloche de l’église sonne pendant que j’admire les bougainvilliers qui s’étagent sur un mur,

 

en attendant les chaussons aux fromages que j’ai commandés avec un coca pour apaiser ma soif.

 

Les fils électriques grésillent quand je passe au-dessous et ça ne me plaît pas trop !

Milos île des Cyclades (2/10)

 

En effet j’ai décidé de commencer ma visite par le nord de l’île, Apollonia, qui est un quartier touristique. Un restaurant est là tout au bord de l’eau et l’on déjeune accompagné par le clapotis de l’eau et la musique grecque.

 

 Je marche jusqu’à atteindre une mignonne petite chapelle blanche et bleue qui veille sur la mer.

 

Mon hôtel est très éloigné, bien au calme,

 

mais comme je me trouve démunie en nourriture pour mon dîner, je suis invitée par deux canadiennes dont l’une est soldat en Afghanistan. Elles partagent ce qu’elles ont et nous nous régalons de tomates, feuilles de vigne, féta, saucisson et thon. Elles ont rapporté des chapeaux de ce pays et nous les essayons à tour de rôle, ce qui nous fait bien rire.

Milos île des Cyclades (1/10)

 

Milos est une île de toute beauté, aux fleurs multicolores, aux sculptures géologiques spectaculaires, aux plages et aux criques superbes.

Lorsque je débarque du bateau venant de Sifnos, je suis seule et je me sens un peu perdue. Adamas est le centre de la vie animée et trépidante de l’île, rempli de tavernes et de terrasses bordant la mer. Joli noyau urbain aux dédales de rues en escaliers. Je suis là pour une semaine.

J’avise un grand café qui déploie ses fauteuils près du port et là après un petit déjeuner, je confie mon sac à la serveuse qui semble très gentille afin d’aller repérer l’endroit. Je cherche un lieu où dormir quand je vais revenir dans quelques jours.