Les voyages de Danae au Sahara, en Asie et ailleurs

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Archive pour la catégorie 'grands voyageurs'

Alain Souchon – la vie Théodore (5/5)

Posté : 30 juillet, 2008 @ 7:19 dans grands voyageurs | 5 commentaires »

On s’ennuie tellement {x4}

Alors la nuit quand je dors
Je pars avec Théodore
Dehors, dehors, dehors, dehors
Marcher dans le désert
Marcher dans les pierres
Marcher des journées entières
Marcher dans le désert
Dormir dehors
Couché sur le sable d’or
Les satellites et les météores
Dormir dehors
Il faut un minimum
Une bible, un coeur d’homme
Un petit gobelet d’aluminium
Il faut un minimum
Si loin de la nature ici
Le coeur durcit
On est si loin de l’air
On est si loin du vent
Si loin du grand désert
Si loin de l’océan

Alors la nuit quand je dors
Je pars avec Théodore
Dehors, dehors, dehors, dehors
Marcher dans le désert
Si loin de la nature ici
Le coeur durcit
Chercheur de trésor
De brindilles et de phosphore
D’amour humaine et d’effort
Chercheur de trésor
Il faut un minimum
Une bible, un coeur d’homme
Un petit gobelet d’aluminium

Théodore Monod à la recherche de la petite fleur (4/5)

Posté : 27 juillet, 2008 @ 7:17 dans grands voyageurs | 5 commentaires »

Théodore Monod

En 1940, au Tibesti, Théodore Monod découvrit une petite fleur.

« Elle vivait à l’abri de quelques fougères, accrochées au miracle d’un ruisseau perdu au cœur de ce désert. Il ne se doutait pas de son importance : elle semblait si simple, si ordinaire, avec ses tiges fragiles et ses modestes feuilles. »

 On l’appela : la Monodiella Flexuosa en hommage à son découvreur. 

Cinquante années s’écoulèrent au cours desquelles on oublia la petite fleur, mais un botaniste anglais affirma que c’était bien une espèce nouvelle relançant du même coup son intérêt scientifique.

 Il n’en fallut pas plus pour que Théodore Monod, à 93 ans, reparte à la recherche de la Monodiella. Il retrouva les fougères et les palmiers tels qu’il les avait laissés en 1940, mais sa source avait disparu et la fleur demeura invisible. « Qu’est-il advenu de la petite fleur farouche qui enchantait les montagnes du Sahara ? A-t-elle disparu dans le souffle trop brûlant d’un été ou s’est-elle réfugiée sur une étoile auprès du petit prince ? »

Texte de Sylvain Estibal, extrait de « Théodore Monod une vie de saharien » aux éditions vents de sable 

Théodore Monod et la météorite (3/5)

Posté : 24 juillet, 2008 @ 9:07 dans grands voyageurs | 1 commentaire »

http://www.dailymotion.com/video/x4adcp

Le vieil homme, le désert et la météorite

Théodore Monod – citations (2/5)

Posté : 21 juillet, 2008 @ 11:27 dans grands voyageurs | 6 commentaires »

dune

Théodore Monod

«Parler du désert, ne serait-ce pas, d’abord, se taire, comme lui, et lui rendre hommage non de nos vains bavardages mais de notre silence ?»

«Le désert est beau, ne ment pas, il est propre.»

«Je ne suis pas un homme de parti, mais je défends des causes.»«Le peu qu’on peut faire, le très peu qu’on peut faire, il faut le faire, pour l’honneur, mais sans illusion.»

«Nous désirons tous ouvrir le cercle de la pensée pour arrêter sa ronde stérile.»

«Nous sommes possédés par nos possessions.»

«L’arme nucléaire, c’est la fin acceptée de l’humanité.»
- Extrait d’une interview - Août 1999

«J’avais trop longtemps attendu de pouvoir pénétrer un jour dans un monde jusque-là interdit, pour ne pas accueillir avec une émotion profonde l’occasion de pouvoir en franchir enfin les limites.»
- Cité dans le Le Désert Blanc

«La vie n’est pas la joie. C’est la tension dans l’effort continu ; c’est le labeur physique et le surmenage intellectuel ; c’est l’austère accomplissement du quotidien devoir.»
- Extrait des Carnets

«Nous devons apprendre à respecter la vie sous toutes ses formes : il ne faut détruire sans raison aucune de ces herbes, aucune de ces fleurs, aucun de ces animaux qui sont tous, eux aussi, des créatures de Dieu.»

«Quel bonheur d’avoir un haut idéal moral et une forte passion scientifique vous évitant bien des tentations ou, plutôt, vous aidant à leur résister !»
- Extrait des Carnets

Théodore Monod (1/5)

Posté : 19 juillet, 2008 @ 7:06 dans grands voyageurs, livres de voyages | 7 commentaires »

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   Tout au long de sa très longue existence (98 années), Théodore Monod aura mené plusieurs vies en même temps. Parallèlement à sa carrière tout entière vouée au Muséum national d’histoire naturelle, il aura été un voyageur au long cours, ne cessant d’arpenter l’Afrique et ses déserts en tous sens. Curieux de tout, sur chaque terrain où il se trouve, il herborise, prélève, collectionne et consigne ses trouvailles dans un carnet qui ne le quittera jamais. Il traversera plusieurs fois, et jusqu’à l’âge de 92 ans, le désert du Tanezrouft à dos de chameau, soit 600 kilomètres sans point d’eau. 

« Méharées » reste le plus célèbre des livres de Théodore Monod, spécialiste incontesté du désert, qu’il parcourt depuis plus de soixante-dix ans à dos de chameau ou à pied. Ce savant exemplaire n’a en effet pas son pareil pour évoquer les paysages mauritaniens, pour raconter ses longues méharées dans les dunes, ni pour décrire la faune, la flore, l’histoire ou la préhistoire de ces régions où, dans les années trente, il entendit parler d’une mystérieuse et gigantesque météorite qu’il ne cessera de chercher, durant un demi-siècle, avec une insatiable curiosité.  

Isabelle Jarry a écrit sa magnifique biographie dans « une vie de saharien » chez Plon. 

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