Fin du week-end à Lyon (11/11)
Ma belle amie Océanique me fera visiter Lyon par 35 à 40 degrés de chaleur.
(Achille m’avait bien dit qu’elle me ferait trotter, il avait un peu raison quoiqu’elle m’a ménagée tout de même, c’est qu’elle a parcouru 6.000 kms sur ses chemins de Compostelle et autres et je lui tire ma casquette !!!)
Il y a deux collines importantes à Lyon, la colline de Fourvière et celle de la Croix Rousse, la première dévolue plutôt aux religieux et l’autre aux ouvriers qui travaillaient la soie autrefois, les canuts.
A la Croix Rousse il est un étrange gros caillou très dur dont la composition minérale laisse à penser qu’il a été transporté depuis les Alpes jusqu’à Lyon par les glaciers. C’est ce qu’on appelle un bloc erratique.
Nous descendrons de cette colline par tous les escaliers en traversant les traboules jusqu’à la place des Terreaux et nous serons si rouges que dans une église où nous étions entrées pour nous rafraichir des dames nous apporteront un verre d’eau.
Les traboules sont des passages à travers des cours d’immeuble qui permettent de se rendre d’une rue à une autre. Elles comportent des escaliers lorsque les rues ont un fort dénivelé.
J’ai pu voir aussi la tour d’Eiffel et surtout les belles mosaïques de la basilique de Fourvière.
Et j’ai été émerveillée par la Fresque des Lyonnais en trompe l’oeil sur une façade. Elle a été réalisée par la Cité de la Création en 1994/95.
Je remercie Océanique infiniment pour toute sa gentillesse et son dévouement.
Elle m’a fait connaître « la cour des voraces » des traboules et comme un lion, je me suis jetée sur « la ficelle » le funiculaire lyonnais ! Ensuite dans mes yeux faisant confluence, se sont mêlés le Rhône et la Saône !
Ce fut un week-end prolongé formidable entre la beauté des paysages, le temps superbe et l’amitié partagée.