Les voyages de Danae au Sahara, en Asie et ailleurs

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Archive pour la catégorie 'BRETAGNE'

La Chine en Bretagne – Tiantan, le temple du ciel de Pékin en fleurs

Posté : 24 mars, 2009 @ 10:24 dans BRETAGNE, CHINE, HOLLANDE | 7 commentaires »

 Tiantan en fleurs

Dès les premiers jours du printemps, la pointe bigoudène et les bulbiculeurs de la Torche (France, sud finistère) invitent à une visite contemplative : des hectares de champs de jacinthes en fleur. Si les jacinthes jouent les princesses jusqu’à la fin du mois de mars en teintant le site de multiples couleurs, elles tireront leurs révérences pour laisser la place à la reine tulipe.

Traditionnellement, les établissements Kaandorp, suivant une coutume typiquement hollandaise, crééent une structure en fleurs de jacinthes, choisissant un monument qui change chaque année. Cette fois, le thème choisi est le temple du ciel de Pékin, l’un des monuments les plus symboliques de la capitale de l’Empire du milieu. Construit sous la dynastie Ming au XVème siècle, c’est dans cet immense temple rond surplombé d’un triple toit soutenu par 28 colonnes que l’empereur venait prier les dieux, en particulier pour les récoltes.

Tiantan en fleurs

détail des fleurs de jacinthes

Pêcheurs d’Islande

Posté : 16 juillet, 2008 @ 7:09 dans BRETAGNE, livres de voyages | 5 commentaires »

livre de P.Loti

 L’épopée de la pêche à la morue commence à Paimpol en 1852. Elle va durer 80 ans et connaître son apogée en 1895.    

Ces marins bretons quittaient Paimpol dès le printemps, pour aller chercher la morue sur les côtes dangereuses de l’île lointaine. De longs mois loin de chez eux, jusqu’aux premiers frimas de l’automne. Très jeunes souvent, certains n’avaient que 16 ans. Leurs conditions de vie étaient extrêmes. Nombreux sont partis, nombreux ne sont jamais revenus. Disparus en mer, perdus dans le brouillard, emportés avec leur bateau par le flot rageur de l’Atlantique nord. Quelques uns reposent dans le petit cimetière marin de Fáskúdsfjördur, sur la côte Est de l’Islande.

 

« De nombreux écrivains ont évoqué le rude métier de ces travailleurs de la mer, qu’étaient les pêcheurs de Terre-Neuve et d’Islande, dont Pierre Loti dans son roman  « pêcheur d’Islande »  publié en 1886..

Il nous raconte la vie de ces pêcheurs bretons qui ne vivent que les mois d’hiver à terre, passant le reste de l’année en mer, alternativement à pêcher ou à dormir, à affronter de terribles tempêtes ou des calmes plats noyés dans le brouillard. Il nous raconte l’attente des femmes à terre, leur angoisse, les bébés qui naissent en été, fruits des retrouvailles de leurs parents à la mauvaise saison. Il nous raconte la Bretagne, ses maisons de granit, ses chapelles et ses calvaires, ses côtes torturées. Il nous raconte la mer, qui peut donner et faire vivre, mais qui peut aussi prendre si souvent la vie de ces hommes rudes et courageux.

 

plaque rappelant les péris en mer

 

  Ploubazlanec, dans la région de Paimpol, était la commune d’origine de beaucoup de pêcheurs partant pour les grandes pêches en Islande. Malheureusement beaucoup d’entre eux ne revinrent pas.  

         Dans le cimetière, près de l’église, se trouve l’impressionnant « mur des disparus en mer« . De sobres  plaques commémoratives énumèrent par année le nom des bateaux qui ont sombré dans les tempêtes au large de l’Islande et  évoquent les quelque 120 goélettes et les 2000 marins disparus au cours de ces  campagnes morutières. 

       le mur des disparus         en mémoire 

 

Brest 2008

Posté : 11 juillet, 2008 @ 7:53 dans BRETAGNE | 6 commentaires »

 

affiche brest 2008

                                             Affiche officielle réalisée par François Bourgeon

Voici la cinquième édition de ce célèbre évènement en Bretagne. Durant une semaine, des bateaux, des voiliers et des équipages du monde entier se retrouvent au port de Brest pour naviguer ensemble et partager des animations nautiques.

Après la semaine, les bateaux quittent Brest pour une régate en direction de Douarnenez où ils feront la fête pendant trois jours.

 Sur la mer environ 2.000 bateaux, 60 anciens caboteurs ou grands voiliers, 30 pays représentés et plus de 15.000 marins !

la régate

Un site est à découvrir avec toute la flotte des bateaux participants :
http://bateaux.brest2008-flotte.org

le Kruzenshtern

le deuxième plus grand voilier au monde
le Kruzenshtern, voilier russe de 114 m

le cap-sizun

le Cap-Sizun
cotre aurique d’Audierne

le tho pa ga

le Tho Pa Ga, goélette de 35 m
qui a sombré en se rendant à Brest
l’équipage a été sauvé
photo Véronique Boineau

 

Le granite rose de Ploumanach

Posté : 9 mai, 2008 @ 2:05 dans BRETAGNE | 7 commentaires »

granite rose

 

Il y a 300 millions d’années, la croûte terrestre, épaisse de plusieurs dizaines de kilomètres sous les continents, surmonte un magma chaud et visqueux. Celui-ci peut s’épandre à la surface quand il rencontre une fracture. Mais il arrive aussi que, ne trouvant pas de sortie, le magma s’injecte en force dans la croûte et y forme une chambre souterraine. Il refroidit alors lentement ce qui permet le développement de cristaux visibles à l’œil nu. La roche semble formée de grains, ce qui lui a valu son nom de granite.

 

Les chaos de Ploumanach et de Trégastel  donnent à son littoral le relief d’une terre de légendes où d’étranges formes sorties des rochers racontent leur histoire. Eau, soleil, sel et gel élargissent ses multiples fentes jusqu’à détacher des blocs monumentaux.

 .Ploumanach              Trégastel

Ploumanach          Trégastel

Un lien pour visiter la côte de Granit rose :  http://www.cotedegranitrose.info,

 

 

 

Paysages du Cap-Sizun

Posté : 16 avril, 2008 @ 12:03 dans BRETAGNE | 15 commentaires »

Quelques paysages du Cap-Sizun
Album : Quelques paysages du Cap-Sizun
Le Cap-Sizun est une terre marine. Ses dunes, ses côtes rocheuses battues par l'océan, le rappellent à chaque instant. Au printemps les landes se couvrent d'ajoncs et de bruyères composant une symphonie de couleurs. C'est l'endroit où j'habite.
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Voir l'album

Tempête sur la pointe de Bretagne

Posté : 27 mars, 2008 @ 4:17 dans BRETAGNE | 15 commentaires »

Image de prévisualisation YouTube

 

De très belles images signées Jean René Keruzoé prises le 9 décembre 2007.

Le Phare de la Vieille a, dans la  terrible tempête du 25 mars dernier, perdu son mât de charge qui servait à établir le va et vient avec la vedette de ravitaillement qui faisait la relève des gardiens.

Ces phares, construits par les anciens au prix de tant d’efforts et si utiles aux marins, finiront par disparaître s’ils ne sont pas entretenus rapidement.

A voir le commentaire de Didd très intéressant !

Voyage à l’île de Sein (7) et fin

Posté : 5 janvier, 2008 @ 10:04 dans BRETAGNE | 11 commentaires »

Sitôt débarqués, ils se trouvent devant l’abri du marin. Il faudrait raconter l’histoire de ces abris du marin mais c’est un autre sujet.

Abri du marin à Sein

les quais de Sein

Ils longent les quais, respirant l’air iodé qui les ranime un peu. L’île est calme, pas de voitures, pas de vélos, les chiens et les chats sont en liberté. Tonton Lom semble aux anges quand  tout à coup, il s’écrie : « Regarde Gaïd, cette rue, c’est pour nous » 
et Tante Gaïd d’ajouter:
 »Oh oui alors ! C’est la rue  »Monte au ciel  » ! C’est toi le bolchevick qui dit çà ! Je crois que le Bon Dieu est gentil avec nous. Allons jusqu’à l’église. Je voudrais faire une petite prière pour tous ces îliens qui se sont réfugiés dans l’église lors des raz de marée qui ont submergé l’île à plusieurs reprises.  La dernière fois c’était en 1924. Et Tonton Lom accompagne Tante Gaïd dans l’église. Respectons leur silence.
 

l'église de l'île

    ******

Le déjeuner est servi au restaurant  »chez Brigitte ». Un ragoût de homard  »marplij » (s’il vous plaît) ! Et c’est Tonton Lom qui reçoit, comme pour un retour de noces. Jeanne-Yvonne se régale, surtout qu’elle fait partie des invités d’honneur. Le budget du tailleur de pierres va en prendre un coup, mais  »au diable l’avarice » pour une fois. Après le café, en route pour la promenade dans une remorque tirée par un tracteur agricole un peu récalcitrant et cahotant sur les chemins de l’île. 

le phare au loin

chapelle st Corentin

Le chapelle Saint Corentin. On raconte que, parfois, lorsque le Saint ne répondait pas favorablement à une demande, on le mettait au  »piquet », en retournant contre le mur sa statue qui se trouve à l’intérieur de la chapelle. Mais, il ne faut pas croire tout ce que l’on raconte !

rocher du Sphinx

            Le rocher du Sphinx                                 et le monument de la France libre.

monument France libre

    Il faudrait un ouvrage complet pour parler de l’île de Sein. De nombreux auteurs s’y sont consacrés. Ne les plagions pas. Disons cependant que, en d’autres temps, l’île de Sein fut appelée le quart de la France et que la coiffe des îliennes  »la Jibilinenn » est portée depuis l’épidémie de choléra de 1886, que la vie dans une île ne se compare pas à la vie sur le continent, et tant d’autres choses comme la peste de Plogoff, à la fin du XVIème siècle. (Les survivants de cette épidémie furent nombreux à émigrer à l’île)…

Une visite de l’île, entre deux liaisons de bateau, ne permet qu’un tour d’horizon très rapide, d’autant que l’heure du retour approche. Il ne faut pas rater le départ car on serait condamné à attendre le lendemain. Embarquement donc ! La mer s’est un peu calmée. On peut donc rester sur le pont pour profiter des paysages tout en regardant les dauphins qui batifolent autour du bateau. Que de poésie dans ce voyage.

Il faut rappeler que tout cela a été décrit, on devrait dire chanté par des écrivains de talent dont Anatole Le Bras, l’auteur de l’histoire d’un meurtre dans un phare, peut-être à Tévennec à l’époque où l’îlot était gardé par des hommes : un couple et un célibataire. Part du rêve, part de la réalité, à chacun son point de vue. Et le retour se déroule tranquillement, les paysages défilant en sens inverse du voyage aller.. Une petite heure de trajet et Sainte Edwette est bientôt en vue

 Enez Sunen mer  

C’est en apercevant des gens sur le sentier côtier que Jeanne-Yvonne se mit à fredonner :

Les chemins bretons sont des fantaisistes

 Qui vont de travers au lieu d’aller droit ….

Qu’importe ils s’en vont vers de gais lointains

N’est-ce pas ainsi qu’est la vie humaine ?  

(poème de Jos Parker)

Les organisateurs ont prévu le petit car pour le transport des anciens. Ils ne vont pas rejoindre directement le foyer logement car une petite collation est prévue dans un hôtel à la Baie des Trépassés. Et Tante Gaïd de rappeler que, il y a bien longtemps, elle avait fait une saison à l’hôtel de la Ville d’Ys dont le nom n’existe plus.

Le soleil allait bientôt se coucher. C’est alors que Jeanne-Yvonne, avec peut-être un peu de vague à l’âme, fit entendre un des classiques bretons de son répertoire :

An héol a zo kuzet, setu échu an dé …

Kousk, Kousk Breiz Izel…..

Le soleil s’est couché, déjà le jour n’est plus…

Dors, dors Bretagne… 

baie des trépassés

Voilà, c’est la fin de cette histoire que Danaé et Spartacus ont eu beaucoup de  »plijadur » à vous raconter. Kénavo et à bientôt pour d’autres konchennous, des histoires de chez nous, du Cap-Sizun au bout du monde,  là où s’arrête la terre et où commence la mer.

Voyage à l’île de Sein (6)

Posté : 4 janvier, 2008 @ 12:28 dans BRETAGNE | 5 commentaires »

 Mais regardez, nous sommes presque à la Pointe du Raz. Je connais bien tous ces coins là puisque j’ai fait le guide pour les touristes (il l’avait déjà dit et alors ?). On faisait parfois de bonnes journées, les gens étaient souvent généreux en pourboires car on les aidait dans les passages difficiles et même dangereux. Il vaut mieux connaître avant de prendre des risques. En bas, c’est le vide. Là, c’est la pointe de Coumoudoc, et plus loin  »Ar Pladen », disons un endroit plat. Pas grand, mais suffisant pour un pêcheur à pied. Les gens qui connaissent descendent là avec leurs cannes à pêche. C’est agréable mais en bateau c’est mieux.   

Pointe du Raz
Et maintenant, l’extrémité de la pointe ! L’enfer de Plogoff bien sûr ! C’est une espèce de tunnel sous la pointe. Puis le  »Toul Bihen » (petit trou), la passe de Trouzyar (bruit de la poule) et les Gorleik (roches): Gorlegreiz (roche du milieu), Gorlebella (la plus éloignée), j’en passe, et le phare de la Vieille dans lequel j’ai exercé mon métier de gardien.
  

 Phare de la Vieille

photo Patrice Guichaoua

Le phare de la vieille

 

J’aimais ce métier. On embarquait à Bestrée et en arrivant au pied du phare on envoyait les provisions à la relève descendante par un jeu de cordes et poulies. Puis la relève montante utilisait cette espèce de va et vient pour rejoindre son poste. Ce n’est qu’après le passage des consignes que les autres descendaient. Ces relèves étaient dangereuses mais on était lestes. En principe on restait deux semaines mais une fois je suis resté un mois à cause de la tempête. La tour du phare tremblait tellement qu’on a cru que c’était fini pour nous. Dans ces cas là, on mangeait les vivres de réserve, surtout des conserves. Ce qu’il fallait,  c’est que la lampe reste allumée. Parfois on ne voyait même pas la terre. Enfin, on était jeunes et puis on n’est pas mort. Le plus dur c’était pour les familles quand elles n’avaient pas de nouvelles. Nous n’avions même pas la télé à cette époque, juste la radio pour les informations.

Allez, regardez  »La Plate ». C’est tellement dangereux qu’il faut des feux partout, sinon les bateaux n’auraient aucune chance. Déjà que parfois….Il n’y a pas longtemps, près de Tévennec, encore un petit jeune qui pêchait le bar. Perdu corps et biens. Tévennec c’est l’îlot là-bas. Les îliens y vont pour les  »pouces-pieds ». Les professionnels pêcheurs de bars sont souvent ici. A la télé, Thalassa les a appelés

 » les Seigneurs de la mer  ».

Il faut les voir, parfois à sept ou huit, les uns près des autres, dans les courants. Dès que ça mord, ils débrayent le moteur pour se laisser aller dans le courant et remonter les poissons. Souvent il y a plusieurs bars très gros sur la même levée car ils pêchent avec dix ou douze hameçons, des  »lostars » comme ils disent. Ils ne pourraient pas remonter leur ligne contre le courant tellement celui-ci est puissant. Mais avec cent kilos de bars au cours d’une partie de pêche, le marin fait une belle journée. C’est pour remplacer les mauvaises journées car parfois c’est nul. Dans tous les cas c’est dangereux.

Ah, l’île de Sein est en vue. Le débarquement a lieu au pied du phare de Menbrial. 

Phare de Men Brial

 

                                                                                                             à suivre …

Voyage à l’île de Sein (5)

Posté : 3 janvier, 2008 @ 9:57 dans BRETAGNE | 2 commentaires »

On n’allait pas tarder à voir Pors Loubous, un petit port chargé d’histoire puisque c’est là que débarqua, pendant la dernière guerre, d’Estiennes d’Orves un grand résistant, fusillé par les Allemands au Mont Valérien. Il était transporté par François Follic, un îlien, sur le bateau  »Marie-Louise ». On a mis une plaque pour commémorer cet évènement. Le port est assez joli. Parfois j’y mettais mon bateau, mais on était toujours en alerte car on ne pouvait pas rester là en cas de tempête.

 Pors Loubous 

 Les cabanons de Pors Loubous

 stèle consacrée au réseau nemrod  

Justement la mer commence à s’agiter. Tante Gaïd se sent un peu patraque. Tonton Lom est là heureusement. Il lui tient la main, et c’est tout ce qu’il peut faire car on n’a pas encore trouvé le vrai remède. Mais Jeanne-Yvonne garde son sang-froid et commence la distribution de petits morceaux de sucre imprégnés d’eau de fleurs d’oranger, ça va mieux. Tiens, regardez bien ! Vous voyez cette espèce de grand hangar. C’est l’ancienne bergerie construite à l’époque du projet de centrale. Vous vous rendez compte : une centrale nucléaire ici ! Enfin, c’est fini tout ça heureusement. Maintenant c’est un centre équestre mais que de souvenirs ! C’est notre histoire ! Aujourd’hui peu de gens osent dire qu’ils étaient pour la centrale. Ils préfèrent dire qu’ils manquaient d’informations, mais tiens ! Et Tonton Jean-Clet leva le bras droit sur lequel vint frapper le bras gauche. On ne connaît pas encore l’expression bretonne pour dire un bras d’honneur mais le geste est connu….(eur vrec’h enor peut-être!) Ah, Feunteun Aod, la fontaine de la grève. Ce joli petit port est agréable par beau temps, mais moi je préférais Bestrée.

.Feunteun Aod 

 Bestrée

A Bestrée on dispose d’un petit treuil pour monter le poisson sur une plateforme. C’est plus facile. La digue protège bien aussi, mais par tempête il faut partir. Le gros avantage, c’est qu’on est tout près des lieux de pêche.        à suivre …

Voyage à l’île de Sein (4)

Posté : 2 janvier, 2008 @ 10:07 dans BRETAGNE | 3 commentaires »

 Ici, c’est le Lennac’h. Juste une petite grève. Tous les ans, ceux d’Esquibien reconstituent le travail du goémon au cours d’une fête. c’est à voir.  Le rocher isolé que vous voyez à droite c’est  »la Louve ». Attention à marée haute car il est recouvert. Certains marins s’amusent à passer entre ce rocher et la côte. Moi je ne l’ai jamais fait puisque cela ne sert à rien, sauf à prendre des risques. On va bientôt voir la plage du Treiz que l’on appelle aussi Saint-Tugen, mais avant regardez la pointe de Pen an Enez. (Pointe de l’île). Autrefois il y avait un corps de garde là dessus pour surveiller les anglais . A terre il reste encore un vieux canon que personne n’a encore volé car il est trop lourd à transporter. tenez, j’ai une vieille photo

Rocher de la louve

   Pointe de Pen an Enez

    Plage du Treiz 

canon

 Là je dois vous dire que j’ai vu Tante Gaïd toucher discrètement son chapelet car on voit le clocher de Saint Tugen, et Saint Tugen chez nous, enfin….vous savez bien quoi…Elle avait bien le droit de faire une petite dévotion tout de même hein ! Souvent les hommes font la même chose mais sans le montrer. C’est là que Monsieur Queffelec se trompe. Même le Capiste peut avoir peur, dans certains cas, je vous le garantis !!! Ici c’est l’ancien vivier de Pors Tarz. Je l’ai connu en activité, mais aujourd’hui il n’est plus utilisé pour conserver les crustacés. Tout se passe à Audierne. A côté c’est le  »Poul la Nièvre ». C’est le nom d’un pétrolier de la marine nationale qui a fait naufrage en 1937. La première marée noire pour nous. Vous voyez aussi la petite digue qui constitue un petit port utilisé en été par des riverains.

.a14.jpg

a15.jpg

On va bientôt voir la plage du Loch, juste après la pointe du Castel. C’est une jolie plage avec sa digue et des petits bateaux derrière. L’inconvénient c’est que les bateaux sont au sec à marée basse .

Plage du Loch

Et juste après, sur la crête la jolie chapelle de notre Dame de Bon Voyage.Elle a été construite en 1702-1703, par le seigneur de Kerazan à Cleden.Il avait fait le voeu de construire cette chapelle après avoir failli se noyer. C’est un beau pardon, tous les ans le 2ème dimanche de juillet.

Chapelle ND du Bon Voyage

Tante Gaïd que l’on n’avait pas encore entendu, fit remarquer qu’elle connaissait bien cette chapelle puisqu’elle avait assisté au pardon plusieurs fois, qu’elle connaissait bien le cantique etc….En s’exprimant ainsi, elle tenait sa main droite dans sa poche. Personne n’avait rien dit, mais tout le monde savait que son chapelet ne la quittait jamais. Jeanne-Yvonne se contenta de sourire, sans parler.                à suivre …                                                

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