Les sites archéologiques de Menez Dregan et Pte du Souch (3/3)

 

LES DOLMENS DE LA POINTE DU SOUCH

 

300.000 ans après les hommes de la grotte, les  éleveurs agriculteurs du néolithique élèvent, sur la Pointe du Souch, des sépultures pour leurs morts.

 

Les premières fouillent datent de la fin du 19ème siècle, puis se continuent entre 2001 et 2006 par le service départemental d’archéologie. Avant l’arrivée des Néolithiques, le site était déjà occupé par les Mésolithiques qui y ont laissé un outillage taillé en silex. Il a été trouvé dans les tombes des vases, tessons de poteries ou encore dans une des chambres funéraires, des perles en pierres.

 

Désormais le site reconstitué est magnifique et bénéficie d’une vue qui s’étend de la pointe de Penmarc’h à l’île de Sein.

 

Au travers de certaines pierres on peut ressentir l’énergie de la terre qui est très forte à cet endroit et les Druides le savent, ils viennent encore célébrer des mariages non loin de ce lieu.

Les sites archéologiques de Menez Dregan et Pte du Souch (2/3)

 

LA GROTTE DE MENEZ DREGAN

 

Le site est une ancienne grotte marine dont le toit s’est effondré. Depuis 1991, des fouilles y sont réalisées .

 

Ce lieu fut occupé au paléolithique inférieur et les plus anciennes traces humaines découvertes dans la grotte datent d’environ 465.000 ans.

Les fouilles ont révélé la présence de foyers, feux entretenus par l’homme, parmi les plus anciens connus en Europe.

Dans les couches stratigraphiques, des structures de combustion, associées à d’abondants débris de charbons de bois, silex et pierres chauffés, ont été mises au jour.

 

 La présence d’ossements, notamment de grands mammifères, a été attestée au moyen de la paléogénétique (recherche de l’ADN ancien). En outre, dans un ancien foyer, daté de 380.000 ans avant notre ère, les archéologues ont retrouvé un fragment de dent d’éléphant.

 

Ainsi l’homme préhistorique de Menez Dregan consommait de grands herbivores.
Il faut dire que devant la grotte s’étendait une grande étendue herbeuse car la mer était à cette époque à 10 kilomètres de là. Elle avait été à 50 km à l’époque glaciaire, l’île de Sein était reliée au continent et la Manche n’existait pas !!!

Les sites archéologiques de Menez Dregan et Pte du Souch (1/3)

La commune de Plouhinec dans le Finistère regorge de richesses archéologiques : la grotte de Menez Dregan, importante dans l’étude des premiers peuplements de l’ouest de l’Europe,

 la nécropole néolithique du Souch

 

 et l’allée couverte de Pors Poulhan connue depuis le 19ème siècle comme l’un des plus beaux dolmens bretons. 

 

 

Je vais commencer par un petit rappel sur certaines périodes de la préhistoire. 

Le PALEOLITHIQUE

Les hommes deviennent des chasseurs redoutables et s’attaquent aux gros mammifères. Ils inventent les outils en pierres taillées, , vivent en nomades dans des campements en plein air ou des grottes et utilisent le feu. 

Le MESOLITHIQUE

Période de transition, marquée par un réchauffement climatique, se caractérise par la diffusion de l’emploi de l’arc et la flèche et de contacts entre différents groupes. 

Le NEOLITHIQUE

L’homme devient agriculteur, éleveur, se sédentarise et édifie des sépultures collectives.

Généralisation de l’outillage en pierre polie et de la poterie.

- mais si vous disparaissez que va-t-il nous rester ?
- pas d’inquiétude,  on vous laisse les cailloux !

 

 

Rencontre autour de la Pointe du Raz

 

Quelques uns parmi vous connaissent les Dgimis par leurs blogs
dont voici les liens :
http://lesdgimis.eklablog.com
http://lesplaisanciersdedielette.eklablog.com

 

 

Depuis leur retour d’Australie, ils ont acheté un camping-car qu’ils ont surnommé « Jules » en rapport avec le tour du monde de Jules Verne qui avait duré 80 jours comme la durée de leur voyage !

Et maintenant ils sillonnent les routes plusieurs mois par an à la rencontre des habitants de la terre et aussi de blogueurs avec lesquels ils correspondent depuis plusieurs années d’une manière virtuelle !

 

C’EST BIEN AUSSI DE SE RENCONTRER EN VRAI !

C’est pourquoi je les ai vus arriver dans ma petite commune du Finistère pour passer deux jours avec nous.

 

Le temps a été magnifique et nous avons été bénis par les dieux !

Une très belle rencontre qui nous a ravis et dont nous nous souviendrons longtemps tant la sympathie était au rendez-vous.

 

Je leur ai fait découvrir ou redécouvrir 

 

la Pointe du Raz un matin où nous y étions seuls, magie du lieu avec une belle lumière qui affleurait les rochers et l’île de Sein qui apparaissait au loin.

 

Les petits ports abris du cap Sizun

 

 

la chapelle St They si près du bord de mer et ses petites fontaines

 

le four à pain, les moulins, et la pointe de Brezellec

 

avec un petit arrêt crêperie et l’après-midi à la buvette de Theolen
où assis devant une boisson fraîche nous nous reposions en regardant la mer face à cette jolie crique.

 

Nous nous sommes reconnus les mêmes goûts pour les voyages et … les photos !

 

Ce fut une journée merveilleuse !

 

Voici le lien de leur galerie :
http://joomeo.com/lesdgimis/index.php?
nom d’utilisateur : public
mot de passe : public 

Les photos présentées ici ont été prises en commun.

 

Le nouvel an chinois à Concarneau

Les associations chinoises de Quimper ont organisé un défilé à l’occasion du nouvel an chinois dans la Ville Close de Concarneau.
J’y suis allée pour vous. C’était au mois de février.

Ces festivités marquent la fin de l’année lunaire du dragon pour entrer dans l’année du serpent d’eau.

 

 

Dans ce magnifique décor, le dragon tout de soie rouge et jaune a fait sensation d’autant que le ciel bleu était de la partie.

 

 

 

 

 La foule était au rendez-vous malgré le froid pour admirer les démonstrations d’arts martiaux

 

 et les enfants dans leurs habits d’apparat

 

pendant que d’autres  accolés deux par deux,  cachés sous des parures de plumes,  simulaient d’étranges lions !

 

L’île Tristan à Douarnenez (3/3)

Outre le phare et la maison du gardien,

 il reste le fortin construit sous Napoléon III pour garder la baie de Douarnenez et la presqu’île de Crozon des attaques de pirates.

Derrière ses hautes frondaisons de cyprès, l’île est traversée de chemins bordés de murs de pierres, tandis que grèves et falaises s’ouvrent à l’infini et que les oiseaux marins viennent s’y poser

. Un vaste verger  est planté d’arbres fruitiers. La tonte est assurée par deux magnifiques bœufs appelés Caramel et Kouign Amann (le kouign amann étant le nom du gâteau breton dégoulinant de beurre et de caramel !).

 

Aujourd’hui l’île est propriété du Conservatoire du littoral. Il est question de sa réhabilitation avec la restauration de son patrimoine bâti et la mise en valeur de sa faune et de sa flore.

L’île Tristan à Douarnenez (2/3)

 

Jacques Richepin grand voyageur avait aménagé un superbe jardin tropical où l’on peut trouver de nombreuses essences asiatiques et même un petit bois de bambous.
Aujourd’hui, myrtes, magnolias ou mimosas en font encore un lieu de grande beauté.

Jean Richepin n’hésitait pas à monter à bord des chaloupes quand il venait à Douarnenez. Dans un de ses poèmes intitulé « les sardinières », il raconte à sa façon quelques-uns de ces moments partagés avec les équipages.

« La sardine est jolie en arrivant à l’air, comme un couteau d’argent où s’allume un éclair.
Et de cet argent-là, faisant des sous de cuivre, les pauvres gens auront quelque temps de quoi vivre. 

Mais pour aller la prendre, il faut avoir le nez, bougrement plein de poils,  de poils goudronnés, car la gueldre et la rogue avec quoi l’on arrose les filets qu’on lui tend, ne fleurent point la rose. 

N’empêche que la pêche en juin ne soit plaisante ! 

Rien de plus fin que la sardine agonisante, qui frétille et qui meurt avec de petits cris, comme si le canot était plein de souris.  »

 

L’île Tristan à Douarnenez (1/3)

L’île Tristan située à 30 mètres au large de Douarnenez est ouverte au public pendant les journées du patrimoine

  et au cours de journées portes ouvertes qui correspondent aux grandes marées, permettant un accès à pied sec.

Il y a un siècle s’y trouvait une conserverie de sardines. C’est pourquoi la statue d’une sardine géante, offerte par la famille Chancerelle, vous accueille dès le gué franchi.

Elle a été la propriété de la famille Richepin, Jean, le célèbre poète et son fils Jacques compositeur qui y mourut et y est enterré avec sept membres de sa famille dans une petite chapelle.

La Vallée des Saints à Carnoët, l’île de Pâques bretonne

 

 

 

Le site de la Vallée des Saints se trouve au cœur de la Bretagne,
dans les côtes d’Armor, dans une magnifique petite commune nommée Carnoët, à mi-chemin entre Carhaix et Guingamp. 

Je viens d’en faire la visite par une belle journée où le ciel bleu était  parsemé de nuages blancs, ce qui n’était pas pour déplaire à la photographe que je suis.
C’est un projet fou qu vise à regrouper les statues de mille saints bretons ! A dire vrai je ne savais pas qu’il y en avait tant ! 

Pour l’instant on n’en visite que vingt-sept, elles sont monumentales, environ de quatre mètres de haut, pèsent plusieurs tonnes et il faut une grue solide pour les amener en leur lieu de résidence, en l’occurrence un endroit chargé d’histoire sur une colline, qui regroupe une motte féodale, un ancien camp romain et la  chapelle de Saint Gildas. 

C’est un projet colossal qui rendra ce lieu incontournable dans les années à venir. Une très belle idée au sens religieux et artistique qui développera l’économie de la région en amenant des visiteurs et fera travailler entre autres  sculpteurs et  possesseurs de carrières de granit.

Bien sûr chaque statue revient à douze mille euros, mais les mécènes ne manquent pas pour cette œuvre qui s’étendra sur des siècles ! 

Je vous laisse regarder mon diaporama ci-dessous .

Vallée des saints à Carnoët – diaporama flash

Descente de l’Odet en kayak (3/3)

 

Les rives verdoyantes défilaient et c’était beau les châteaux, les manoirs, les reflets de verdure au fil de l’eau, quelques voiliers qui passaient.

A l’arrivée près du grand pont qui enjambe l’Odet, au niveau de Ste Marine et de Bénodet, c’est là que ça a vraiment failli se gâter. J’étais fatiguée, plein de bateaux défilaient en faisant des remous, si bien qu’à un moment, le bateau ancré, auprès duquel je passais, s’est soulevé et l’avant de mon kayak s’est pris dessous. L’adrénaline montait en moi. Il fallait absolument sortir de là et j’y réussis. L’eau se jetait en bouillonnant sur les piles du pont qu’il fallait éviter à tous prix.

photo du net

Je savais qu’il fallait traverser, j’étais alors du côté droit, pour rejoindre la base d’arrivée des kayaks, mais je l’ai fait trop tôt et me suis retrouvée dans le port des bateaux touristiques interdit , des gens m’engueulaient du haut du quai !

Pour terminer, je me suis trouvée à l’arrière du bac qui fait la traversée, au moment même où il démarrait ! Enfin je suis arrivée exténuée à la fin du parcours et pour sortir de mon kayak, comment faire ? Il fallut que je le renverse dans l’eau pour en sortir ! J’étais toute trempée, il faisait froid à attendre le véhicule pour nous ramener à Quimper.

L’aventure était terminée ! J’avais bien mérité une bonne crêpe, celle-ci était au blé noir avec des morceaux de roquefort, de la poire et des cerneaux de noix, dégoulinante de  beurre salé breton , accompagnée d’une bolée de cidre ! Cela vous donne envie n’est-ce pas ?