Splendeurs du Laos et du Cambodge (36/36) conclusion
Je ne regrette pas ce retour en asie. Le Laos m’a offert une douceur de vivre presque hors du temps, un vrai supplément d’âme.
Le Cambodge m’a emportée sur les pas des anciens qui , grâce à leur intense croyance en leurs dieux, leur a permis de se surpasser en construisant ces temples gigantesques et d’une telle beauté.
Cependant victime de pillages depuis sa redécouverte, endommagé pendant la guerre civile des années 60/70 et par le régime des Khmers rouges, ce précieux héritage a souffert. Heureusement la communauté internationale s’est mobilisée pour sa préservation. Le nombre de touristes toujours croissant est aussi un danger. Leur nombre de 60.000 en 1999 est passé à 1,6 millions en 2011 et les autorités cambodgiennes s’attendent à recevoir six millions de visiteurs par an sur le site !
Luang Prabang au Laos est sans doute le lieu où j’aimerais poser mes valises pour quelques temps. Tout est enchantement dans cette ville : la lumière du soleil sur les temples, le safran des robes orangées des bonzes, l’atmosphère religieuse, les diversités ethniques et les couchers de soleil sur le Mékong.
Je garderai présent à l’esprit le sourire des villageois, la joie des enfants, la vision des rives du mékong sortant de la brume du matin, la profusion des bouddhas dans les temples et les grottes, la simplicité des bonzes quêtant leur nourriture, les riches décors des pagodes et la gentillesse de mes compagnons de voyage.