Aventures martiniquaises (20/20)
Puis le vent s’est levé, nous devons retourner coûte que coûte à Fort de France pour rendre le bateau.
Nous serons seuls dans le canal de Ste Lucie réputé dangereux avec un vent de 35 noeuds qui siffle dans le mât avec un bruit épouvantable s’ajoutant à celui des deux moteurs. Nous avons avec nous de jeunes enfants dont l’un hurle de peur pendant que je tiens l’autre contre moi, accrochée comme je peux à la table du cockpit. Pas question d’aller faire du trampoline à l’avant.
Je sais qu’un catamaran n’est pas aussi stable qu’un monocoque et je nous imagine s’il se retournait, sortir un à un de la petite trappe au sol, faite exprès pour ça !!! Heureusement nous arriverons en bon état.
photo du net
Après cette vie de grand air, de liberté, d’espace, il nous faudra songer à rentrer en métropole et ce sera avec la tête emplie de belles découvertes et de souvenirs heureux en attendant d’y retourner un jour !