Le Cap Sizun autrefois raconté par Blandine Meil (11/14)
Le vendeur de café
Un autre vendeur itinérant est digne aussi de mention. C’est le planteur de Caïffa ! C’était un vendeur de café mais qui offrait aussi du thé, des biscuits, épices, farine ainsi que des produits non disponibles dans nos campagnes. Le tout aux armes du «planteur de Caïffa».
Le «Caïffa» comme on l’appelait, avec son uniforme vert-bouteille et sa casquette à visière portant le nom de la maison était très populaire. Dés que l’on entendait son klaxon, reconnaissable entre tous et à nul autre pareil, les gens accourraient vers le haut du village où il stationnait sa voiturette, faite d’un grand caisson et tirée par un cheval.
Les enfants surtout attirés par la curiosité et surtout par les bonbons que le planteur ne manquait pas de leur offrir étaient les premiers arrivés sur le lieu.
La plupart de ses marchandises, telles le café, le thé, les biscuits se trouvaient bien alignés sur les étagères de son caisson dans des boites multicolores, toutes au nom de Caïffa. Certaines de ces boites se retrouvent encore aujourd’hui dans les brocantes .
Ce personnage si intrigant pour les enfants avec sa voiturette et sa panoplie de produits a disparu du paysage dans les années 39/40. À la fin de la guerre les charcutiers et les boulangers de nos bourgs ont pris le même chemin et sont venus en voiture automobile offrir leurs marchandises jusqu’aux fermes éloignées.
Pour fidéliser ses clients, le « Planteur de Caïffa » invente les timbres fidélité que les paysannes collent méticuleusement dans un petit carnet et qui une fois rempli, s’échange contre quelques objets peu onéreux (assiettes, serviettes etc..). Le carnet de timbres est généralement conservé comme un objet précieux ou un livret d’épargne.
Les timbres de fidélité existaient donc déjà à cette époque là ! Dans mon village actuel, au début des années 80, il y avait encore des vendeurs itinérants. Quand ils ont pris leur retraite, fin années 80, personne ne les a remplacés. Les époques changent ! bisous Danae et merci pour ces belles histoires.
C’est bien raconté comme toujours
Une petite halte dans tes lignes chère Danaé, bises !
Je te souhaite un très bon WE Michele
Oui Chouchen ne manque ni de coussins ni d’endroits à squatter, il n’est pas à plaindre comme tu t’en doutes !!!
Zoubis de Zoupinette
Je suis contente que nos photos te transportent un peu vers les montagnes que tu aimes tant….
Ce n’est pas un rêve….
Aujourd’hui, c’est moins joli, mais bon, c’est bien gris.
Demain, si la météo le permet : sortie raquettes en amoureux…
Bonne journée à tous les deux
Bisous bisous et amitiés de nous deux.
ça alors ! je n’avais jamais entendu parlé de ça ! Extra ! Bises Danae
Le paysage est magnifique c’est vrai sur les hauteurs de Plaine-Joux.
Aujourd’hui, beaucoup de neige, et on n’y voit rien….
Donc, pas de ski, pas de photos.
Bonne journée amie de Bretagne,
et bisous des Savoyards enneigés !
Bon j’avoue je ne lis pas , mais !!!
Est ce que tu te rappelles quand j’avais ramassé les escargots lors de notre balade ?
Bisou de dgidgi et un bon weekend.
j’ai découvert un autre nom la caÏffa,merci
Les carnets de timbres, j’ai eu connu c’était à la Coopé
Gros bisous p’tite Fleur et bon Dredi
Hello Danae
Me voila bien rentré de Florence avec un petit passage à Montecatini Terme et à Portofino chère à Dalida. Le café en Italie est une institution. Il est excellent ! On avait une torréfacteur pas loin de notre hôtel et on ne c’est pas privé de boire café et cappuccino . Soso aime particulièrement Cioccolate calao façon Ciobar.
A Nice, que est de culture italianisante, nous avons 2 grandes marques locale. Le Malongo qui va bientôt ouvrir un musée du café unique en Europe et la marque Gericko….
Bizz
Pat
Souvenirs …souvenirs, j’ai connu ce temps où les marchands venaient physiquement à vous, où il n’y avait pas besoin de se méfier. Je t’embrasse.
C’est beau d’avoir conservé tous ces souvenirs !
Quand j’étais jeune l’épicier passait une fois par semaine dans notre campagne qui n’en était pas une, mais quand-même isolés de la ville, et maman aimait y faire quelques courses…
Pas vraiment de froid ici mais de la pluie, juste trois matinées de gelée, ce n’est pas assez !
Zoubis ma belle
Bonjour « Mon Aventurière »
Ce livret où l’on devait coller des timbres je m’en souviens. Le marchand ambulant aussi c’était la seule chose que nous avions à Plogoff avec le bistrot bien sûr !
Belle journée à toi.Bises de Haute Provence
Je ne connais pas du tout….
Autre époque, mais ô combien intéressante !
Mr Jack est reparti skier, avant le mauvais temps annoncé !
C’est magnifique ces jours.
Bises ma belle et amitiés de nous deux.
Oui, et maintenant on appelle ça un « collector » et je ne comprends pas ce que cela veut dire… C’était mieux « carnet de timbres » !! Vive le planteur de CaÏffa !! Bisous.
cela devait être un moment intéressant pour le village ce personnage
tout cela c’est perdu
bisous