Le Cap Sizun autrefois raconté par Blandine Meil (6/14)
Une carte postale amusante
Un jour, maman reçoit une carte postale de papa, superbement colorée et rigolote. Ce que papa avait écrit en arrière, je ne m’en rappelle nullement. La carte représentait un petit garçon vu de dos, coiffé d’une casquette posée de travers sur une épaisse chevelure blonde, les mains dans les poches, un vrai gavroche. Imprimé en gros caractères: As-tu déjà vu Dieppe ? Baisse ma culotte et tu la verras !
En effet, il suffisait de tirer sur une languette placée à la taille du gamin et un accordéon d’images de Dieppe se dépliait. L’église, la mairie, les rues commerciales, les monuments, le port. Rien d’impudique là-dedans.
L’espiègle Blandine, subtilisa la carte cocasse et la montra à ses amies durant la récréation. Mais les institutrices, en ce temps-là, du haut des marches de l’école surveillaient la marmaille. Quel est donc ce rassemblement? que font ces petites filles têtes-à têtes en ricanant hi hi hi ! tout en jetant un regard en coin vers les maitresses !
Madame Fablé la directrice s’approche, saisit l’objet et Blandine de baisser la tête. Après avoir lu la carte, elle me dit: ta mère sait-elle que tu as emmené cette carte à l’école ? Rosalie, ma soeur ainée fut chargée de rapporter le délit à maman. Aïe ! mes fesses. J’ai reçu des coups de martinet. Maman avait surtout été vexée que son courrier personnel ait été lue par madame Fablé.
Et voilà pourquoi 80 ans plus tard, je me rappelle encore de ma première lecture «érotique» contenue dans ces mots:
As-tu vu Dieppe? Baisse ma culotte et tu la verras !!!!
Merci pour ta visite sur mon blog. J’ai lu avec beaucoup de plaisir l’histoire de la carte postale. J’imagine la réaction de la directrice. Ce serait sans doute différent aujourd’hui.
Mes amitiés
Alain
http://alain.apln-blog.fr
Et Blandine a reçu des coups de martinets… pour une histoire de culotte baissée… mais pas si grave !
Biz
Ouf, la tempête est passée loin et à nouveau le soleil après un dimanche de pluie, tant mieux ! Samedi c’était fabuleux sur les collines auprès des ânes de mon fils Xavier !
Je t’en donnerais bien un peu, en tout cas du soleil, car j’espère que la tempête de vent n’a pas été trop mauvaise dans votre département j’ai vu la mer déchaînée en Bretagne hier soir et j’ai pensé à toi, j’ai toujours une angoisse avec le tempête i
Au bord de la mer aussi le temps change très vite
Bisous ++++++
Zoupinette
C’est charmant ….
Lorsque l’on pense à maintenant ….
Bises de bonne soirée
Bisou et bon weekend Michèle et attention au vent.
un coucou de Paris ou il fait toujours gris en ce moment
marre de ce temps
bisous
Coucou belle Bretonne ventée…
IL en est tombé 15 cms, mais c’est juste tout de même, elle est très lourde, et il ne fait passez froid…
Pas facile cet hiver !
Début mars, on va une semaine en Haute-Maurienne, là ça va aller…
Bonne journée ma belle, bises et amitiés des savoyards.
Hello Danae
Bon ! il n’y avait pas de quoi punir autant…. ce n’était pas du Regine Deforges ou du Emmanuelle Arsan.hi hi hi
bizz
Pat
J’adore ton histoire ! Pas d’humour chez les maîtresses en ce temps là !!!
Oui, c’est vrai je me souviens de ces cartes accordéon, mais quelle mémoire tu as, je ne me rappelle de presque rien et j’ai toujours envié ma soeur et sa mémoire !
Bisous++++++ Danaette
Que veux-tu ma belle, j’ai de l’or dans les doigts…MDR !
Non, mais dans le coeur, à distribuer à mes amis : oui !
Bisous et amitiés depuis Passy.
Rhôôô tes parents aimaient la vie !!!!
bisous Michèle
En effet, c’était une aventure méritant d’être racontée… Cela me rappelle deux anecdotes proches : la première, c’est la comptine que mon père nous racontait en nous redressant le nez d’un revers de main (il y avait des gestes à accomplir, je ne sais plus trop lesquels) : « As-tu vu Belleville ? V’là Ménilmontant ! »
Et la deuxième est une carte postale que nous avions trouvée, mon jeune mari et moi, durant des vacances en Cévennes dans les années 70 : c’était une carte pliée en deux sur la couverture de laquelle on voyait un trou par lequel apparaissait un bouton rouge, à côté duquel était la mention « appuyez sur le petit bouton rouge » avec une flèche… Et quand on appuyait, la carte s’ouvrait et montrait, sur la page intérieure, une femme dessinée nue qui bondissait en l’air, épanouie ; le bouton rouge était son nombril et elle disait ! « Merci ! ça fait du bien !! »
Oh mince, je ne la connaissais pas non plus cette histoire. J’imagine….
oh marrant
amusante anecdote d’une époque révolue car les profs ou maitresses ne surveillent plus rien
bises
Baisse ma culotte et tu verras Martinet
Gros bisous p’tite Fleur et bon Cremerdi
Les récits érotiques ont bien changé…et sont un tantinet plus osés…MDR !
C’est mignon comme tout !
Grosses bises et amitiés depuis Passy de nous deux