Aventures africaines – du Niger au Tchad (3/43)
Le déjeuner
Nous nous installons pour déjeuner non loin de la frontière et à quelques mètres du Niger. La douane nous fournit de l’eau et du bois. Nous achetons du lait caillé à une femme à la poitrine opulente. Je paie à l’avance le droit de photographier un groupe de femmes en leur donnant un bonbon à chacune. Elles veulent que le bonbon donné à leur servante leur revienne et se cachent au moment où je vais leur donner. Des hommes se baignent tout nus, nullement indécents, à quelques mètres de nous. Ne dit-on pas que le noir fait habillé ?
Il fait très chaud, l’eau est claire et tentatrice. Même ceux des nôtres, qui ne se sont pas baignés jusqu’à présent, n’hésitent plus. Nous nous y jetons tous avec un plaisir indescriptible, on s’y pousse même par surprise oubliant le risque d’attraper la bilharziose et sachant que les vêtements vont sécher en peu de temps.
Nous dégustons mouton et petits pois aux sons rythmés et joyeux d’un orchestre du pays constitué par des jeunes gens jouant d’un instrument monocorde construit par eux dans vieilles boîtes de conserves recouvertes d’une peau tannée et tendue. Nous en achetons un pour la modique somme de 200 francs cfa. On nous propose aussi une sagaie véritable mais nous n’avons pas assez d’argent du pays. Pourtant Dieu sait si j’ai envie de débarquer au Bourget une lance à la main !
Les bonbons gâtent les dents… à part ça je ne comprends pas bien pourquoi elles se cachent au moment de récupérer le bonbon de leur servante
C’est sur que là bas il doit fait chaud
Ah ah la coquine, il parait que cela est arrivé qu’un voyageur avec une mitraillette-jouet qui dépassait du sac à dos, mais très bien faite ait traversé toute la France en train sans être arrêté par qui que ce soit et pas même les vigiles de la SNCF !
Bisous Danae, on a eu très chaud ici mais ça va mieux…
Hello Danae
Le lait vient peut être directement de la source si elle est opulente ! hi hi hi hi
bizz
pat
Merci pour le voyage
Cela fait longtemps que je n’étais pas passée et il s’en est passé des voyages chez toi! Oui Ok c’est plus vieux mais tout de même à cette époque tu n’avais pas froid aux yeux et les voyages était au moins des découvertes monumentales. J’aime j’aime. Bisesssss
Bonjour Un voyage que j’aurais aimé !! pas facile maintenant de se rendre dans ces pays … Il y a 2 ans je cherchais des personnes avec un véhicule pour m’accompagner au Burkina vu la tournure des choses mon projet reste un reve . Bon dimanche bises
elles ont des servantes ces dames africaine
elles étaient des notables dans le groupe alors
personne n’a attrapé une maladie en vous baignant j’espère
bisous
un voyage extraordinaire qu’il n’est plus possible de faire actuellement dans cette région à hauts risques;
bonne soirée, Danae
merci Michele .. Ton récit est formidable on aurait envie de partir avec toi même au bout du monde …. Je serai en confiance …. Amitiés …
Je comprends que tu voulais ramener des souvenirs ! J’aime bien tes récits bruts de vie.
Bonjour « Mon Aventurière »
Ton récit ressemble à une jolie histoire …
Je ne connaissais pas la bilhardioze et j’ai cherché pour en savoir un peu plus. On dit que c’est la deuxième endémie parasitaire après le paludisme.
Nous en 1982 après un séjour à Haïti nous avons eu la shigellose. Mes deux plus jeunes étaient à l’hôpital et moi au lit avec interdiction de sortir de chez-moi.
Oui, c’était très risqué ta baignade …. mais bon comme on dit tu devais avoir un « Bon Dieu » avec toi !
Je te souhaite ainsi qu’à JL une belle fin de semaine. Gros bisous
Coucou Danae,
Hummmmm le lait caillé, j’adore alors que je ne supporte pas le lait normal.
Et bien, ce n’est pas moi qui me serais baignée, je te le dis, j’ai vu les dégâts que provoque la bilharziose sur une amie qui l’a rapportée de Martinique, pas glop du tout ! Rien qu’à l’idée, j’en suis malade !
Merci à toi pour le partage de tes tranches de vie de voyageuse.
Gros bisous et bonne journée
Je viens de lire les trois parties de ce formidable récit …et je me dis que les choses devaient être bien différentes en 1967, et il fallait sûrement « oser » faire ce genre de voyage à l’époque !
Je me replonge, en te lisant, sur les sentiers du Centrafrique, où j’étais en 1986, mon fils avait alors 3 ans (il avait adoré, devenant même un p’tit africain blanc !).
Que de souvenirs ….TOUT me révoltait alors, dans ce pays de « colons » à fond !
Te suivre tient du …GRANDIOSE !
T’embrasse fort ma « pèlerine du monde » : sabine
Tu vas finir en prison !
Un beau reflet de la vie à l’état simple
Gros bisous p’tite Fleur