Mali, ma traversée du nord au sud (12/12) départ vers Ansongo
Le fleuve par endroit est large d’au moins cinq cents mètres. Les pirogues circulent au milieu d’îles verdoyantes.
Les noirs sortent des cases aux murs et aux toits de paille tressée, agitant vigoureusement leurs bras pour saluer ces voyageurs blancs qui passent.
C’est au Mali que nous avons reçu le meilleur accueil et nous en sommes émus. Nous avons l’impression d’être pour le moins Président de la République tant nous devons serrer de mains tendues et répondre aux sourires à chaque arrêt.
Région riche en girafes parait-il. Nous cherchons mais sans succès à voir un long cou dépasser de la tête d’un arbre.
En fin d’après-midi nous nous heurtons à une grosse difficulté du parcours : une rivière qui coupe la piste sur quatre mètres de large. A pied nous traversons le gué pour juger de sa profondeur, une cinquantaine de cms. Gabriel passe la première voiture pendant qu’angoissés nous suivons l’opération des yeux. La nuit commence à tomber. Je me poste derrière un mimosa sauvage, prête à photographier l’exploit renouvelé avant que le rond du soleil qui se reflète dans l’eau au travers de branchages morts, ne se noie complètement. Malheureusement nos compagnons n’arrivent pas et les moustiques font de sérieux piqués sur nos mollets nus, ce qui nous oblige à une danse folklorique d’assez curieux effet.
La voiture de Michel fonce entre deux gerbes d’eau qui inondent l’intérieur (à l’étape, un léger coup de marteau donné sur le dessous de l’auto le perforera et permettra l’écoulement de l’eau). Dans la nuit noire et fiers de notre expérience, nous continuons à patauger sur une piste transformée en lac.
Il est temps de trouver un emplacement de bivouac. Des yeux de chats sauvages brillent à la lueur des phares. Au hasard nous obliquons dans la brousse. Installation du camp. Ceux de la voiture de Monique sont encore sous le coup de l’émotion d’avoir vu trois girafes à moins de six mètres. Nous sommes désespérés d’avoir raté le spectacle mais le lendemain nous en verrons un troupeau tout entier courant dans la savane d’une démarche semblable à un ballet. Il est interdit de les chasser même pour la queue qui est un trophée.
Nous sommes la proie d’une myriade de moustiques malgré le phtalate de méthyle dont nous nous aspergeons. Dîner rapide et fuite vers les tentes.
En conclusion de nos petites aventures sans importance,
j’apporte le dernier point de la situation dramatique de ce pays en ce début 2013,
écrit par Yves Belleville dans la revue de l’amicale saharienne « la rahla » :
« La famine fait rage, les criquets pèlerins se développent, la sécheresse est intense, les approvisionnements de base ne sont plus assurés et des centaines de milliers de maliens ayant fui les zones de combat sont dans la nature : on parle de 160.000 déplacés au Mali même et de 180.000 dans les camps situés dans les pays riverains. »
Et que dire de la désolation de voir des monuments sacrés, des livres précieux, conservés depuis des siècles, détruits comme à Tombouctou, la ville mythique où pénétra René Caillié en 1828 !
Souhaitons que ces gens retrouvent leurs lieux de vie et leur pays en paix !
Demain nous entrerons au Niger…
pas agréable d’être pris pour cible par les moustiques
il fallait vous habiller comme les touareg grande robe et turban
bisous
—> Tu as bien raison chère Raymonde ! Le soir il faut se couvrir de la tête aux pieds ! Bisous
Grosses bises voyageuses Danae, bientôt je te ramène sous terre !
AM
—> Bon je vais être contente de te suivre sous terre à la découverte de tes perles des cavernes ! Bises cher Alain
merci de nous relater ces moments
j’aimerais tant voir ces girafes
merci ma douce de nous faire voyager virtuellement
belle soirée
ti bo créoles
—> Heureusement qu’il y a la télé pour découvrir ce que l’on n’a pas chez soi ! Bises chère Sonya, passe une belle journée sous le soleil de la belle Martinique.
Je parle des Saintes aujourd’hui, ce n’est pas si loin de chez toi !
Je comprends ton émotion en écoutant les infos concernant ce Mali cher à ton cœur Danae, oui… souhaitons que ces gens retrouvent leurs lieux de vie et leur pays en paix.
Je t’embrasse grande voyageuse et te souhaite une agréable semaine dans ta belle région du Finistère.
—> le temps est un peu moins beau aujourd’hui ! Je me joins à tes vœux et t’embrasse bien amicalement Edith
Tu fais marcher le temps à l’envers, quel exploit ! Bises.
—> Oui Ariaga, quelquefois on aimerait revenir en arrière ! Bises
Merci de ton com sur mon blog, et de tes compliments.
Je découvre ton blog et tes récits.
Alors en ce moment tu es où ???
Quelle chance tu as eu de voir des girafes, j’adore ces animaux, je les trouve majestueuses.
Par contre la danse des moustiques devait être moins marrante.
Bisous et bonne fin de journée.
Yoyotte
—> Bonjour Yoyotte,
Moi aussi je viens de découvrir tes belles compositions au travers de celle pour Anouchka.
Je sais que tu organises avec Clarisse les futures réunions blogueurs et je souhaite qu’elle soit réussie.
Bien sûr je ne peux y participer puisque je suis loin, dans le Finistère, tout près de la pte du Raz.
Cependant une fois par an je fais un grand voyage et ce sera Bali dans trois semaines.
Bises et bonne soirée Yoyotte, merci de ta visite ,je t’ai mise en lien.
Merci pour ces témoignages toujours aussi croustillants chère Danae, te bise !
—> Merci chère Joëlle de ne pas m’oublier, tu fais des tableaux et de magnifiques photos, moi je me contente de récits, chacune a ses charmes !!! Bises
Bonjour Danaé,
En ce monde tout est fluctuant, cela qui est construit sera détruit et inversement. Je vais aller voir si le livre est arrivé ^^ Bises et belle journée, âmie
—> Bonjour Phène, oui dans ce monde il y a le jour et son contraire la nuit !
J’ai envoyé le livre en « lettre », elle arrivera sûrement aujourd’hui ou demain. On ne sait jamais avec les fêtes. Tu me diras. Bises cher âmi Phène
Bonjour ma belle,
J’ai un RV ce matin….vers 10h
avec une jolie dame avec de beaux chiens…..
Génial !
Je te raconterai…
je vais faire des photos….
Je rentre ce soir à Passy
Bisous et amitiés de nous deux.
—> C’est super Clarisse, je vais avoir le récit de la jolie rencontre des deux côtés !
Il est dix heures, je pense à vous !
Bon retour à Passy, bisous et amitiés.
étrange impression de se dire que le voyage est terminé au Mali alors que ….
Merci pour ce partage, ma Michèle, je t’embrasse très fort, bon dimanche ! le soleil est là ! youpiiie !
—> Je te souhaite aussi un beau dimanche tout ensoleillé. Bisous ma chère Nelly
Terrible de voir un pays se dégrader ainsi à cause de la C…..humaine…
j’ai enfin pulié la fin de mon travail !
bon dimanche
—> Merci de m’avoir prévenue pour ton joli tableau que je suis allée voir ! Bises Cocole
c’est incroyable qu’une poignée d’islamiques viennent perturber un pays qui n’est même pas le leur
bisous
—> Tu as bien raison ! Je te souhaite un très bon dimanche chère Raymonde. Bises
merci pour ce morceau de route ensemble Et belle journée de dimanche Bises
—> J’espère que tu viendras aussi sur les prochaines routes ! Bises Patriarch
Ben t’as eu la chance d’y aller pendant que la situation était saine
Gros bisous endimanchés tite fleur jaune
—> Oui mais maintenant on n’est pas prêt à y retourner et c’est dommage pour nous et pour eux qui ont besoin d’argent pour survivre. Bises H il
Ta conclusion est vraiment triste bien sûr. Après avoir suivi les péripéties de tes aventures, on a peine à croire que c’est le même pays qui est sinistré de nos jours, sinistré par la folie des hommes… Dans des régions aussi difficiles, l’équilibre fragile est bouleversé par des conflits insensés, au mépris de la vie humaine. Depuis la nuit des temps, c’est ainsi, et on se demande bien quand les hommes deviendront raisonnables… Bises Danae, et bon dimanche quand même.
—> Depuis des siècles les hommes n’ont jamais été raisonnables, pourquoi ça s’arrêterait aujourd’hui ! Oui ça cessera … à la fin du monde ! Bises chère Eva et bon dimanche malgré tout.
Je n’ai pas mis mon dernier commentaire à la bonne place. Je te disais, en gros, à quand le prochain voyage ! Je suis insatiable … C’est très difficile de poster des commentaires chez toi en ce moment. ça tourne, ça tourne ! et pour l’instant mon dernier commentaire n’est pas apparu. Bises.
—> Ah le numérique, ça pose problème souvent et malheureusement je n’y peux rien. Merci tout de même d’avoir insisté. Bises Ariaga
Le prochain voyage, c’est sur le blog dans 2 jours et en vrai dans moins d’un mois !
Oh que oui, souhaitons leur une vie meilleure et le respect de leurs culture ancestrale, leurs traditions, leurs richesses et surtout de ne souffrir ni de la faim ni de la soif, c’est terrible !
Bisous Danae
—> C’est bien dit, oui souhaitons leur une vie meilleure. Bisous Marine
Un très beau récit qui se termine. Merci d’avoir pu nous donner une autre idée du Mali. Bien sûr, il y avait les épidémies, le manque de nourriture, la sécheresse et bien d’autres choses. Mais ce n’était pas un pays massacré comme aujourd’hui.
Quelle chance d’avoir pu le visiter. Tu es vraiment « ma Grande Bourlingueuse » et c’est un grand plaisir de partager tes voyages.
Je t’envoie une grosse bise.
—> Bonjour Elisa
Cela me plaît beaucoup que tu m’appelles « grande bourlingueuse » . Avant toi j’avais eu droit à globe trotteuse et voyageuse éternelle !
Merci de partager avec intérêt mes voyages. Bientôt nous allons changer de continent ! Grosse bise à toi
Ton récit très vivant met mon imaginaire en marche. Cette danse avec les moustiques je l’ai pratiquée après la traversée de Blaye à Lamarque dans l’estuaire de la Gironde.
Heureux ceux qui ont vu ces pays pacifiques et peuvent témoigner. Merci Danae
Bisous
—> Oui c’était autrefois un pays très chaleureux à visiter. Maintenant en plus de la sécheresse et de la famine, ils ont perdu la manne touristique ! C’est triste. Bises et bon we chère Mounette