« Partir » un texte de Dominique Baumont
« Aimer prendre un avion un matin glacial d’hiver pour une mission lointaine et longue
c’est mettre sa culture en bandoulière et prendre le risque de se perdre.
Perdre ses repères pour retrouver, au bout du compte, les essentiels.
… Mais auparavant il faut accepter les mystères de l’inconnu, ses troubles et ses dangers, d’autres intelligences, d’autres cœurs, d’autres bontés, d’autres beautés.
Accepter de ne presque rien savoir des faits et gestes, des paroles de ceux que l’on aime.
Savoir partir le cœur léger malgré les séparations, tout laisser sans rien laisser.
C’est aussi assister au spectacle de la pauvreté, impuissant.
Chercher d’autres demains, s’approcher des autres, doucement.
Aimer les soirs incertains dans une capitale inconnue, les aubes douteuses…
Préférer les flottements de l’âme aux certitudes du savoir.
Croiser le regard d’un enfant pauvre de la brousse ou celui hautain d’une femme peulh.
Aimer les horizons qui reculent et les faire reculer si besoin est.
C’est savoir que l’on ne rentre jamais indemne d’absences au long cours.
Revenir sans jamais vraiment revenir, prendre le risque de devoir repartir,
vouloir rester et partir.
Partir c’est accepter les points de non-retour. »
Nous sommes nombreux à regretter le départ de Dominique. C’était un homme de bien. Qu’il repose en paix. Merci Danae pour ce bel hommage.
Merci, Danaé, pour ce beau témoignage, bouleversant d’un homme qui a su donner sa vie pour tenter de soulager des êtres qui ô combien le méritaient. Merci de republier ce bel article.
Beau texte que j’avais apprécié alors
Cette belle personne que je ne connaissais pas restera vivante tant qu’une personne pensera à lui. Son action et son texte lui survivront.
Ce matin une petite pluie lave les blessures des cœurs qui s’ouvrent à son action.
Bisous belle amie.
Pensées positives s’élèvent en lumière pour ton ami
Coucou Dana
Quel texte magnifique !
Je te souhaite un bon samedi
Des bisous de ton amie
Béa kimcat
—> Bon week-end ma chère Béa, oui un très beau texte. Bisous ensoleillés
Quel texte! Magnifique!
Il incite à prendre du recul face à soi-même… à larguer notre trop plein…faire également le voyage au fond de nous -même… ouvrir les bras et accepter en toute liberté intérieure les points de non-retours.
Merci chère Danaé pour ce partage!
Belle et douce journée ensoleillée!
Marie-Aline
—> Et voilà Marie Aline qui revient sur les blogs … cela me fait bien plaisir. Je ne vous avais pas oubliée.
Oui il y a des gens dévoués et Dominique est l’un de ceux-là. Bises et belle journée Marie Aline
je dis chapeau a tous ces gens qui quittent tout pour aider les autres
je ne pense pas que je le pourrais
bonne journéee bisous
—> Cela m’étonnerait que tu ne puisses pas, je te connais généreuse. Bisous Raymonde
Je suis allée lire le récit de ta mision de 2008 ! une goutte d’eau dans la mer de la souffrance… mais si il y a beaucoup de gouttes d’eau ???
Bisous Danaé
Monelle
—> Oui Monelle les gouttes d’eau font l’océan. Merci de ta visite fidèle et gros bisous
Je te souhaite une belle journée——
Et a tous ceux qui ont perdu un proche, un être cher—–qu’il y ait un baume de consolation sur leur coeur en ce jour particulier—–
Gros bisous———–
->> Oui ce’st un jour pour penser à nos chers disparus. Merci Rosia de le rappeler et bisous
Bonne journée et merci pour ces articles, Pascal Djemaa, journaliste dans la Drôme.
—> Bonne journée à vous ! J’ai aimé votre magicien grimpant le mur de la mairie !
Un très beau texte. merci, amie de nous le proposer. Je t’embrasse.
—> Je l’apprécie aussi c’est pourquoi j’ai voulu le partager ! Bises Ariaga
Bonsoir, chère Danaé,
Au-delà du voyage, il y a une réalité qui, souvent, appelle à la compassion, mais voilà, il faut repartir.
Mais au fond le véritable remède est que chacun doit s’appliquer à trouver secours sinon qu’auprès de lui-même, sauf naturellement quand l’évènement dépasse la mesure de soi.
Bon, je repars dans ma bulle paisible, j’ai assez voyagé pour aujourd’hui.
Avec toute mon affection, Jack.
—> Bonsoir cher Jack,
Une réalité qui appelle à la compassion quand l’on voit tant de misère dans les pays comme l’Afrique ou l’Inde (même en France maintenant) Hélas on ne pourra pas sauver tout le monde d’autant que nous sommes maintenant 7 milliards d’individus !
Retourne vite à ta retraite paisible et passe une bonne soirée à contempler les étoiles dans le ciel.
Bien amicalement
Un très beau texte que je découvre, auquel j’adhère complètement, merci ce partage des plus intéressants et Oh ! Combien vrai…
Les gens qui ont tout, se plaignent constamment, lorsque l’on voyage, on rencontre des gens qui n’omt pas grand chose et partagent de bon coeur, le peu qu’ils possèdent, de plus avec un grand sourire.
Je te fais des gros bisous Danaen, te souhaite une belle semaine et une bonne fête pour demain car ce sera la fête de tous les saints . ^.^
—> Bonsoir chère Laudith,
Je savais que tu aimerais ce texte, toi qui voyages « intelligemment ». Oui nous revenons changés pour constater combien on se complique la vie dans nos pays, loin des attentions du coeur que l’on rencontre chez les plus pauvres. Bses Laudith
Merci pour le partage de ce texte, Danaé,qui ne peut que nous interpeller sur un existentialisme parfois dénaturé, nous autres futiles sédentaires, ainsi qu’à son passeur Chris-tan Vidal…
Partir, pour aller à la rencontre d’autrui, quels que soient le dessein et la destination,c’est s’oublier soi-même, mettre de côté son égotisme en s’ouvrant à ses « Frères humains », selon une formule d’un errant maudit, François Villon,ou c’est au contraire, un acte profondément narcissique, appelant à combler un désert intérieur, pour les uns, sinon à « approfondir le secret douloureux qui nous fait languir », pour les autres ?
À propos de cette quête ou Voyage initiatique…utopique, une Valérianacée, se permet de vous transmettre ceci :
» Je me souviens de cette époque […] où j’ai commencé à reconnaître, dans mes compositions musicales, comme un écho des paysages qui défilaient quand je fermais les yeux. C’était il y a plus de vingt ans et je ne cherchais pas à m’ évader mais au contraire à aller simplement au plus intime sans détour. Cette musique était le reflet de ma vie.
Je cherchais à exprimer le sentiment d’un homme qui veut embrasser le monde les yeux ouverts et qui ne craint pas les morsures du feu.
Ses peines, ce qu’il imagine de l’amour, puis ce qu’il en fait, ses souvenirs heureux ou malheureux (amers) qui lui collent au train, le goût de la beauté, le prix d’une vie debout, voilà ce que raconte ma musique.
Le vrai voyage est intérieur. La musique se nourrit à cette source, au creux du cœur, sous l’ étoile, car il n’y pas d’ ailleurs meilleur, ni d’âge d’or dans le passé.
Chaque jour, sous un ciel de cuivre, on reprend la route, creusant un peu plus pour trouver le pain, le sel et l’or du chant profond. »
Thierry dit Titi Robin.
—> Merci pour ce commentaire qui parle du voyage sous toutes ses formes, aventureux, humanitaire, égoïste à la recherche du soi, ou intérieur, initiatique, utopique ou musical.
Oui le véritable voyage est intérieur et je vais m’informer de cette Valérianacée que je ne connais pas qui dit simplement les choses avec des mots de poète.
Je ne peux que partager ce qui est écrit ici…
—> Tu sais combien on a la même idée du voyage et j’adhère à ce texte totalement. Merci de l’avoir partagé.
Un très beau texte de Dominique Baumont——
Je te souhaite une merveilleuse semaine qui débute avec le soleil——–
Gros bisous——-
—> Bisous Rosia, belle semaine à toi
Merci danae, c’est très gentil. Amitiés et bonne journée. Dominique
—> C’est moi qui vous remercie car c’est un très beau texte et surtout très vrai. Amitiés Dominique, faudra revenir voir ce que mes visiteurs auront écrit !
C’est toujours avec autant de générosité que tu mets tes coup de coeur à l’honneur et les partage avec nous.
Merci de cette ouverture. C’est beau
Bisous
Mounette
—> La générosité n’est pas toujours dans le sens que tu crois, elle est dans les deux sens, car de beaux articles apportent plus d’intérêt à mon blog.
Je t’embrasse Mounette, passe un bon lundi