Carnet de voyage désert libyen (6/13)
Jour 8 – In Amelal – arche Afazedjar
Balade de trois heures le matin où nous escaladons une dune, puis montons à un petit col pierreux où la vue est magnifique sur l’étendue de sable et de pitons rocheux. Déjeuner près d’une tour en rocher dont la base est sculptée de trous comme une dentelle. Ibrahim trouve une vraie pointe de flèche taillée qu’il offrit à Sandrine.
Nous faisons la sieste à l’ombre et nos chaussures sèchent au soleil. Au réveil, plus qu’une seule chaussure par personne. Amgar est passé par là. Il aime nous faire des farces. Le ciel bleu disparaît sous les nuages. Bizarre, j’y vois la tête de Théodore Monod … Je n’ai pourtant pas bu car tout alcool est totalement interdit dans le pays. Les autres partent pour une seconde promenade. Ils iront jusqu’à une arche très impressionnante et pour cela devront sur la route du retour escalader trois cordons de dunes. Ils en reviennent fourbus.
Pendant ce temps j’accompagne les touareg à la recherche de bois. Ils ont trouvé de vrais arbres entiers et doivent les arracher au sable en les tirant avec un filin métallique attaché au 4×4. Puis ils en débitent les morceaux avec une très lourde hache. Puis ils tireront sur l’écorce si fort qu’ils en tomberont à la renverse (Moussa et Ibrahim). Cela sera l’objet d’un rire toute la journée ! Les touareg ont conscience que le bois est rare et ne sera pas éternel si bien qu’il est réservé uniquement pour la veillée, pour la cuisine ils utilisent du butagaz.
Au bivouac, les nuages se sont amoncelés. Nous sommes obligés de monter trois tentes qui auront toutes trois l’ouverture placée différemment et pourtant le vent ne vient que d’un côté. La mienne était placée judicieusement et je m’en félicite encore ! Mais aucune sardine ne tenait dans le sable (il n’y en avait que 4) et il fallut chercher des pierres. La pluie se mit à tomber, pas longtemps heureusement. Eh oui dans le désert ça arrive ! Le vent chassa les nuages, les étoiles réapparurent et nous pûmes dormir dehors.
« Si j’suis tombé parterre
C’est la faute à Voltaire
Le nez dans le ruisseau
C’est la faute à Rousseau »
Je n’invente rien !!!
Mounette
—> ha ha ha – hi hi hi !
De Théodore Monod voir le visage
Dans le désert : un mirage
Par là, Danae je suis passé
N’ai pas résisté à me montrer
Les touareg tombent par terre
Est-ce la faute à Voltaire
Certains partent quatre à quatre
D’autres montent dans le 4X4
Ainsi se résume ce récit
De la belle au désert de Libye
Bisous
Mounette
—> Ma Mounette, tu m’amuses bien avec ta poésie, et je me demande ce que vient faire Voltaire, si ce n’est pour la rime ! gros bisous
Je voyage, je voyage ! Je repense aux voyages imaginaires auxquels nous avions joué un été. Je t’embrasse.
—> Oui nous nous connaissons déjà depuis pas mal de temps et tu sais nous entraîner à ta suite dans diverses aventures de la pensée imaginative ! Bises Ariaga
n’oublie pas tes chaussures ! lol !
Je t’embrasse très fort, ma danae
—> Nelly un très gros et affectueux bisou pour toi.
merci pour cette belle page
passe une très belle soirée
gros bisous
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—> Kikou Sonya, ma pensée va vers la mer chez toi, si belle, si chaude et si bleue ! Bisous