Descente de l’Odet en kayak (3/3)

 

Les rives verdoyantes défilaient et c’était beau les châteaux, les manoirs, les reflets de verdure au fil de l’eau, quelques voiliers qui passaient.

A l’arrivée près du grand pont qui enjambe l’Odet, au niveau de Ste Marine et de Bénodet, c’est là que ça a vraiment failli se gâter. J’étais fatiguée, plein de bateaux défilaient en faisant des remous, si bien qu’à un moment, le bateau ancré, auprès duquel je passais, s’est soulevé et l’avant de mon kayak s’est pris dessous. L’adrénaline montait en moi. Il fallait absolument sortir de là et j’y réussis. L’eau se jetait en bouillonnant sur les piles du pont qu’il fallait éviter à tous prix.

photo du net

Je savais qu’il fallait traverser, j’étais alors du côté droit, pour rejoindre la base d’arrivée des kayaks, mais je l’ai fait trop tôt et me suis retrouvée dans le port des bateaux touristiques interdit , des gens m’engueulaient du haut du quai !

Pour terminer, je me suis trouvée à l’arrière du bac qui fait la traversée, au moment même où il démarrait ! Enfin je suis arrivée exténuée à la fin du parcours et pour sortir de mon kayak, comment faire ? Il fallut que je le renverse dans l’eau pour en sortir ! J’étais toute trempée, il faisait froid à attendre le véhicule pour nous ramener à Quimper.

L’aventure était terminée ! J’avais bien mérité une bonne crêpe, celle-ci était au blé noir avec des morceaux de roquefort, de la poire et des cerneaux de noix, dégoulinante de  beurre salé breton , accompagnée d’une bolée de cidre ! Cela vous donne envie n’est-ce pas ?