Spéléo – Les carrières de Caumont près de Rouen (2/2)
Pour la petite histoire, je vais vous avouer qu’étant spéléologue d’occasion, je n’avais pas la tenue adéquate et comme nous devions ramper assez souvent, je m’attachais des gants de toilettes à l’endroit des genoux pour faire un peu rembourrage ! J’avais quand même un casque sur lequel ma lampe frontale m’ éclairait par une petite flamme produite par l’eau qui tombait goutte à goutte sur le carbure dans un boîtier métallique très lourd porté à la ceinture !
Nous ressortions de là couverts de boue mais ravis et moulus car il fallait ramper, monter, descendre, escalader de roche en roche, même faire de l’opposition entre deux murs pour ne pas se tremper dans le petit ruisseau qui courait à nos pieds et quelquefois se faire tout mince pour passer dans une sorte de laminoir. La grande récompense c’était l’arrivée dans la dernière salle après avoir trouvé une sorte de boite à lettres cachée derrière un rocher que nous descendions comme un toboggan, me semble-t-il, où là un lac nous attendait reflétant les murs couverts de draperies, un lac à l’eau si transparente et si immobile que tout d’abord on ne la voyait pas !
Une autre fois nous allions du côté de la rivière qui avait creusé son lit au cours des siècles. Au début le niveau était très bas et plus nous avancions plus le niveau de l’eau montait et plus la hauteur de plafond rétrécissait, si bien qu’après 500 mètres nous étions pliés en deux avec de l’eau froide jusqu’en haut du corps. La température extérieure était d’environ 13 degrés constante toute l’année.
Trempée je me réfugiais dans une salle adjacente en attendant que mes compagnons qui voulaient aller plus loin, reviennent. Je grelottais, j’éteignais ma lampe, me trouvais dans un noir peu réconfortant pendant que l’écho me renvoyait les voix de mes amis qui s’atténuaient peu à peu jusqu’à ce que je me trouve dans le silence presque complet et oppressant sauf à entendre des gouttes d’eau tomber du plafond. Quel bonheur un quart d’heure plus tard de voir des lueurs au loin et de les retrouver pour se diriger à nouveau vers la lumière du jour et le chaud soleil dehors !
Merci de nous faire partager cette aventure !
—> Si cela vous a plu c’est l’essentiel !
Hou la la, je suis pas du tout spéléo, moi…je suis bien plus aérien, carrément l’inverse…bise et bon week end danaé…
—> Mais j’aime aussi être à l’air, tu le verras bientôt dans mon ascension de la Meije ! Bises et bon we Pierrot
mais qu’elle femme es-tu donc?
que nous réserve tu encore dans ta malle à souvenirs !!!
je n’ai jamais vu ces carrières
Bonne soirée, biz
dgidgi
—> Cela m’amuse de ton étonnement. J’aimais l’aventure sous toutes ses formes, c’est tout ! Bises Dgidgi
c’est du courage de rester seule dans le noir
j’en frisonne toute seule bonne soirée bisous
—> C’est vrai que j’avais aussi frissonné mais surtout de froid ! Bises Raymonde
Bonsoir Danae
Quelle aventure et de plus avec un froid glacial passe une bonne soirée bisous evy
—> Bisous Evy, merci de ta visite, que la nuit te soit douce !
J’espère que la prochaine sera « à l’air libre » !!!
J(ai acheté et lu « La femme bleue et l’exil » de Maguy Vautier exemplaire acheté d’occasion mais en parfait état. Et j’ai beaucoup aimé. Merci
Bisous
Mounette
—> Moi je viens d’acheter paroles de touaregs présentée par elle aussi.
La prochaine sera encore sous terre, juste pour une fois, après ce sera la montagne !
bonsoir
Petit passage pour te souhaiter une bonne soirée bisous Evy
—> Merci Evy toi de même, bisous
Grelottante : sûr que cela doit être angoissant en plus du froid. Mais cela s’est bien terminé. On ne t’a pas laissée toute seule. L’aventure a été partagée ! Merci beaucoup du partage. Bonne semaine.
—> Bonsoir Elisabeth, merci de lire mes aventures qui se sont toujours bien terminées puisque je suis toujours là ! Bisous
Bon ! après tout ça, je préfère nettement l’univers clos de ma petite voiture qui m’a permis de trouver un peu de soleil par endroits – dans les fonds comme ici, c’est brumes et nuages bas – hou ! que je n’aimerais pas descendre dans une grotte, même aussi bien raconté ^^
bisous
—> Je vois que je n’ai pas de succès avec ma grotte ! Tu préfères voir le soleil, c’est aussi une bonne idée. Bisous Pseud
Claustrophobe, je ne saurais pas faire cela…
En retard, car problèmes avec la santé de ma belle-mère, j’ai aussi fêté jeudi l’anniversaire de mon fils .
Gros bisous et belle fin de week-end Danae.
—> Quand on vieillit on donne du souci à ceux qui vous aiment. J’espère que ça ne m’arrivera pas trop vite ! Bises Laudith et bel anniversaire pour ton fils.
j’ignorais qu’on pouvait faire tout ça à côté de Rouen ! Même maintenant que je le sais… je crois que je n’essaierai pas… (au risque de te décevoir !) Tu sais, j’aime mon petit confort… et puis, rester dans le noir en attendant les autres… Brrrrr ! j’en frémis d’effroi.
Bises Danae, et merci pour ce récit fantastique (digne d’Hitchcok !)
—> Tu es faite pour les aventures culturelles et c’est bien aussi, peut-être même mieux que les miennes. Mais chacun fait selon ses goûts et il n’y a pas à envier l’un ou l’autre ! Merci en tous cas d’avoir vibré à mon récit qui est absolument authentique. Bises Eva
Superbe cette descente au noir pour mieux apprécier l’éclat de la lumière!
—> Tu as raison, le contraste permet mieux d’apprécier la lumière !
Tu as eu du courage intrépide aventurière !
Bon dimanche
Bisous
Mounette
—> Ce n’est pas du courage, mais du bonheur ! Bises Mounette