Taza (10/11)
Ce récit a beau tenter de présenter Taza sous un jour agréable, tous ceux qui connaissent le site et Moulay mieux que personne, savent bien qu’y faire vivre sa famille est chose difficile. Huit bouches à nourrir, huit corps à habiller avec pour toute subsistance les ressources d’une petite palmeraie n’étaient pas une gageure en laquelle Si Mohamed avait cru. Il avait toujours su, qu’une fois Taza ressuscitée, il lui faudrait chercher ailleurs d’autres ressources. A Taza, rien ne pouvait être produit en quantité suffisante, qui puisse se négocier et apporter à la famille les quelques liquidités dont elle avait besoin.
A L’instar de beaucoup d’hommes de la région, Si Mohamed savait qu’il lui faudrait de temps à autre aller gagner sa vie dans une ville du nord. C’est ainsi qu’il lui arrivait de se rendre dans la lointaine Oran où il était à même de trouver du travail. En autocar, guidé par la nécessité, il faisait souvent des allers retours. Le travail à Oran était ce qui lui permettait d’entretenir Taza et aux siens d’y vivre. Sa véritable place était à Taza près de la famille et de la palmeraie qu’il avait fait renaître.
Mais si à Taza était sa vie, c’était à Oran que la mort l’attendait.
Etait-ce un soir ou un matin qu’une mobylette percuta Si Mohamed ? Etait-ce un vendredi, était-ce un dimanche ? Moulay ne le sait plus. Ce que sait Moulay, c’est que Si Mohamed chuta, que sa tête heurta lourdement le sol et qu’il en mourut. Lui qui, au péril de sa vie, était cent fois descendu curer la fouggara de Taza, était mort à Oran dans un banal accident comme il s’en produit tous les jours dans cette ville et les autres villes du pays. C’est à Oran que le corps de Si Mohamed fut enterré.
Le monde à portée d’un clic de souris ! Merci de nous faire partager toutes ces émotions et formidables excursions.
Bises et bonne soirée, Léo
—> Bonjour Léo, heureuse de te voir ici visiter danae, personnage de la mythologie grecque ! amitiés
Bonjour DANAE … Je rentre tout juste d’uXantis…
4 jours passés sur l’île de mes aïeuls …
NO COMMENT …
je découvre aussi la suite de « TAZA »…
Merveilleux récit …
A Bientôt … tu sais où…
Le bonjour au « Capitaine » …
@ John USHANT de KELLER
(Mes ptits « Lu » te remercient pour la dédicace …)
—>Bonjour Ushant
J’ai vu tu as fait de très jolies photos comme dab !
J’espère que mon livre te plait.
Amitié à l’Amiral !
Dernière publication sur Thierry HENRI - TRIATHLETE depuis 1986 ... Mon parcours ... : Triathlon d'Arcay * 10 Juillet 1988 (Cat. A) - Thierry Henri - Bertrand - Carolle - Lelay - Lagoutte - Mallard - Largant - Garcin - Geffroy - Monmarteau - Goldsmith - Janssoone - Gogot - Poupard - Le Bris - Cedolin - Saint Martin - Gogot - Lenain - V
bonjour danaé je venais voir la suite de cette histoire mais pas encore mis
bonne journée
gros bisous
—> Je ne poste que tous les trois jours Raymonde ! Reviens demain ! bisous gros bisous
C`est toujours agréable de lire tes histoires qui donnent à réfléchir…un bon moment. Une douce journée.
—> Oui je crois que cette histoire a beaucoup plu car elle touche profondément les sentiments humains. Bonne semaine Manuela
une fin bien triste pour un homme si courageux et sa famille que deviendra-t elle après
bisous
—> Tu pourras lire la suite au prochain épisode. Bisous Raymonde
Décidemment cette histoire est très belle. Merci, Danae, pour ce partage.
Je souhaite une très bonne semaine à la fille du roi Argos.
—> La fille du roi d’Argos te salue bien et te dis merci pour ta visite. Amitiés Percantoch
Si Mohammed comme beaucoup d’Hommes qui accourrent vers les éldorado portant leurs rêves dans leur coeurs, finissent leur vie sur un chantier, dans une ruelle dans la seine où dans le métro !!! Mais lui son rêve il l’avait concrétisé et voulait le faire perdurer. Tant de courage !!!
Bisous Danae
Mounette
—> Il y en a qui terminent leur vie tristement et souvent par la faute de fous qui poignardent les gens dans la rue. Quelle vie nous vivons. Bisous Mounette la courageuse qui a seulement marché 33 kms au lieu de 43 !!!
étrange destin … triste fin pour cet homme si courageux, c’est vraiment triste …
des bisous danae.
—> Oui c’est triste en effet ! Bisous Pseud
J’ai de la peine pour cet homme brisé dans son élan de vie.
—> Bien que ce soit une histoire un peu ancienne, oui ça fait de la peine et tu n’es pas le seul à le penser. Bisous Chris ami
je pensais bien des le début que la fin serait triste, je ne sais pas encore ce qui est arrivé à sa famille,mais je suis sure que sa femme aussi avait la foi et je pense que celà lui a permis de tenir….
mon père est mort quand j’avais 2ans, monfrère 6 et ma soeur aînée 8; ma mère était veuve à 29 ans, 3enfants à élever sans aucune aide: sécurité sociale, allocations familiales…celà n’existait pas en 1930!
elle nous à toujours dit: »heureusement que Dieu m’a aidé à tenir,sinon vous auriez été vraiment des orphelins! »
mais dans les situations les plus difficiles elle trouvait toujours le moyen de rebondir, elle faisait confiance et çà repartait.
ce n’est pas Dieu qui était sur la mobylette!…..
amitiés Nade
—> Oui tu as raison, c’est inutile de reporter sur Dieu tous les malheurs de la terre ! On dit que la Foi soulève des montagnes, souvent il faut croire pour que ça se produise, c’est ça l’énergie positive. Bisous à tous les deux.
Coucou Danae
Une bien triste fin pour ce pauvre homme…
Bises du dimanche
Ton amie Béa Kimcat
—> La vie est cruelle parfois. Bisous Béa
des vies antérieures ? et des futures ? ah non alors ! une seule ça suffit !
—> Oui mais si tu trouves « la vérité » « l’illumination » au bout de ton chemin terrien, tu échappes au cycle « infernal » des renaissances !
J’ai cotoyé les grands lamas tibétains et je raconte dans mon livre, eux ils savent comment faire !!!!! Bon dimanche Eva et ne nous tracassons pas trop , vivons déjà dignement cette vie là ! Bisous
En effet c’est terrible… Pourquoi faut-il que ce soit ceux qui aiment le plus la vie qui la perdent ? Parce qu’il faut vraiment aimer la vie pour entreprendre des choses à la fois si simples et si compliquées que celle de lutter contre le Désert pour faire vivre sa famille dans la dignité…
Cette fin est d’autant plus poignante qu’elle est banale… C’est d’une grand tristesse, c’est à désespérer de tout, mais en même temps c’est la vie… C’était le destin (je suis un peu fataliste, comme tu le vois). Je n’ose même pas imaginer ce qu’est devenu sa famille, sa femme, sa mère et ses enfants. Peut-être l’aîné n’était-il même pas en âge de continuer à faire vivre la famille (aller lui aussi à Oran se faire écrabouiller)… Il y a un proverbe (un peu acide) qui dit « si dieu voyait les hommes, il perdrait la foi » à quoi j’aime répondre, « si les hommes connaissaient dieu, ils perdraient la foi »
Bon dimanche Danae, je t’embrasse.
—> Je crois Eva que je suis sur la même longueur d’onde que toi. Je n’arrive pas à comprendre pourquoi Dieu laisse faire tant d’injustices sur cette terre et ma seule explication se termine dans le Bouddhisme, c’est la loi de cause à effet, c’est-à-dire que l’on vit cette vie selon ce que l’on a mérité dans les vies antérieures !!!???
Je te signale qu’il y aura encore deux épisodes dont un consacré à la renaissance de Taza. Bises et bon dimanche chère Eva. Merci pour ton commentaire avisé.
Et pourtant c’est dans la terre de Taza qu’il aurait aimé reposer à jamais, j’en suis sûre !!
Bon dimanche à toi – bisous
Monelle
—> Tu as vraiment raison Monelle, même Charles de Foucauld n’a pas été enterré là où il voulait !!!
Bon dimanche chère Monelle