Taza (9/11)
Les hommes de Beni Slem et Si Mohamed se mirent d’accord pour travailler ensemble tous les jeudis jusqu’à ce que la maison soit terminée. Des briques furent fabriquées sur place. Elles servirent pour la construction des murs. Si Mohamed leur associant aussi des cailloux qu’il ramassait dans les parages, ce qui lui permettait d’économiser son eau. De Beni Slem furent apportés les troncs de palmiers pour construire la toiture. Rien ne fut prélevé sur le vieux ksar que Si Mohamed côtoyait sans le voir. Et bientôt, avec une certaine fierté, Si Mohamed se rendit compte qu’était réalisé le rêve qu’il avait fait aux heures noires qui suivirent le conflit avec son père.
Ainsi qu’il l’avait prévu, Si Mohamed installa sa mère, son épouse et ses enfant à Taza. Taza renaissait. Des enfants naissaient aussi à Si Mohamed et à son épouse qui eurent bientôt trois garçons et deux filles. Vingt palmiers avaient poussé qui commençaient de donner leurs fruits. Qu’était ce vingt palmiers de plus dans la région du Gourara qui est réputée en compter cinq cent mille ! Un peu de nourriture et le plaisir de voir des arbres porter leurs fruits ? Surtout la réalisation d’un rêve.
maison de Si Mohamed
Six mois, il lui avait fallu six mois, la compréhension de son épouse puis la touiza accordée par les hommes du ksar voisin pour aboutir là où il avait voulu aller.
Cette histoire aurait pu continuer mais malheureusement elle s’achève déjà. Dieu sait d’ailleurs si Moulay aurait eu à cœur de raconter cette querelle entre un père et un fils et ce qui s’en suivit si l’histoire ne s’était pas terminée tragiquement.
Nous avons tous besoin de construire des maisons-passions.
—> Ces maisons- passions comme tu dis, ce sont nos rêves qui nous permettent de construire des paradis vers lesquels nous pouvons nous envoler en toute liberté.On en a bien besoin.
je passe te souhaiter un bon 1er mai et je t’apporte un gros bouquet de muguet porte bonheur
bisous
—> Tout plein de bonheur pour toi Raymonde, tu le mérites bien. Bisous
La simplicité qui suffit à vivre, je pense que cela est dur de s’en contenter avec cette société qui tend les bras avec sa cupidité et ses désirs de grandeurs !
—> « Celui qui vit de peu vit beaucoup » M. Jourdain
Il me faudra revenir pour rattraper mon retard en lecture, en attendant te dépose un bisou ainsi qu’un joli brin de muguet pour toi chère Danae
—> Merci beaucoup pour ce muguet qui me va droit au coeur venant de toi. Bises
Coucou du vendredi Danae
Une belle petite famille en tout cas…
J’ai commencé ton récit… Je vais t’envoyer un courriel pour t’en parler…
Bon 1er mai à venir
Bizzz de Béa kimcat
—> Joyeux 1er mai Béa, as-tu des clochettes dans ton jardin ? Bisous
Un rêve réalisé, oui mais … ta dernière phrase nous invite à suivre la suite !!
Très bonne journée à toi – gros bisous
Monelle
—> Coucou Monelle, oui mais ! Bisous
dit donc mohamed il connaissait les fraises tagada
5 enfants la ville renait
bises
—> Tu m’amuses avec tes histoires. Je suppose qu’il n’avait pas besoin de connaître … Bisous Raymonde
Tu nous contes le merveilleux et annonce le tragique !!
Si le bonheur était un long fleuve tranquille courant dans le pré … ça se saurait alors j’attends la suite avec intérêt.
Bisous Danae
Mounette
—> Désolée pour le tragique, la vie est ainsi faite de pain blanc et de pain noir mais Dieu devrait récompenser le courage et l’on se demande pourquoi il ne l’a pas fait, dans ce cas précis ? La grande question de l’existence … Bisous chère Mounette
tu dis que le dénouement sera tragique, et ça me serre le coeur…
Hier soir sur la 3 « Des racines et des ailes » nous transportait en Tunisie que j’aime tant… et un jeune berger disait qu’il avait essayé nos pays de « miroirs aux alouettes » et qu’il était vite revenu de ses illusions… Pour finir il avait préféré revenir dans le sud tunisien, là où il n’avait pour seul souci que la mise bas des bébés de ses chamelles… J’ai adoré cela et j’ai pensé à toi et à Si Mohamed. Bises Danae.
—> Chère Eva, je te remercie pour tes commentaires qui me touchent beaucoup du fait que tu t’intéresses réellement à l’histoire, qui se termine en effet tragiquement. Ce pauvre Si Mohamed n’a pas mérité ce que tu liras dans le prochain épisode et le ciel ne l’a pas récompensé de son acharnement à vouloir faire surgir du désert la vie et de leur courage à tous deux lui et son épouse. Bises Eva