Taza (7/11)
Pour atteindre son but, Si Mohamed entrait dans les canaux les plus inaccessibles de la vieille fouggara. Son épouse au moyen d’une corde faisait descendre un panier qu’il remplissait des pierres et du sable qui s’étaient accumulés au fil des années. Faute d’entretien, la fouggara était devenue inutilisable et Si Mohamed s’adonna des journées entières à la déblayer. A midi, Si Mohamed et sa femme ne s’accordaient qu’une courte pause pour boire un peu d’eau et manger quelques dattes en guise de repas. Ils ne tardaient jamais à se remettre à la tâche puis rentraient à Asfaou, éreintés par leur rude journée, mais satisfaits de voir que le travail avançait. Car le travail avançait.
Bientôt l’eau se mit à couler, guidée par une rigole qui la conduisait jusqu’au petit terrain qui allait devenir un jardin. Dans les grandes oasis, il n’est pas rare de voir des systèmes d’irrigation assez complexes où une large rigole guide l’eau jusqu’à un peigne qui la répartit vers d’autres rigoles plus étroites qui iront chacune vers un jardin ou vers un autre peigne qui la répartira à nouveau vers des rigoles encore plus petites puis vers d’autres jardins.
A Taza, Si Mohamed et sa femme étaient seuls une fois la canalisation aménagée, il n’y avait pas de savantes répartitions d’eau qui tiennent, mais simplement la réalisation d’un bassin, ultime élément de la fouggara, où, lentement, s’accumulerait une eau claire et fraîche.
Ainsi qu’il l’avait vu faire partout dans la région, Si Mohamed plante des palmiers, une vingtaine et sous les palmiers qui lui fourniraient des dattes, il entreprit de semer du blé et des oignons. Dès lors, chaque matin et chaque soir, tantôt Si Mohamed, tantôt son épouse se penchait sur le bassin pour ôter le bouchon fait d’un morceau de bois entouré d’un chiffon, libérant ainsi, quelques temps, l’eau qui se dispersait dans le jardin.
Un soir, alors qu’ils discutaient tous les deux en regardant leur ouvrage, Si Mohamed pensa que plus tard il leur faudrait élever quelques poules et deux ou trois chèvres qu’ils installeraient à proximité de la maison. Mais cela, c’était effectivement pour plus tard car de maison, Si Mohamed n’en avait pas encore.
Si l’eau coule enfin à Taza, c’est le Champagne qui coule à flots sur mon blog qui fête ses deux ans d’existence … on t’attends Danae, je te mets une tite coupette au frais .
Santé, Bonheur, Prospérité !
—> Je bois à la réussite de ton blog et à notre amitié virtuelle. Merci Percantoch. Oui l’eau coule à Taza après bien du labeur.
bonjour danaé je passe te souhaiter une bonne journée et un bon dimanche
bisous
—> Petit coucou du lundi Raymonde, bisous et bonne semaine
Ces quelques mots pour te souhaiter un bon dimanche !
Bisous
Monelle
—> Monelle qui va tenter « l’aventure » de venir en bretagne m’y rencontrer ! gros bisous à toi et bon dimanche
L’organisation d’une palmeraie est fascinante : sous les palmiers peuvent être cultivées d’autres plantes plus petites, (tomates, oignons, blés comme le font Si Mohamed et son épouse) et parfois de petites roses, chaque centimètre carré de terrain de l’oasis est fructifié, et chaque petite pousse profite du système d’irigation… On voit bien dans ton récit comment naît cette merveille, et le travail qu’il nécessite. C’est décidément une belle histoire… Bisous Danae.
—> Bonjour Eva, j’aime ta façon de prendre part à l’histoire et je te remercie de ton intérêt. Tu as déjà découvert des palmeraies dans tes nomreux voyages. Il faudra que je visite mieux tes albums photos, chaque fois je voudrais y écrire un commentaire et ce n’est pas possible !!! Bises amicales
Merci de ton passage Danae.
Connaissant ma fille, je pense qu’ils ont dû respecter le sacré du lieu d’Uluru…
Bises du samedi
Béa kimcat
—> Bon dimanche Béa. Bisous
ce travail mérite qu’il soit récompensé
merci de ton écrit envoyé par mail
pourquoi ne l’as tu pas mis sur ton blog c’est très bien
bisous
—> Chère Raymonde, il y a belle lurette qu’il est passé sur mon blog. Tu le trouveras dans la catégorie « Tibet ».
En haut à droite de mon blog, tu peux cliquer sur « liste des articles » et tu les trouveras tous avec leurs catégories !
Bisous (en plus de cela il était aussi dans « mon tour d’asie ».)
Quelle belle persévérence et quel courage mais le résultat vaut la peine.
Je vous admire toutes mes amies aux multiples talents.
Je me sens parfois démunie moi la non manuelle. Mais je me réjouis du partage.
Merci et plein de bisous
Mounette
—> Merci Mounette, tu sais chacun a ses talents et toi ton talent tu l’as dans l’écriture et dans l’amour pour les autres, c’est important ! Bises
Ces deux-là réhabilitent le paradis perdu ! Des bisous ma Dana.
—> Quelle noble tâche, faire revivre le désert. Bisous Chris
Coucou Danae
Une belle histoire d’eau… Que de travail !
Bises de Béa kimcat
—> C’est admirable n’est-ce pas ? Bisous Béa
Enfin la première récompense de leur dur travail ! mais le chemin est long encore !
Très bonne journée à toi – Je t’embrasse.
Monelle
—> Bonne journée Monelle et bisous
merci de suivre l’histoire avec tant d’intérêt.
Coucou !
Petit à petit, les travaux avancent …
Je te souhaite une bonne journée, je t’embrasse très fort.
—> Bonne journée Pseud, la récompense du dur labeur arrive !
elle est magnifique ta vierge ! c’est juste des galets collés où tu les as sculptés ???
bon vendredi !
—> Ce sont juste des galets collés, je ne les sculpte jamais, ce serait trop dur et ça n’aurait plus le même charme ! Je faisais ça dans le temps et je mettrai une nouvelle statuette tous les trois jours. Tu pourras venir voir. Bisous Cocole (chacun a son art !)