Taza (6/11)
Parfois, ils passaient de longues heures sans parler, attentifs à chercher une chose : le témoignage au sol de la présence d’une eau souterraine. Dans la rocaille, des recoins verdoyaient. Des arbustes étaient encore debout. Un tamaris avait poussé dans la pente. En suivant les traces de verdure, ils commencèrent à localiser les zones humides où l’eau claire et fraîche attendait d’être recherchée pour irriguer un nouvel éden. A l’instar des habitants du Gourara, ils utilisaient en effet le terme de « janna », qui n’est autre que le mot désignant le paradis promis aux croyants pour parler de ce jardin qu’ils rêvaient de faire apparaître.
Si Mohamed et son épouse retrouvèrent ainsi des cavités humides qui leur donnèrent espoir. Ils découvrirent des conduites encombrées de cailloux et de sable qu’il leur fallait déblayer. Certaines de ces conduites naturelles avaient visiblement été réaménagées par la main de l’homme. Elles étaient anciennes, toujours obstruées par les effondrements du terrain. Leurs parois semblaient avoir été grossièrement travaillées pour former des canalisations souterraines suffisamment grandes pour qu’un homme puisse y entrer.
Le type de travail dans lequel Si Mohamed et son épouse s’activaient était le même que celui accompli il y a plusieurs siècles par des hommes dont tout le Gourara se souvient encore en disant d’eux qu’ils étaient des esclaves. Jamais à cette époque ancienne, les grands seigneurs, maîtres des ksars, ne seraient descendus dans ces cavités obscures pour y effectuer les travaux de soutènement nécessaires à l’arrivée de l’eau. A quoi cela leur aurait-il servi d’être les maîtres s’il leur avait fallu descendre travailler sous terre alors que leur devoir les attendait au soleil pour s’honorer dans des exploits guerriers !
Ni maîtres, ni esclaves, Si Mohamed et sa femme s’étaient attelés à un travail qui ne ressemblait plus à ce que de nos jours les hommes entreprennent. Dans l’infortune, d’autres que Si Mohamed auraient choisi de se rapprocher d’une bourgade ou d’une ville et de tenter d’y survivre. Mais peut-être par défi, Si Mohamed avait décidé d’occuper un lieu que les hommes avaient déserté depuis des lustres.
slt ma chere,merci pour ce voyage c’est super encore bravo et mrci,bizzzzzzzzzz
—> Coucou Dalila, tu vas bien ? Bises
Il faut toujours avoir des objectifs de vie. Comme celui-ci est fort !
—> Tu as raison, il faut se fixer des buts dans la vie afin « d’avancer » vers quelque chose d’utile et ne pas rester dans la futilité.
« On ne se grandit que dans la mesure où l’on se donne à quelque chose de plus haut que soi ». St Exupery
Je me suis mise à jour de lecture !!! Beaucoup de courage pour faire revivre un lieu et en faire son lieu de vie. J’ai trouvé le livre de Maguy Vautier « Femme bleue » je vais donc pouvoir le lire.
Bonne journée
Bisous
Mounette
—> Tout va bien chez toi Mounette, tu vas pouvoir penser à des voyages et en rêver avec la femme bleue ! Bises
Un coucou pour un bon Jeudi !
Bisous – Monelle
—> Un jeudi où je vais me promener avec une amie, pas trop d’ordi ce jour ! Bises
heureusement qu’il y a des hommes qui travaillent pour arriver à s’en sortir et ne pas attendre que cela tombe du ciel
bisous
—> Coucou Raymonde, tu as bien raison. Bises ensoleillées
les anciens étaient sages et vivaient au rythme de la nature, sans vouloir la dompter, on ferait bien de s’en inspirer !!
bise et bonne journée
—> Plus l’humanité avance dans ses découvertes et plus elle se détruit !
Bises Cocole, bonne journée et belle inspiration pour tes oeuvres
Je me sens toute petite devant un tel courage !
Tu nous tiens en haleine, je présume que tout cela finit bien, sinon tu n’aurais pas opté pour nous narrer cette épopée
Je t’embrasse bien affectueusement.
—> Les histoires tristes émeuvent davantage les coeurs ! Je t’embrasse bien fort
J’ai hâte de savoir la suite, ont-ils réussi à y vivre ???? quelle aventure!Un vrai défi partagé par un couple c’est exceptionnel.
Elle est belle cette histoire….Réussie j’espère…
bises
—> Bonjour Nade, je ne dévoile pas la suite mais je suis très heureuse de l’intérêt que cette histoire suscite. Bisous à tous les deux en espérant que Jean soit en meilleure santé.
Remettre ses pas dans les traces de ses ancêtres… refaire les mêmes gestes, réhabiliter leur mémoire, leurs efforts en quelque sorte… Quelle belle histoire…
Bonne journée Danae, je t’embrasse.
PS : j’adore tes créations de galets…
—> Bonjour Eva, de nos jours il n’y a plus tellement de belles histoires et celle-ci me tient beaucoup à coeur. Merci pour les compliments pour les galets, tu vas te régaler car j’en ai toute une série !!! Je n’en fais plus maintenant que les gens sont devenus écolos, on ne peut plus ramasser les galets (avant non plus mais on n’y prêtait pas attention) Bises chère Eva
Tu sais si bien relater la vie de ce couple, que l’on a presque envie de les aider ! vite la suite Danaé !!!
Bonne journée – bisous
Monelle
—> Je suis très heureuse que cette histoire touche le coeur de mes lecteurs, comme elle m’a touchée moi-même. Bises Monelle