Taza (5/11)
Vivre à Taza nécessitait en effet un important préalable : capter l’eau qui coule sous la roche, l’acheminer au bon endroit pour espérer faire naître une palmeraie. Tout un programme, le programme des hommes qui veulent vivre au désert.
Ceux qui avaient vécu avant Si Mohamed à Taza, qui avaient habité le ksar et qui étaient ses ancêtres avaient été capables de s’affranchir du soleil brûlant et de la sécheresse du climat. Pour cela, il leur avait fallu résoudre le problème de l’eau. Au fil des siècles, à Taza comme partout dans la région, des techniques s’étaient développées pour maîtriser le précieux liquide. Grâce à l’eau, dans le désert, la vie avait été possible pour ceux qui possédaient un savoir-faire.
puits de foggara dans le désert
Moulay se souvient que Si Mohamed le quitta un jeudi pour retourner à Asfaou faire la grande prière du vendredi, le lendemain, donc un samedi, il partit à Taza avec sa femme pour commencer le chantier de la fouggara.
Durant six mois, la vie de Si Mohamed et de son épouse fut rythmée par les va-et-vient quotidiens entre Asfaou et Taza.
Chaque matin, au lever du soleil, ils partaient à pied et marchaient en silence, pensant à la journée de labeur qui les attendait. A Taza, ils redécouvraient des lieux qu’ils avaient maintes fois traversés depuis leur enfance. Mais maintenant, tout en déambulant, ils posaient sur le sable et sur les pierres un regard nouveau . Ils se mirent à imaginer la Taza de leur avenir, celle où ils s’établiraient avec leurs enfants quand leur tâche aurait été accomplie. Ils ne pouvaient faire un pas sans avoir à l’esprit les aménagements nécessaires à leur installation.
système pour la répartition de l’irrigation
Taza n’était alors que ruine et il ne s’agissait pas pour eux de tout reconstruire mais simplement de rendre le lieu habitable.
Bonsoir Danaé, Je t’ai envoyé un mail aujourd’hui et j’ai oublié de te dire qu’à côté de la foggara réhabilitée de taza, à l’ombre du tammaris, nous avons planté deux oliviers côte à côte en souvenir à Mohamed et à sa femme. Je tiens à te remercier pour avoir publié cette histoire, pour avoir fait revivre ses personnages et remercier tous tes lecteurs pour l’intérêt qu’ils lui portent. De là où il est, je suis certaine que Mohammed est touché par vous tous. Bises et à bientôt
—> C’est à moi de te remercier pour m’avoir fait part de cette histoire qui touche vraiment beaucoup le coeur de mes lecteurs. Merci de m’avoir donné de nouveaux détails . Merci Leila
Hello Danae, me revoici en maman comblée d’avoir en plus d’un fils, une belle-fille adorable.
Bises et belle soirée.
—> ça c’est super car ce n’est pas toujours le cas. Je te sens heureuse de ce mariage et j’en suis contente. Bisous
L’eau si précieuse… Il faut toujours se battre pour que tous les humains aient accès à l’eau dans le monde. Un beau combat que mènent certains de nos humanistes en France. J’aime bien ce récit à dévoilement progressif.
—> Tu as remarqué comme il se dévoile peu à peu, j’aime aussi. Quant à avoir de l’eau pure dans beaucoup de pays du monde, il y a encore fort à faire.
Bisous mon ami Chris.
bonjour danaé me voilà revenue parmis les blogueurs après avoir été pendant trois jours avec mounette pour des journées riches, en visite et en émotion pour ma confirmation le 17 avril
nous avons établi notre parcours de bretagne et nous serons de passage dans ta ville le 5 juin pour pouvoir faire ta connaissance, en espèrant que cette date te convienne bien sur.
bisous
—> Ok pour le 5 juin, je t’écris demain directement. Ce sera un plaisir de vous voir.bisous
Le désert, j’y suis pour le moment…bonne journée Danae…
—> J’espère que c’est dans le vrai désert que tu es et pas dans un « désert de solitude » ! Bises Pierrot
Un coucou pour une Bonne semaine – bisous
Monelle
—> Bonne semaine à toi aussi. J’ai une petite idée pour une nouvelle présentation dans entre vous et moi, mais il me faut le temps et le temps est si précieux ! Bisous Monelle
Un coucou du dimanche Danae,
C’est dans le désert qu’on se rend compte que l’eau est précieuse. Sans eau, il n’y a plus de vie…
Bises ensoleillées de Béa kimcat
—> Coucou Béa, tes proverbes sur le mariage m’ont intéressée ! J’y ai répondu.
Ici nous avons plein de soleil et de l’eau au robinet ! Bisous
Quel courage tout de même!! « Bises du dimanche Danae belle semaine
—> Ils ont vraiment du mérite surtout sous le soleil accablant. Toi tu as ta piscine quand tu as trop chaud !!! bisous et merci Renée d’être fidèle
l’eau est si précieuse, l’eau c’est la vie… je crois bien que nous avons oublié cela, nous les nantis…
Dans les oasis, dans les palmeraies, l’irrigation est l’objet d’une règlementation très stricte qui se doit d’être respectée au mieux…
J’aime cette histoire, elle me tient en haleine.
Amitiés Danae. eva.
—> Dans le désert, l’eau c’est la vie encore plus qu’ailleurs. Cela me fait plaisir que tu apprécies cette histoire, une histoire de gens simples et courageux. Amitiés Eva
Oui, quel courage ! je ne suis pas très originale dans ce commentaire, mais c’est ce qui m’est venu à l’esprit en lisant ton récit du jour.
Ici, il fait très beau et je pense qu’il va faire même très doux.
Bonne journée danae, gros bisous.
—> Il leur fallait un grand courage pour travailler sous le soleil dans la chaleur après avoir déjà beaucoup marché pour arriver à Taza. Admirable cette volonté pour survivre.
Bisous Pseud, effectivement il fait très beau et doux.
Quel courage il lui a fallu pour réaliser son rêve !!
Très bon W.E. à toi – gros bisous
Monelle
—> Chère Monelle, toujours la première pour les commentaires. Merci. Bon week end et bisous