Taza (4/11)
Si Mohamed resta d’abord à Asfaou où un voisin l’hébergea. Ce voisin possédait une maison vide qu’il mit à sa disposition, le temps de trouver une solution. Celle qui vint à l’esprit de Si Mohamed fut de quitter Asfaou et de s’établir à Taza. Quand sa décision fut prise, il alla trouver Moulay à Timimoun. Il lui raconta la dispute avec son père et ce qui s’en était suivi, puis en vint au véritable motif de sa visite : il demanda à Moulay de s’associer avec lui pour rendre Taza viable et s’ y installer. Moulay voyait en Si Mohamed un ami, mais il n’avait à l’époque aucun moyen financier qui lui aurait permis de se lancer dans une telle aventure. Il devait lui-même subvenir à ses besoins et à ceux de sa famille. Il se sentit contraint de refuser la proposition de son ami.
S’établir à Taza était effectivement une grande aventure. Nul ne peut débarquer ainsi avec femme et enfants au pied d’une citadelle depuis longtemps ruinée et revenue au désert.
Comprenant le refus de Moulay de s’associer avec lui, Si Mohamed lui déclara : « Dans ces conditions, je vais travailler à la fougarra avec ma femme, tout doucement, pour essayer de faire venir l’eau. Quand l’eau sera là, je construirai ma maison afin de faire venir mes enfants, je cultiverai un jardin et je passerai le reste de ma vie à Taza. » (Une foggara est une conduite d’irrigation souterraine).
Si Mohamed avait prononcé ce mot de « fouggara » qui revient si souvent dans la bouche des habitants du Gourara. A lui seul, le mot « fouggara » résume le génie du pays. En lui se trouve toute l’ingéniosité technique des femmes et des hommes qui des siècles durant vécurent ici dans des conditions extrêmes.
Ton récit, mon écrivaine, mon éternelle voyageuse a le goût du récit des origines. C’est une Bible que tu nous contes là, non ? Je t’embrasse bien fort. Ton Chris-ami.
—> En effet cela approche du récit biblique, tu as raison. Bonne soirée à toi, je t’embrasse cher Chris.
Je suis là je lis avec intérêt
Bises
—> Merci pour ta présence Lmvie. Je t’embrasse
@ comme je suis une dévoreuse de mots et que je lis très rapidement (c’est de naissance!)quand je m’y mets j’aime bien lire plusieurs textes d’un coup, un peu comme pour les suites de rêves, Ce récit me plait car il est à la fois dépaysant et simple et je le suis avec beaucoup de plaisir. Je t’embrasse.
—> Merci Ariaga de ton intérêt pour cette histoire. A bientôt sur ton blog pour tes enquêtes sur les rêves ! Je t’embrasse fort
je lisais ta note et je me disais, mais j’ai déjà lu ce passage, mais c’est bien sur c’est celle du 14 donc hier
bonne journéed
bises
—> Je ne suis pas comme toi, je ne peux passer ma vie sur l’ordi, alors je ne poste que tous les trois jours, mais je vois que tu lis attentivement. Merci. Bisous
tu fais durer le suspense… C’est une belle histoire pleine de courage, et d’amour filial aussi, l’amour de ce fils qui prend le parti de sa mère… J’espère que cette histoire sera belle jusqu’au bout…
Bonne fin de journée Danae )
—> C’est une très belle histoire un peu triste sur la fin, il y en a encore pour un petit temps car je ne poste que tous les trois jours ! Amitiés Eva
C’est ce qui manque parfois dans nos pays superprotégés, l’envie de sortir de la difficulté puis la volonté pour réaliser l’envie. Mais je pense aussi que quelque chose de plus fort le guidait !!!
Bonne nuit Danae
Mounette
—> Il avait charge de sa famille et il voulait faire son possible pour leur assurer une vie convenable, une belle âme !
Bisous Mounette.
je pense qu’il a pris la bonne décision celle de travailler avec sa femme…
passe une très belle fin de journée
pleins de bisous
—> Il n’avait pas d’autre choix ! Bisous Sonya bonne journée
on devrait penser plus souvent à ces personnes quand on ouvre le robinet …
Bonne journée danae, des bisous !
P.S.- l’autre soir, c’était une sorte de poule au pot, je t’ai perdue de vue et n’ai pu te répondre. C’était délicieux, je me suis régalée !!!
—> J’ai voulu te répondre mais tu n’étais plus là !!! Oui nous gaspillons l’eau dans nos pays, on ne pense pas qu’elle est si précieuse ! Bisous chère Pseud
Avec de l’envie et de la volonté, on peut faire beaucoup de choses, même parfois l’impossible !
Très bonne journée Danaé, gros bisous
Monelle
—> J’aime beaucoup tes commentaires, Monelle. J’aimerais te rencontrer un jour, peut-être que ça arrivera bientôt ?