Taza (2/11)
La toiture du ksar de Taza a disparu depuis longtemps, mais restent encore debout suffisamment de murs et de murailles pour que l’on puisse se rendre compte du lieu de vie qu’il fut, un dédale de salles, de couloirs, de marches et de porches rappellent aux rares visiteurs que ce lieu était jadis habité.
Ici l’endroit exact de l’histoire
avec le ksar sur la colline
Le deuxième bâtiment miné, lui, n’a rien d’un château. Il n’a jamais été qu’une humble demeure dont on peut distinguer parfaitement le plan dès qu’on s’éloigne pour monter vers les remparts de la vieille forteresse.
Les hagiographes aiment à ressusciter l’histoire des ksars. Ils adorent rappeler les seigneurs du désert qui régnèrent sur cette région et leurs haut-faits dont ils feignent parfois d’oublier la part qui appartient à la légende. Ce faisant, ils ignorent ce qui s’est passé dans de plus humbles demeures et ne cherchent d’ailleurs pas à la connaître. Pourtant, il n’est pas de maison sans histoire et le second bâtiment ruiné de Taza, construit en contrebas du château fortifié, mérite aussi quelque attention, il a une histoire, une histoire triste et tragique qui serait peut-être déjà retombée dans l’oubli, s’il n’était un homme, Moulay Seddik Slimane pour la raconter aux voyageurs qu’il emmène en ce lieu. Il lui coûte à Moulay de raconter cette histoire qui fut aussi un peu la sienne. Pourtant quand quittant Timimoun, la ville qui l’a vu naître, il se rend à Charouine, il lui est difficile de ne pas faire un petit détour et ses pas le ramènent à Taza.
Je remonte le temps dans la lecture de tes billets et m’attardais sur la première photo, un paysage qui ne me laisse pas insensible comme tu t’en doutes chère Danae, t’embrasse tout plein, bonne semaine à toi
—> C’est ce paysage de désert qui te plait, Joëlle ? Tu as bien raison, c’est un endroit très beau. Je t’embrasse affectueusement.
de belles aquarelles à faire dans ces contrées désertiques ou les ocres flirtent avec les terres de sienne et les terres brulées
bonne soirée
bisous
—> On voit tout de suite le coup d’oeil du peintre ! Tu as oublié les rouges de mars … Bisous
Le début d’une nouvelle histoire de vie qui sera, je n’en doute pas, pleine d’émotions….
Je suis impatiente de connaitre la suite:je sens qu’elle sera dramatique!
Jean a été malade(insuffisance cardiaque suite à une mauvaise bronchite) mais çà va mieux.
bon week end ensoleillé et bises à vous deux
Nade
—> Chère Nade, j’espère que Jean va se remettre bien vite et que nous pourrons renouveler une sortie ensemble comme celle très réussie de l’an passé.
Ici aussi le soleil. Merci de prendre goût à mon récit. bisous
Voyager près de toi, c’est apprendre plein de choses inconnues (pour moi surtout) merci d’être mon guide !
Bon W.E. gros bisous
Monelle
—> Chère Monelle, un guide ça tend sa casquette à la sortie mais pour toi ce sera gratuit parce que je t’aime bien ! gros bisous à toi et bon we
J’aime la couleur de la terre, chaque endroit possède son histoire et heureux celui qui peut la raconter aux voyageurs de passage.
Bises et bon week-end Danae.
—> Le sable en Afrique a une belle couleur qui va du jaune ocre au rouge chaudron, j’adoooore et il est si doux à le laisser filer entre les doigts !!!
J’ai eu la chance de connaître cette histoire qui est encore mieux lorsque on l’écoute sur place .
Bon week end à toi Laudith
je lis la réponse que tu fais à Chris-Tian, et je ressens comme toi la présence de mes lointains ancêtres dans les dessins des grottes (celle très connue et très visitée de Lascaut bien sûr, mais je rêve de visiter le Hoggar pour m’émerveiller devant les pierres gravées…). En attendant, je viendrais suivre ces neuf autres épisodes de ton Taza…
Amitiés Danae. eva.
—> Bonjour Eva, je te remercie et je te conseille de fouiller un peu dans ma catégorie algérie où tu trouveras des récits sur le Hoggar mais surtout sur Djanet au Tassili n’Ajjer là où il faut aller pour voir le plus de dessins sous les abris et qui est un endroit vraiment merveilleux. Merci pour la présentation que tu as faite du livre de Chris-Tian. Je t’embrasse. danae
Avancer à petits pas pour entrer dans l’histoire
Comme l’on gravit un promontoire en découvrant d’abord ce qui entoure avant de pouvoir admirer le but de l’escalade. Apprécier tout ce qui fut avant que nous soyons et laisser à chacun la place de son destin. Si paris est la Tour Eiffel chaque petites rues qui y mènent apportent à l’Histoire.
Tu nous offre à nouveau une aventure et des vies à découvrir. Partons sur tes mots.
Bisous
Mounette
—> J’aime beaucoup ton commentaire. C’est toujours bien l’attente d’un plaisir, alors ne découvrons pas tout le même jour ! Bisous chère Mounette
une fois encore, voici un récit bien mené, merci danae.
Bisous et bonne soirée.
—> Bonjour Pseud, je pense que le récit comprenant pas mal de pages, l’entrée dans l’histoire peut paraître un peu longue ! Mais le vif du sujet arrive bientôt !
Bisous chère Pseud, je pense à toi.
Moi, j’aime imaginer et je le fais pour les temples pré et angkoriens la vie que fut celle des hommes qui sont nos ancêtres ! Quand dans la nature les pierres se souviennent le voyageur en extase laisse son imagination donner la vie aux lieux. Je t’embrasse bien fort ma Dana. Oui, je suis sur la même longueur d’onde dans la lecture de « Marrakech… » que celle de Éva. J’ai toujours un peu de gêne à proposer mon livre de peur de n’être pas bien compris mais là je reconnais que Éva m’a fait un fort beau cadeau. Je t’embrasse bien fort.( Bis ). Ton Chris-ami qui n’oublie personne même si je ne viens pas tous les jours sur les blogs.
—> On peut partout imaginer l’ancêtre et j’aimais beaucoup cela pour les hommes de la préhistoire, quand je visite les grottes où ils ont laissé des tableaux de leur vie et aussi dans le désert sur les parois des roches ! Je t’embrasse bien fort Chris-ami.