Pablo Neruda « Il meurt lentement »
Il meurt lentement
celui qui ne voyage pas,
celui qui ne lit pas,
celui qui n’écoute pas de musique,
celui qui ne sait pas trouver grâce à ses yeux.
Il meurt lentement
celui qui détruit son amour-propre,
celui qui ne se laisse jamais aider.
Il meurt lentement
celui qui devient esclave de l’habitude
refaisant tous les jours les mêmes chemins,
celui qui ne change jamais de repère,
ne se risque jamais à changer la couleurde ses vêtements
ou qui ne parle jamais à un inconnu.
Il meurt lentement
celui qui évite la passion
et son tourbillon d’émotions,
celles qui redonnent la lumière dans les yeux
et réparent les coeurs blessés.
Il meurt lentement
celui qui ne change pas de cap
lorsqu’il est malheureux au travail ou en amour,
celui qui ne prend pas de risques pour réaliser ses rêves,
celui qui, pas une seule fois dans sa vie,
n’a fui les conseils sensés.
Vis maintenant!
Risque-toi aujourd’hui !
Agis tout de suite! Ne te laisse pas mourir lentement!
Ne te prive pas d’être heureux!
peut-être que vous savez
ce poème est attribué a Pablo Neruda et parfois à
martha Medeiros
de qui est-il vraiment?
mais de toute façon je le trouve trés beau
je vous remercie
—> Gentil à vous d’avoir posté ce commentaire. Je vous remercie .
Merveilleux poème, biographe de Frida Kahlo, j’ai une grande admiration aussi pour Pablo Neruda pour Pablo Neruda avec qui elle était liée.
—> Je connais un peu la vie de Frida Kahlo qui peignait des oeuvres magnifiques depuis son lit et avec sa souffrance. Merci à vous d’avoir écrit sa biographie .
de passage,
merci tout simplement pour ce beau poeme.
—> C’est très gentil.
beaucoup appris
—> Merci
Quel poème magnifique!
Merci merci pour ce beau partage.
Cela fait longtemps que je ne suis plus venue sur votre blog… (préoccupations familiales)… Je vais réparer cela et venir savourer ces dernières scènes voyageuses!
Belle soirée chez vous, chère Danaé!
Marie-Aline
—> Bonjour Marie Aline
J’ai souvent pensé à vous quand on parlait de la météo à Strasbourg ! Je vous embrasse et je vous dis combien je suis heureuse de vous retrouver ici. Belle soirée à vous.
Superbe texte…
Merci de le partager avec nous.
A bientôt !
—> Heureuse que tu aies aimé, c’est du bonheur le partage !
Comme cela me fait du bien de relire ce poème. Il arrive parfois que sans même s’en apercevoir on se perd de vue. Bon week end à tout bientôt Nicole
—> Un poème qui fait réfléchir ! Bon week end Nicole
Très jolis mots, il est vrai…
bonne journée danae…
Merci Danaé d’avoir reproduit ce texte !
Hier, impossible de me connecter sur ton blog !
Bonne journée – gros bisous
Monelle
—> C’est moi qui te remercie. Je ne sais pas pourquoi tu ne pouvais aller sur mon blog, quelquefois il est en maintenance, mais ils le signalent. Bon vendredi et bisous
ne pas se laisser enfermer oui,mais quelque fois la vie vous enferme,sans qu’on s’en rende compte dans un train train quotidien.qui peut tuer à la fin
savoir réagir à temps serait beaucoup mieux
bisous
—> Je sais que tu réagis à temps et je t’admire pour cela et te félicite. Bisous
Pablo un de mes poètes préférés (« Vingt poèmes d’amour et Les Vers du capitaine » est un de mes livres de chevet) , et magnifique ce poème que je relis avec plaisir par ici…
«Un seul mot, usé, mais qui brille comme une vieille pièce de monnaie : merci !»
Pablo Neruda
Belle nuit Danae,
bizous enneigés
(*-*)
—> Il va falloir que je m’instruise sur ses autres poèmes. Merci Lily de ta charmante visite. Bisous
Un beau poème, merci de nous en avoir fait cadeau!
Bises Nicole
—> Bonne soirée Nicole, merci d’apprécier. bises
—> Bonjour, chère Danae,
Il est vivant celui dont le coeur est amour,
il est vivant celui dont l’esprit est sérénité,
il est vivant celui dont l’âme est en paix,
il est vivant celui dont le silence est compagnon de vie,
alors que puis-je te souhaiter
sinon que rayonne dans ton coeur, chère amie,
la joie simple d’exister.
Merci à toi pour cet instant de poésie, je t’envoie mes plus silencieuses pensées.
P.-S. : Bien reçu ton courrier et je te remercie, mais je crains devoir remettre la parution de mon livre, car une opportunité de déménagement vient juste de se présenter à moi. Samedi matin, je dois aller visiter ce havre de paix que je recherche depuis longtemps. Je te tiens au courant, à bientôt, Jack.
—> Cher Jack, ce ne sera que la 18ème fois que tu déménageras ! J’espère que cette fois sera la bonne. Tu me donneras ta nouvelle adresse et pour le livre, je suis patiente, j’attendrai. Je te remercie, cela me plait que tu me souhaites d’être en joie d’exister. Je t’embrasse fort.
Très beau poème de Pablo Néruda.
J’ai essayé de trouver une édition de ses textes que j’ai lu il y a quelques années. On m’avait prêté le livre : Français – Espagnol et j’avais beaucoup aimé. J’ai un autre livre de lui.
Parfois il peut arriver que l’on meurt lentement mais redresser la tête ne pas se laisser enfermer prendre un livre un pinceau un chemin un café ou une bonne rigolade en orangeade !!!
Ou s’asseoir sur un banc 5 minutes avec toi ….
Mounette
—> Voila un très beau programme plutôt que de se laisser mourir ! Je m’assois avec toi sur mon banc en attendant de partager un chemin un café ou une orangeade avec toi un jour peut-être ! Bisous Mounette
Bonjour danae,
Et avec ces jolies fleurs, c’est encore mieux !
J’avais lu ce texte sur un pps, j’aime la résonnance des mots et leur rythme.
Merci ! je te souhaite une bonne journée, bisous.
—> Un poème pour changer un peu des récits de voyages. Bises et bonne journée chez toi toujours sous la neige ???