Voyage dans le Hoggar (5/9) Plateau de l’Assekrem et Charles de Foucauld
Vingt minutes de montée à pied et nous voici sur le plateau de l’Assekrem, un haut lieu chargé de spiritualité . L’arrivée, c’est l’émotion tant le paysage est sublime.
Le Père Charles de Foucauld, converti au catholiscisme après une existence mondaine, a choisi cet endroit pour y vivre son retour aux valeurs simples réduites aux besoins vitaux, l’eau pour boire, la semoule pour le pain, la poignée de dattes, les chameaux pour les transports.
Il fera construire son ermitage en pierres, à 2.780 m d’altitude, sur ce plateau venteux en face duquel se dressent les pics basaltiques qui s’enflamment au soleil levant. D’ailleurs après une nuit au refuge situé en contrebas, nous serons là-haut le lendemain matin très tôt pour ce spectacle saisissant, le soleil qui vient caresser ces monts dont l’un a presque la forme d’un coeur qui inspira le père pour orner sa soutane d’un coeur rouge surmonté de la croix du Sacré-Coeur.
Cet ermitage mesurait 8 mètres de long sur 4 de large, composé dans les débuts d’un long couloir, d’une chapelle et d’une chambre. Une gouttière amenait l’eau de pluie.Par la suite le Père fit construire une petite chapelle à l’extérieur.
Ce site est aujourd’hui une station météo, gardée par trois frères de l’ordre des petits frères de Foucauld qui s’occupent d’observer le ciel et de prier Dieu pour les hommes. La simple chapelle où le père venait prier a été reconstruite et nous assistons à la messe, avec une intensité émotionnelle dans le respect de cet homme qui a vécu ici une existence biblique, seul avec Dieu et toujours prêt à aider les touaregs qui venaient le voir et qui lui ont donné le nom de « Marabout »… Il va être le pauvre parmi les pauvres. Il travaillera dix années durant à l’élaboration d’un dictionnaire touareg français ainsi qu’à la transcription de poésies touarègues, en particulier de celles de Dassine, la grande Sultane et poétesse du désert, dont il sera le contemporain et ami, après avoir étudié le Tamachek et le Tifinar, la langue et l’écrit des touaregs.
« Vivre aujourd’hui comme si je devais mourir ce soir » telle était la devise de Charles de Foucauld qui a écrit au sujet de la vue depuis l’Assekrem :
« La vue est plus belle qu’on ne peut ni le dire ni l’imaginer. Rien ne peut donner une idée de la forêt de pics et d’aiguilles rocheuses qu’on a à ses pieds : c’est une merveille. On ne peut la voir sans penser à Dieu. J’ai peine à détacher mes yeux de cette vue admirable dont la beauté et l’impression d’infini rapprochent tant du Créateur, en même temps que sa solitude et son aspect sauvage montrent combien on est seul avec Lui et qu’on n’est qu’une goutte d’eau dans la mer. »
Un bel endroit pour mourir…
J’ai continué la balade avec toi !
Bonne journée – bisous
Monelle
—> C’était très gentil de m’accompagner. Bises chère Monelle
Maman avait (je l’ai toujours, tu t’en doutes ainsi que le missel) une image du Père de Foucauld, avec un petit coeur en tissu sur l’autre face.
)
Domino dort sur l’édredon, après-midi à soigner un peu un gros rhume qui s’est installé hier, j’ai dû avoir froid dimanche ou bien j’ai senti le froid parce que je le « couvais » (quelle expression rigolote ! lol !)
des bisous danae (sans microbes
—> L’histoire du Père de Foucauld est attachante, d’ailleurs demain il y aura une suite. J’espère que tu vas bien te soigner et je n’ai pas peur des microbes virtuels. Je t’embrasse aussi !
Une belle et heureuse année 2010, des photos, des rencontres, des contacts, des parfums,… au moins 2000 et 10 fois durant les 347 jours à venir.
LaniaMicalement
—> Une douce année à toi Lania avec beaucoup de rencontres et lectures enrichissantes. Amitiés
Un petit Coucou du lundi, Danae
Une devise pleine de sagesse…
Bizzz de Béa kimcat
—> Une devise qu’il nous serait bon d’appliquer à nous-mêmes. Bisous Béa
C’est enrichissant de se balader dans ces endroits là, c’est bien..bon après midi Danae…
—> Il y a tan t d’endroits enrichissants de par le monde et sur les bateaux en croisière aussi avec de belles perspectives, n’est-ce pas Pierrot !!!
j’ai souvent entendu parler de ce site par mon mari qui y est allé, mais n’ayant pas lu le nom, seulement entendu, je croyais que c’était la Sekrem ! lol
merci tu me permets de rectifier !!
pour répondre à ta question, c’est de la terre à cuire, mais il faut attendre que ce soit bien sec….
bise
—> Merci de ta réponse. L’Assekrem est un très bel endroit, ton mari a dû te le dire. Bisous Cocole
le paysage des monts ensoleillés est superbe
je ne savais pas qu’il était devenu un prêtre
va falloir que je me renseigne un peu plus sur le personnage
bisous
—> Tu devrais lire sa vie, c’est passionnant. Bisous et bonne journée
très beau ton récit sur l’Assékrem, très émouvant comme l’endroit lui-même selon tous ceux que j’en ai entendu en parler pour y avoir été.
et tes photos splendides!! surtout celle du lever de soleil….
qu’elle chance d’avoir de si beaux souvenirs et merci de nous les partager.
bises Nade
—> Cet endroit est vraiment un lieu magique chargé de tant d’histoire. Bises à vous deux Nade et merci de ta visite fidèle !
La splendeur du paysage
La simplicité de Foucauld
Erudit ermite et sage
Se contentant d’un peu d’eau
Il était relié avec les instances supérieures ne pensant qu’à prier pour les hommes tout en cherchant à les rapprocher. Mystères et amour de la foi. Merci de ce partage
Bisous Danae
Mouette
—> Tiens un nouveau pseudo ! Mouette ça t’irait bien aussi chère Mounette ! Ici sur le plateau de l’Assekrem, devant tant de beauté, avec la pensée du Père de Foucauld, on a envie de louer Dieu !