Voyage dans le Hoggar (1/9) Tamanrasset
Mars 1988
En ce mois de mars 1988, nous atterrissons, venant d’Alger, à Tamanrasset. C’est un rêve qui me poursuit depuis de nombreuses années et que je réalise enfin. TAM, mot magique pour moi, est une ville du sud de l’Algérie, dans la chaîne montagneuse du Hoggar. C’est une étape importante pour les voyageurs qui s’aventurent dans le grand sud algérien.
A ce nom j’associe celui du père Charles de Foucauld qui y a construit un fortin avec l’accord de l’Aménokal des Kel-Ahaggar en 1905, fort dans lequel il sera assassiné par les rebelles senoussistes en 1916, à l’âge de 58 ans.
Dans l’avion, quelques berbères enturbannés. A l’arrivée des touaregs en costume local, grandes djellaba bleues et chèches leur cachant le visage, nous accueillent. L’air est sec, pur et léger, non pollué et le ciel d’un bleu très doux, le soleil est là bien présent, température 12° seulement, nous sommes à 1.400 mètres d’altitude..
Première balade en ville, longeant les murs ocres et nous abritant du soleil dans l’ombre des tamaris dont les troncs blanchis à la base ont une histoire. A partir de 1936 la ville va prendre racine autour d’un arbre, un tamari qui s’épanouit sur la rive droite de l’oued. Florimond, un ex-chef de garnison lorsque la ville s’appelait encore Fort Laperrine à l’époque de la coopération française, eut l’idée de prélever des branches de ce vénérable arbre afin d’embellir les artères de sa base.
Sous les arcades du souk les hommes discutent en attendant l’ouverture des boutiques : boucherie, cordonnerie, tailleur, commerces d’artisanat pour les touristes et primeurs.
Nous arrivons après des pluies diluviennes qui ont gonflé l’oued qui traverse la ville. Habituellement cet endroit sert de place de stationnement et de rencontres. Dans la violence du courant, deux malheureux ont été happés, quelques véhicules endommagés et des dizaines de maisons éboulées. Dans ce coin du désert, pendant trente heures de pluies, 120 mm d’eau sont tombés représentant plus que le total des pluies d’une année entière. Celles-ci sont l’assurance d’un printemps radieux, pâturages reverdis pour les troupeaux des nomades.
Ah ! C’est que tu venais d’Alger ! C’était peut-être mieux que de Ghardaïa.
Tu as eu du courage (mais il est vrai que tu en as tellement !), car déjà en 1983 quand nous sommes allés à Ghardaïa, nos guides nous disaient qu’il ne fallait pas aller à Tamanrasset, car les autochtones étaient de vrais voleurs, qu’ils sentaient venir les touristes, et affrétaient des avions misérables pour un voyage dérisoire qu’ils faisaient payer trois fois le prix ; et qu’ensuite ils alléguaient toutes sortes de problèmes à l’aéroport de Tamanrasset pour empêcher les touristes de repartir et le obliger à dépenser sur place. Je me demande s’il n’y avait pas justement plein de problèmes d’avions bloqués, des petits rafiots mal entretenus.
Voilà en route pour de nouvelles aventures avec toi
Deux voyages pour le prix d’un alors le tien et le mien !
Bisous
—> Bonjour Lmvie de retour de voyage. J’espère que tu as vu la plus haute tour au monde ! et j’espère aussi que tu vas soigner ton rhume ! bises
bonjour danaé,
Nous voici repartis sur tes pas, c’est formidable au milieu de l’hiver de se plonger là-bas !
J’adore la dernière photo, le mouvement du déplacement, les contrastes et le fondu à certains endroits.
Bonne journée, bises avec toute mon amitié.
—> Bonjour Pseud
Ces photos egayent un peu l’hiver qui est rude et je crois encore plus sévère par chez toi. Bisous de ton amie
bonsoir danae pas de pluie sur rueil mais du froid et une balade sur les pente du mont valérien rien de comparable à tes voyages, plus pèpère
bonne soirée
bisous
—> Ici aussi il faisait très froid cet après-midi. Bonne soirée bien au chaud. Bisous
—> Bonsoir, chère Danae,
En ce troisième jour de janvier 2010, je viens me poser sur ton espace pour me promener parmi les touaregs, et y respirer un peu de l’air pur qui nous manque ici dans nos villes. Et poursuivant ma visite, je m’aperçois que dans mes bagages, j’ai omis de prendre mes bottes qui m’auraient été d’un grand secours à la vue des trente heures de pluie. Celles-ci m’obligent à repartir et à me réfugier dans ma petite chambre basse où dans le calme du soir, le silence m’attend.
Merci pour la sortie et belle soirée, Jack qui t’embrasse.
—> Bonsoier cher Jack
Dans le désert tu aurais trouvé le silence si cher à ton coeur, l’air pur, un peu glacial la nuit, mais tu aurais dormi sous un ciel étoilé et tu n’aurais plus jamais oublié ce moment !
Je cherche un petit coin tranquille, ici ça à l’air bien, pour te souhaiter une nouvelle année riche et pleine de rêves. Je t’embrasse
—> Je suis heureuse de t’accueillir, ici c’est calme et j’espère te faire rêver encore un peu … Bises
bon me voilà je repars avec toi
eh bien quand il pleut cela ne fait pas semblant
tu pourras dire que tu as vu des torrents d’eau dans un endroit assez desertique
bonne journée
bisous
—> Oui la pluie dans le désert, ça existe et c’est assez surprenant, mais ce n’est pas tous les jours !!! Bonne soirée. Bisous
Et nous voilà repartis sur les traces de notre aventurière préférée (juste avant Alexandra David-Neel et Frédérique Hébrard).
Là où nous ne poserons peut-être jamais nos pas Danae nous permet de poser nos yeux. Merci pour ce partage.
Bisous 2010
Mounette
—> joli de poser ses yeux, c’est déjà mieux que rien. Bisous Mounette