Smara (2/3)
Au départ, Michel se déguise en femme berbère, étouffant sous ses voiles pendant les grosses chaleurs de la journée, crevant de froid la nuit, tout le temps obligé de surveiller ses attitudes qu’il copie sur les femmes, de se teindre la peau au permanganate, de s’éloigner des autres pour ne pas avoir à parler. Et aussi marcher des heures durant sans se plaindre alors que ses pieds, avec ou sans babouches sur les cailloux coupants de la piste, sont en sang ou devenus des bobos purulents qu’il soigne à la teinture d’iode quand il lui en reste encore. A la merci des autres qui lui donnent à boire ou à manger quand ils le veulent bien, de l’eau souvent fétide, de la chèvre immangeable, de l’orge trempée dans de l’huile d’argan ou des dattes bien dures. Et cela pendant des jours, à chevaucher ânes et dromadaires quand cela est rendu possible tout en écrivant des notes sur ses carnets et en prenant des photos à la sauvette.
Après des jours d’attente dans une chambre d’où il ne peut sortir, assis sur des chiffons emplis de vermine, regardant les maisons de torchis par une minuscule ouverture dans le mur, il a enfin l’espoir de partir vers Smara. Smara est à quelques jours seulement de marche. Il faut payer bien sûr de fortes sommes au chikh du village, le double de ce qu’il avait prévu, et c’est alors le départ.
Il faut marcher la nuit pour éviter de se faire voir, faire de nombreux détours pour éviter des brigands, escalader des montagnes. Michel marche malgré toutes ses souffrances et les épisodes de fièvre due au paludisme. Et puis le chikh qui fait partie de l’expédition ne veut plus continuer et donne le signal du retour. Rien à faire, impossible de lui faire changer d’avis : il veut soigner une simple épine qui lui est rentrée dans le pied !!!
Retour dans la chambre basse pour encore combien de jours ???
Un nouveau départ est programmé, il faut reprendre la marche au travers du désert.
En approchant cette fois de Smara, le risque est grand de rencontrer des hommes des tribus Reguibat, 3000 tentes sont plantées tout près, et s’ils sont découverts, ils seront tués.
Si bien que notre voyageur doit accepter avec humilité d’être transporté dans un couffin comme un vulgaire sac de sucre, où il restera coincé sans bouger de longues heures, le corps ballotté contre les flancs du dromadaire ou des épineux au passage.
Bonsoir Danae
J’espère que ton samedi de dédicace s’est déroulé comme tu le souhaitais.
Mon petit Zozio esr ma gamine qui est venue passer le weekend à Lyon, elle est repartie ce midi pour Paris.
Bonne soirée
Bisous
Mounette
—> Oui ma séance de dédicace s’est bien passée, mais quand on n’est pas vraiment connu, il faut convaincre et ça c’est pas facile !!!
Tu devais être contente avec on petit zozio ! bisous Mounette
Ton récit est captivant et j’attends la suite… ton voyageur sortira t’il indemne de son couffin ????
Bonne semaine à toi
Bisous
Monelle
—> Je crois, chère Monelle, que la suite ne te décevra pas. Dans le temps il y avait des voyageurs plus que courageux ! bisous et bonne journée
Pas marrante l’histoire, ça finit mal dis donc…
ps : je suis toujours aussi beau, mais chut, faut pas le crier sur les toits…bon dimanche danae..
—> Cher « beau » Pierrot, je le pense mais le tais !!!
Oui l’histoire est terrible et absolument authentique puis que je la raconte basée sur les carnets de notes du voyageur !.
C’est comme le récit de mon livre, il est « authentique » !
Pour aller au bout de son rêve il faut souvent payer de sa personne.
Récit passionnant. Merci de nous le faire partager.
Ce weekend un peu absente car mon bureau s’est transformé en nid pour petit zoizo. Je profite d’une de ses sorties pour faire un petit tour ça et là !!!
Bon dimanche.
Bisous
Si le vent attise la fureur des flots, ne doit-il pas bousculer un peu les habitants sur la corniche à 80m !!!
Prend soin de toi.
Bisous
Mounette
—> Ce n’était pas drôle en ce temps là pour découvrir des territoires inconnus ! Je ne comprends pas quels sont tes petits zozios, de vrais oiseaux ou bien tes enfants ???
Justement à 80 m de haut on est encore plus éventés qu’au niveau de la mer, et le bruit est terrible entre le vent et les vagues qui se brisent sur la côte pas loin !!!
Prends soin de toi aussi chère Mounette, écrivaine de poésies. Hier c’était ma dédicace à Douarnenez !
bisous
Coucou Danae
Une aventure très périlleuse ! Je ne m’imagine pas la vivre…
Bises de ton amie
Béa kimcat
—> moi non plus ! bisous amie Kimcat
Il faut avoir le goût de l’aventure …
bisous danaé
—> Je suis sûre que mon goût de l’aventure n’irait pas jusque là !!!
bisous chère Pseud
Dis donc, c’est dangereux tes balades…
j’aime mieux la Laponie, avec mon nours…
mais bon, j’irai bien faire un tour quand meme dans ces régions, oui…bon week end danae…
—> C’est tellement dangereux qu’il en mourra le pauvre ! mais chut. bon week end, vaut mieux rêver de la Laponie !