Smara (1/3)
J’ai tenu à faire une synthèse des notes prises par Michel Vieuchange lors de son périple vers Smara.
La voici :
Nous sommes en 1930.
Entre le sud Marocain et la Mauritanie s’étend un vaste territoire livré à la seule loi des pillards du désert. La pacification ne dépasse guère les villes d’Agadir ou Tiznit. Jusque là, un seul voyageur, Camille Douls, s’y étant risqué a été massacré par ses guides en 1887. Aucune carte, aucun relevé, tout reste à découvrir. Les caravanes qui vont jusqu’à Tombouctou évitent ces parages où l’eau fait défaut et où l’on peut être attaqué à tout moment. C’est là, au delà de dunes à l’infini, que se situe l’antique Smara.
Smara a été l’œuvre d’un homme au sommet de sa puissance, qui donna une mosquée à ses troupes errantes, fit élever des murs, des kasbas, des coupoles. A sa mort, Smara fut abandonnée et vit ses murs tomber en ruines. C’est là qu’aboutissent les caravanes d’esclaves, d’armes et de trafiquants, détruisant et se moquant de tout, du moment qu’elles sont à l’abri des assaillants et que la vue porte loin dans le désert permettant de voir ceux-ci approcher.
C’est alors que deux frères décident d’aller à la recherche de Smara, mais finalement seul Michel Vieuchange, qui vient de se découvrir une passion pour le désert au cours de son service militaire au Maroc, partira, alors que son frère restera pour essayer d’assurer sa sécurité au cas où il se ferait emprisonner. Aucun blanc n’y est parvenu et lui « le Roumi » tentera cette aventure fort risquée.
Grâce à ses relations avec un grand caïd, il choisira celui qu’il nommera le Mahboul, comme homme de confiance. Ce dernier recrutera les autres voyageurs qui partiront non armés, pour ne pas attirer l’attention. Il y aura deux femmes, son frère Larbi et un homme plus vieux le Chibani auxquels s’ajouteront certains chikhs des villages traversés. Ils n’emporteront que le strict nécessaire, quelques conserves et médicaments, crayons et carnets, montre, boussole et de l’argent pour acheter sur place des complicités.
Quelle chance d’avoir pu autant voyager….
Mon blog est bien plus modest(e…
Mais tu y es passée, et c’est une joie.
Merci
Bien amicalement.
—> Cela m’a fait très plaisir car j’ai une passion pour la montagne qui est loin de moi !
Je reviendrai sur ton blog et je vais te mettre en lien. Amitiés
1930…certains osaient !
Le désert je vais y faire un tour à la fin de l’année passer le nouvel an
Dubaï, Abu dabi, Mascate, Barhein etc… enfin les émirats
Bisous
—> A Dubai c’est la faillite, tu vas avoir des reducs !!!! bisous
Oui, comme tu dis danae, j’y passe des heures, mais ça occupe bien mes insomnies…
bise et bon après midi…
—> C’est très réussi en tous cas. Bisous
J’espère que chez toi l’immensité de la mer ne vient pas se ruer sur ta maison et que le vent n’attise pas la fureur des flots.
Bisous
Mounette
—> Ma maison est à 80 m de hauteur au-dessus de la mer, donc de ce côté là pas de danger, nous sommes plutôt exposés à la foudre. Le vent attise la colère des flots et le spectacle est saisissant. Bisous Mounette
Je suis allé dans le Sud marocain, mais en groupe, je n’irai pas seul…bise danae, bon après midi…
—> Dans le désert, on ne peut y aller seul à moins d’être fou ! bises et bonnes recherches pour ton prochain article, ça doit demander du temps ! et j’ajouterai des connaissances en informatique !!!
Ce genre d’expédition ne peut être fait à la légère surtout lorsque l’on craint en plus pour sa sécurité, j’admire, je ne m’y vois pas !!
bise et bonne journée
—> En 1930, je ne m’y vois pas non plus !!! Tu verras il va y laisser sa vie ! Bises et bravo pour tes aquarelles que j’admire bcp
C’est vrai que le désert est un univers à part. J’ai eu la chance d’y passer 3 jours formidables.
Bonne journée – bisous
Monelle
—> Un bel univers. Bonne journée Monelle
un peu de nostalgie des grands espaces ?
bonne fin de journée, bises
—> beaucoup de nostalgie. Bonne soirée et bises
Ah ! Le désert et ses vagues de sable, il m’a inspirée quelques textes, peut-être un jour aurais-je la chance d’en visiter un.
Merci pour cet agréable moment de lecture.
Bises et belle journée Danae.
—> Le désert, rien n’est plus beau. Bises et bonne soirée Edith
Je ne connais pas cet ouvrage mais je me réjouis de te lire avec en parallele le souvenir du livre de JM Le Clézio « Désert »
J’aime aussi le désert peut-être pour son immensité et son mystère.
Bonne nuit Danae
Bisous
Mounette
—> Tu es une grande lectrice, Mounette ! Le désert fait partie de mes plus beaux souvenirs de voyage.
bisous Mounette