Amorgos l’île du grand bleu (10/13) Egiali – Langhada – Monastère d’Aghios Théologios
Dimanche –
Nous prenons le bus de 11 heures 15 pour Langadha d’où un vieux sentier pavé de quatre kilomètres doit nous mener en une heure au Monastère d’Aghios Théologios. Nous mettrons deux heures pour escalader la colline très lentement au rythme de Brigitte qui s’arrête à chaque instant pour photographier toutes les fleurs du chemin .
A mi-chemin le paysage n’est plus qu’une immense forêt de genêts devenus de véritables arbres. Nous arrivons à une minuscule chapelle et apercevons plus haut l’imposant monastère tout blanc. Un couple rencontré sur le chemin nous indique que nous trouverons la clé de la porte d’entrée cachée sous une pierre et que nous pourrons sonner les cloches puisque c’est jour de la Pentecôte.
Nous pénétrons religieusement dans l’ensemble du bâtiment par une voûte, puis à l’intérieur également voûté et décoré par d’anciennes fresques byzantines à moitié effacées.
Nous en faisons le tour en s’extasiant sur chaque morceau d’architecture aux formes souvent arrondies, le tout repeint à neuf, d’un blanc éblouissant. La vue depuis la terrasse sur une végétation faite de buissons d’épineux et de quelques arbustes tordus ainsi que sur les contreforts du Mont Kroukellos qui culmine à 821 mètres laisse l’esprit se reposer. L’endroit est idéal pour une quête spirituelle. Ici tout est quiétude et sérénité.
On comprend le choix des moines qui ont vécu là et pourtant le monastère est inoccupé et ne sert plus qu’à des pèlerinages. La mer est à deux pas, mais en bas de l’à-pic et des chardons poussent dans un petit jardin.
L’endroit est rêvé pour revenir prosaïquement à notre pique-nique, assises sur des banquettes chaulées. Nous abandonnons à regret le chemin vers Stavros, minuscule chapelle sur la montagne et commençons la descente qui s’avère pénible tant il y a de cailloux sur le chemin. . A Langadha, petite glace, avant la descente à pieds sur Egiali en une heure, en sautant d’une pierre à l’autre, au milieu d’un jardin d’oliviers. Aïe les genoux ! On aura marché cinq heures pour faire seulement 12 kilomètres.
Comme notre ami Jack dont je retrouve les mots chez toi avec bonheur, je m’isolerais dans ce monastère, loin de tout. On ne doit pas y être mal à entendre le bruit du silence.
—> Il existe peu de lieux aussi beau où l’on peut en toute quiétude se reposer et méditer loin du bruit du monde ! J’y serais bien restée !
—> Bonjour, chère Danae,
Il s’élève des voix qui brûlent de gentillesse,
et du fond de mon coeur, je te remercie
qu’elles aient parsemé l’un des paysages
de tes nombreux voyages, tout comme je remercie
chaque coeur qui a osé éveiller en moi
le désir de rompre mon silence…
Merci beaucoup à toi, merci beaucoup à vous tous…
Jack qui vous envoie ses plus douces pensées silencieuses.
—> Merci cher Jack. J’espère que beaucoup viendront lire tes mots et avoir de tes nouvelles. Je suis très touchée de tes visites. Je t’embrasse.
Coucou Danae !
Une bien jolie dédicace pour illustrer ton billet… j’aime bien ta photo des ânes…
Je vois que tu te balades chez moi… des tigres, il en reste peu à l’état sauvage… mais il est sûr qu’il est dangereux d’en croiser un…
Bises et chamitiés.
Chaleur encore et toujours… et demain pire ! Je ne suis pas à la noce… vivement l’automne !
Béa kimcat
—> Entre les tigres et les ânes, je préfère rencontrer les ânes, quoique les tigres sont tellement magnifiques, l’un des plus beaux animaux de la jungle !
des bisous Kimcat, je souffle fort afin que le vent frais t’atteigne !!!
Et la jolie balade continue, c’est cool, sympas les anes, j’adore…bise Danae, bonne journée…
—> Moi aussi j’aime bien les ânes. Bisou Pierrot, belle journée à toi…
Agréable de continuer cette balade avec toi !
Au fait, Mounette toujours en panne !
Gros bisous – Monelle
—> Oui mais vous deux, c’est une vraie balade de maintenant ! malgré les pannes ! bisous
Y cause bien Jack Maudelaire
Remarque je sais bien me faire comprendre moi avec mes différents miaous, j’arriverais presque à être poète aussi (enfin en langage chat)
Très joli le blog à toi, comment t’as pu faire tous ces voyages, moi je préfère rester dans mon domaine avec Sonatine, j’ai mes habitudes, et je n’aime pas trop changer, j’ai mes coins à souris, mes coins à sauterelles, mes coins partout, mais je n’aime pas qu’on me conduise quelque part avec une automobile
Gros ronron
Clochette
—> et surtout tu as une maîtresse qui t’aime et prend soin de toi. Je te fais une caresse Chéchette !
Un endroit merveilleux où il doit faire bon s’y ressourcer.
Les mots de Jack sont magnifiques et mettent bien en valeur tes superbes photos.
Bises Danae.
—> J’étais très heureuse de dédier ce billet à Jack. Merci Edith. Je t’embrasse.
—> Bonjour, chère amie Danae,
Dans les rues désertes de mon esprit
dans les quartiers isolés de mon âme
le silence joue actuellement à cache-cache
dans les espaces étroits de mon coeur
occupé à écrire les mots se promenant
à quelque détours de l’instant
en attendant d’en retrouver d’autres
sur le versant infini de la toile…
Merci beaucoup pour la dédicace, c’est très gentil à toi de penser à moi qui en ce moment songe à vous tous qui me soutenez à la lumière de vos mots…
Bien tendrement, Jack qui t’envoie ses plus douces pensées…
—> Je pense que mes lecteurs auront été heureux d’avoir de tes nouvelles. J’ai retranscrit tes mots et je te souhaite beaucoup de bonheur dans ta recherche sur le silence avant de nous revenir.
Je t’embrasse affectueusement. danae
Chère Danaé,
Quel havre paisible et ressourçant!
Idéal pour se retrouver en soi!
D’ici (le bout du monde où je suis retrouver mes parents âgés), je vous envoie des bises iodées…
Marie-Aline
—> Bonjur Marie Aline
C’est un endroit si reposant que je l’avais proposé à Jack, car il n’y a personne qui y habite !!! Bonnes promenades en bord de mer, je vous souhaite, comme je sais que vous les aimez. Bises affectueuses.