Japon (13/17) Amano Hashidate
Nuit dans un abri de jardin
Il pleut, comme d’habitude, à Amano Hashidate. Pas question de prendre le téléférique pour regarder la bande de sable la tête en bas entre les jambes et avoir l’impression de voir un pont qui va jusqu’au ciel. Alors je regarde les cartes postales et les statues de petits bonhommes la tête en bas ! Après une toilette près du temple, je m’accorde un café, vais quand même mettre la tête en bas et salis tous mes habits en redescendant pédestrement au travers des bois humides.
Je suis pourtant toute crottée et j’ai honte quand une voiture luxueuse avec une famille riche couverte de bijoux (possède un bar à Kyoto où je suis invitée pour un prochain voyage) me prend en stop, m’offre à dîner et m’emmène plus loin que Tottori. C’est le soir et ils se préoccupent de savoir comment je vais passer la nuit. Ils m’arrêtent à un hôtel chic à 2000 yens la chambre et viennent expliquer à l’hôtesse de me faciliter le bain, le petit déjeuner etc … Adieux touchants avec mille recommandations.
Je n’accepte pas de rester à l’hôtel parce que trop cher et je cherche dans la nuit et la campagne un abri sérieux car tout au bord de la mer, il y fait grand vent et grand froid. En cachette et sans bruit, je m’engouffre dans une sorte de grange, coincée entre des sacs d’engrais, d’oignons et des outils de jardin, j’essaye de trouver le repos. Lever 6 h. Les paysans ça se lève tôt. Je vais quand même prendre mon petit déjeuner dans l’hôtel pour me réchauffer. Des gens m’offrent tartines et bananes.
pittoresque oui, mais pas confortable
bon j’attends la suite
merci d’avoir apprécier mon tableau
bonne soirée
bisous
—> Ah ça oui c’était pas confortable, j’avais juste un grand plastique pour ne pas dormir dans la poussière !
Ton tableau il est magnifique.
des bisous
Quelle aventurière!
C’est passionnant…
Donc à suivre:-)
Douce soirée,
bizous(*-*)
—> Bonjour Lily, je ménage un peu le suspense ! des bisous et bientôt des brins de muguet
Il m’est souvent arrivé de dormir dans des granges, sur la paille lors de randonnées, dans des cabanes de pecheurs aussi le long des mers, mais ça ne vaut pas une confortable chambre d’hotel, quand meme…
bon après midi à toi…
—> La chambre d’hôtel ça coûte plus cher et quand on voyage un an, il faut y regarder et en plus cela m’amusait ! Maintenant je préfère les chambres d’hôtel !
amitiés Pierrot
De lectures en lectures, je reste fascinée par ton parcours chère Danae, tu es décidément le marcheur et l’observateur de qui je parle parfois… Chris-Tian a bien raison… tu pourrais en faire un vrai livre…
Bien à toi
—> Bonjour chère Mutti, le livre est en cours mais on attend la réponse de l’éditeur … Je t’embrasse
je ne pense pas non plus que je me risquerais
ainsi, par contre ce doit être passionnant.
il pleut toujours là-bas ?
bisous danae, bonne journée (sous la pluie ici … c’est bien dans la note …)
—> Oui c’était passionnant, j’ai été reçue au Japon comme nulle part ailleurs, tu verras dans la suite de l’histoire.
Il pleuvait en effet, comme ce matin ici, mais le soleil vient de revenir. des bisous Pseud
eh bien tu as connu tout les recoin du japon pour te reposer d’autre connaisse les grands hotels toi c’est les parkings les granges et quoi encore (mdr)
tu es une vraie vagabonde cela se passait en quelle année?
bonne soirée
bisous
—> C’était en 1980/81. Tu n’as pas fini de t’amuser car j’ai testé d’autres lieux pour y passer la nuit ! Avoue que c’est plus pittoresque !
des bisous
Tu es une aventurière ma douce amie et quand je lis tes récits, j’adore le contraste entre l’argent des uns et la pauvreté de la voyageuse française. Il y a de quoi écrire une nouvelle à La Tchekhov, non ? Poutous !
—> Bonjour mon Chris-Ami. Si l’argent des riches pouvait aider les pauvres dans le monde, ce serait si bien ! J’ai un peu appris la pauvreté, c’est un peu comme Lara Fabian qui s’est installée en mendiante sur les marches du métro pour voir ce que c’est d’être pauvre. Je ne sais pas ce que tu penses de cette expérience ?
Des bisous mon ami.
Tes récits sont passionnants chère Danae, je t’envie, je ne pense pas que j’aurais eu le courage de partir ainsi à l’aventure, je suis trop craintive.
Etonnant cet endroit où l’on regarde cette bande de sable la tête en bas.
Je te souhaite une douce soirée.
—> A toi aussi une douce soirée. J’aimais bien l’aventure, mais plus maintenant ! Tu as aussi beaucoup voyagé, chère Edith. J’aime aller lire ton blog et j’aime ton écriture.
Bises