L’aventure intérieure – le bouddhisme tibétain (1/2)
L’exotisme est à la mode, les religions orientales sont d’une grande attirance pour nous autres occidentaux.
La pratique du Bouddhisme a pour but de parvenir à l’illumination afin de cesser de se réincarner dans des vies successives (à moins de faire vœu de Boddhisattva et de vouloir revenir sur la terre pour aider tous le êtres).
Être né sous une forme humaine est un état très précieux, le premier pas sur le chemin de la connaissance.
Tout rituel doit être fait pour le bien de tous les êtres. Ainsi faut-il leur manifester de la compassion et penser qu’ils ont été, chacun leur tour, votre père ou mère, au cours de vos différentes renaissances.
La loi de cause à effet expliquerait les inégalités en ce monde, suivant la vie précédente qu’on a menée en bien ou en mal.
La vérité est à l’intérieur de nous-mêmes, pas à l’extérieur. Pour la trouver, il faut apaiser son esprit par un long entraînement de méditation. Le Bouddha a eu l’illumination quand il a pris le chemin du juste milieu en toutes choses (pas quand il avait une vie avec tous les plaisirs et richesses, pas quand il a vécu en ascète).
Le Bouddhisme répond clairement à nos questions et nous apprend que l’on naît conditionné et que tout ce qui nous entoure n’est qu’illusion, impermanence, donc qu’il ne faut pas s’y attacher. Pourquoi l’arbre perd ses feuilles, pourquoi l’homme vieillit ? La souffrance (morale, je précise) vient de nos désirs. Supprimer les désirs et l’attachement, c’est supprimer la souffrance. Mais est-il si aisé de supprimer ses désirs ? Non. Alors efforçons-nous déjà de supprimer nos désirs irréalisables et de voir clair en soi pour les discerner !
Les tibétains considèrent la mort comme quelque chose de tout à fait naturel, faisant partie de la vie même, alors que pour nous l’idée de mort est associée à souffrance et peur. Le livre tibétain de la vie et de la mort décrit tout le processus du passage de la vie à la mort et de la traversée du Bardo pendant 49 jours. Le corps est constitué de quatre éléments, l’eau, le feu, l’air et la terre qui se dissolvent successivement au moment de la mort. Si les pieds se refroidissent en premier, c’est le signe d’une bonne renaissance. Il faut que le principe conscient sorte par le sommet du crâne.
Rimpoche, pour cela, nous transmet l’initiation du transfert de conscience ou powa (enseignement ésotérique tenu secret jusque là). Il faut mentalement boucher tous les autres orifices afin que ce principe conscient, cheminant par le canal subtil, s’échappe par le haut de la tête, et s’y exercer dès maintenant pour être prêt le moment venu. On doit pouvoir faire tenir tout droit un brin d’herbe dans une petite fente qui doit se former à six doigts de la racine des cheveux, tout en prononçant une certaine syllabe pour l’éjecter et une autre pour le faire rentrer (tant qu’on veut rester en vie !) (je ne vous dirai pas lesquelles !). A cela s’ajoute toute une symbolique dont je vais vous donner une idée dans le chapitre suivant.
Bon jour Danae,
En effet, le Bouddhisme est très en vogue aujourd’hui, pourtant je réalise que bien peu de personnes ont réellement compris le sens profond de cette philosophie.
Je souris quand les gens qui me savent bouddhiste me balancent : mais tu réponds ou tu te fâches, étonnant pour une bouddhiste ! Ben oui, cela ne veut pas dire tendre l’autre joue ni accepter tout et n’importe quoi !
Et puis avoir une conscience intellectuelle de ce qui nous fait souffrir, donc nous-mêmes en premier lieu et savoir y faire face, c’est toute une histoire
Etre bouddhiste ne veut pas dire avoir atteint l’éveil, mais justement travailler sur soi-même pour aller vers la compréhension profonde des quatre nobles vérités et la cessation des souffrances. Ceux qui ont atteint cet éveil ne sont d’ailleurs pas forcément bouddhistes. Il s’agit juste d’un des chemins pour y parvenir.
Mais je crois que ce n’est pas à toi que je dois raconter tout ça.
Merci pour tous ces magnifiques partages.
Gros bisous et bonne journée
—> Chère Pascale,
Ce que j’aime dans le Bouddhisme, c’est sa tolérance.
Je crois que tu es beaucoup plus avancée que moi sur le chemin !
Il y a beaucoup de travail à faire sur soi-même et moi, je n’ai plus beaucoup de temps (lol) !!!
Gros bisous Pascale et bon mercredi
sujet tres interessant qui m’attire depuis quelques temps, j’ai lue « moi boudha » mais je ne sais que choisir d’autre
si tu as un livre à me conseiller vas y
bonne soirée
isabelle
Dernière publication sur le quotidien de la vie et des gifs : DEJA UN AN
le boudhisme enseigne que la souffrance vient de nos désirs. c’est sans doute vrai pour la souffrance morale, mais pour ce qui est de la souffrance physique due à la maladie, à la vieillesse ou autres accidents corporels: faire abstraction de ses désirs ne soulage en rien! hélas!….
même pour la souffrance morale:doit-on se » détacher » de ceux qu’on aime pour ne pas souffrir de leurs souffrances? je sens que je ne serais pas boudhiste!!!!!
Essayons de mettre un peu en application ces principes mais n’oublions pas (opinion personnelle)d’ouvrir les yeux sur le monde. Méditer mais aussi vivre. Nicole
Mais il manque un épisode du carnet de voyage ! Où est le 7/7 ???!!
Supprimer les désirs est un excercice auquel bon nombre d’homme devrait s’entraîner tous les jours…le monde serait bien différent.
Réponse :
Tu as entièrement raison et ce n’est pas moi qui vais te contredire !
Pour l’épisode 7 il va arriver bientôt, ne soyez pas pressé …