Carnet de voyage au Ladakh (6/7) petit trekking de deux jours
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13 juillet
Avec Miranda l’italienne, nous avons décidé de faire un petit trekking de deux jours pour aller à Ozung et Shang Monastery, par la Markha Valley, en remontant un torrent très bouillonnant, impossible à traverser à pied. Miranda est très mal équipée et n’a pas d’imper. Départ à 15 h d’Hémis, arrêt à 17 h sous un abri rocheux exigu.
Nous avons rencontré deux femmes à cheval avec hauts chapeaux, bijoux et parures de turquoises, qui ont traversé le torrent pour venir nous voir. Rencontre d’un autre âge ! Le bois ramassé étant mouillé par la pluie, ce n’est qu’à l’avant dernière allumette qu’il a pris et qu’on a pu faire chauffer une soupe. Miranda a sorti une statuette et nous avons agité le damaru (petit tambour) pour chasser les mauvais esprits, car nous étions bien solitaires et un peu d’angoisse nous étreignait. On a dormi sur un lit de cailloux et le lever fut tôt.
Nous sommes à 9 h à Ozung chez un ladakhi aux yeux coquins qui a commencé par attacher son chien qui nous faisait peur. Il nous offre le thé tibétain et la tsampa rituelle qui nous réconfortent car nos provisions sont maigres. Vallée très sauvage faite de rocs. Autour d’Ozung (village constitué de peu de maisons) les montagnes s’élèvent jaunes et vertes. C’est un semblant d’oasis avec quelques arbres. Pour arriver jusque là nous avons dû, la muraille se redressant, mettre les pieds dans l’eau glacée jusqu’aux mollets.
Nous trouvons des cristaux de quartz dans les pentes de terre rouge au-dessus du village. Nous visitons le monastère de Shang avant de prendre le chemin du retour lourdement chargées par les pierres et mettrons 4 h et 20 minutes. Il a fallu dire qu’on était bouddhiste pour qu’on nous offre du thé. Les tibétains voyagent avec leur propre bol, mais nous n’avions pas le nôtre.
A Hémis, je donnais un de mes quartz aux dames allemandes, puis avec ceux qui me restaient, je décidais de les envoyer en France, cachés dans un duvet, dans un paquet cousu (n’ayant plus besoin de duvet, la suite du voyage se passant dans la chaleur). A l’arrivée, les pierres avaient disparu et mes amies désolées me rendirent mon cadeau. Heureusement que je leur en avais donné un joli, j’ai été récompensée en retour. Elles m’offrirent aussi une pierre « mani » gravée de la formule « om mani padme hum » (le joyau est dans le lotus) qu’elles avaient ramassée le long d’un chemin, comme il y en a des murs entiers en pays tibétain. Je l’acceptais et la gardais comme une précieuse relique, mais j’étais choquée de leur geste. Jamais je n’aurais fait cela. J’ai d’ailleurs lu une histoire vraie où la pierre volée avait apporté plein de malheurs à celui qui l’avait prise. J’espère pour elles qu’il n’en a pas été ainsi.
Coucou Danae,
Ah là là, quel rêve ! Je n’imagine même pas je crois à quel point tu as du te charger à bloc dans ces endroits magnifiques. Magnifique article offert en partage.
Je te dépose de gros bisous. Prends soin de toi
—> Coucou Pascale,
Je comprends ton enthousiasme. C’était vraiment formidable cette balade hors des sentiers battus, toutes seules, longeant ce torrent dont le débit était fort nous empêchant de le traverser.
C’était une très belle aventure qui me laisse un souvenir ravi. Et puis la rencontre avec les autochtones, ces femmes parées de bijoux allant au monastère à cheval ! Une rencontre d’un autre âge.
L’un de mes plus beaux souvenirs.
Bises Pascale.
Bonjour Anne Marie
Au Tibet les gens sont honnêtes mais c’est au Cachemire que j’avais envoyé mon colis.
Merci pour tes bons voeux, je vais beaucoup mieux.
à bientôt
Au Tibet ,je croyais que les gens étaient tous honnêtes !!!
Comment va-tu Danaé? Je t’envoie mes pensées plein d’énergie .
Je t’embrasse
dis moaa Danaé, t’aurais pas en rab des trucs pour chasser les mauvais esprits ? lol
bon j’ai tenté de te bigophoner to day, ce qui est tu l’avoueras, très rare (je ne téléphone pas beaucoup quoi) mais je voulais prendre de tes news et soit tu n’étais pas là soit je me suis gourrée de numéro de téléphone mdrrrrrrrrrrrrrrrrrrr
penser ! oups
La lecture de ton article m’a fait pensé à ce proverbe oriental.
« Il vaut mieux être pauvre que d’avoir des richesses mal acquises ».