Dans l’enfer de la jungle cinghalaise
Depuis notre départ, nous marcherons onze heures sans rien manger, dans une atmosphère moite, avec la peur au ventre. Il faut pourtant continuer d’avancer, presser le pas malgré notre fatigue, trouver absolument un village avant la nuit. J’imagine avoir une sangsue entre chaque doigt de pieds, je sens des fourmillements, mais je n’ai plus le temps de m’arrêter. J’espère bien ne pas passer la nuit là. Même pas un seul bois sec pour allumer un feu pour se réchauffer et éloigner les bêtes sauvages, mais au fait avons-nous seulement une allumette ? Les collines succèdent aux collines. L’espoir d’une vallée apparaît très lointaine.
Nous rencontrons enfin âme qui vive en la personne de terrassiers qui creusent la rivière pour y trouver des pierres précieuses mais ne pouvons échanger de paroles et leur présence finalement est plus inquiétante que rassurante. Nous stoppons à une maisonnette où nous demandons à manger à un petit Mowgli vêtu d’un pagne, qui nous apporte seulement de l’eau. Son père, rencontré plus loin, est bûcheron.
Nous arrivons épuisés sur une piste pour apprendre que Ratnapura est encore à 15 kilomètres. Une jeep qui passe nous prend en pitié. Nous logeons chez le chef de gare de Ratnapura, dans une maison cossue. Je me réveille au milieu de la nuit par un contact doucereux, poilu, velu sous ma main et je fais un bond d’au moins un mètre croyant toucher une énorme araignée. Lumière allumée, il s’agit d’un innocent bébé chat.
Nous venons de traverser à pied une réserve d’animaux sauvages, et les rares touristes qui empruntent ce parcours ont souvent été attaqués par des brigands !
J’suis d’accord avec Nade oulaaaaaaaaaaaa c’est pas pour moaa tout ça )
Oui je suis sûre d’avoir un très bon ange gardien et je lui suis très reconnaissante !
Bises Nade
tu dois avoir vraiment un bon ange gardien, mais si oui avec toi il n’a pas le temps de souffler!!!!